Le journaliste Fabrice Arfi, à l’origine des révélations de Médiapart sur le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, a mis en cause Pierre Moscovici qui aurait, selon ses termes, « utilisé les moyens de l’État pour tenter de blanchir un copain ». Le même jour, Edwy Plenel, directeur de Mediapart, a accusé sur bfm tv le ministre de l’Économie d’« avoir lui-même manqué à ses fonctions en instrumentalisant l’administration fiscale ». Au Monde, Pierre Moscovici admet avoir « péché par excès de confiance .
En janvier, Pierre Moscovici avait indiqué : "Je
dirai aux agents du ministère des Finances que nous avons fait 2012 ensemble et
que nous ferons 2013 ensemble" il ajoutai qu'il travaillait "dans les
meilleurs conditions" avec Jérôme Cahuzac, que l'enquête "est un
élément qui lui permettra de démontrer son innocence", et qu'il avait
confiance en sa parole. Prié de dire s'il pensait que Jérôme Cahuzac pouvait
rester à Bercy, il a déclaré : "Bien sûr."
Alors que personnes n’avait jamais pu consulter le
dossier, 2 sources anonymes l’une « dans l’entourage du ministre de l’Économie »
Pierre Moscovici et l’autre « une source administrative à
Bercy » estimait tout deux que ce
document, décisif, clôturait le dossier.
Des journaux sont même allés jusqu’à titrer : «La Suisse a blanchi Cahuzac», alors qu’aucun journaliste n’a eu entre les mains le fameux document des Suisses, et que l’on sait aujourd’hui que les questions posées par l’administration fiscale française dont monsieur Cahuzac avait la tutelle, n’étaient pas formulées correctement.
Des journaux sont même allés jusqu’à titrer : «La Suisse a blanchi Cahuzac», alors qu’aucun journaliste n’a eu entre les mains le fameux document des Suisses, et que l’on sait aujourd’hui que les questions posées par l’administration fiscale française dont monsieur Cahuzac avait la tutelle, n’étaient pas formulées correctement.
Était ce une pression sur le parquets afin d’éviter qu’il
fasse également une « demande d’entraide pénale internationale »,
c’est-à-dire de demander, lui aussi, à la Suisse de se prononcer sur d’éventuels
comptes de Jérôme Cahuzac, la question mérite d’être posé et le gouvernement
doit y apporter des réponses claires.
Béatrice Parrino, journaliste au Point, a d’ailleurs indiqué
sur twitter :
"L'Elysée
avait été destinataire d'une note blanche dès fin décembre confirmant les
accusations de Médiapart. INFO Le Point à paraître demain".
Selon M6, Manuel Valls aurait demandé le 4 décembre à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) des vérifications pour authentifier l'enregistrement où Jérôme Cahuzac évoquait son compte dans une banque suisse. "Les hommes du renseignement concluent dans les 48 heures qu'il ne s'agit pas d'un montage et que la voix sur l'enregistrement sonore est très probablement celle de Jérôme Cahuzac", affirme la chaîne.
Selon M6, Manuel Valls aurait demandé le 4 décembre à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) des vérifications pour authentifier l'enregistrement où Jérôme Cahuzac évoquait son compte dans une banque suisse. "Les hommes du renseignement concluent dans les 48 heures qu'il ne s'agit pas d'un montage et que la voix sur l'enregistrement sonore est très probablement celle de Jérôme Cahuzac", affirme la chaîne.
Si les informations du point et de M6 sont avéré, le gouvernement et le président perdrons tout crédit
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