samedi 14 septembre 2013

Le laxisme de la justice responsable du braquage de nice

Mercredi 11 septembre, deux braqueurs sont arrivés armés de fusils à pompe dans une bijouterie de Nice. Après avoir passé à tabacs le commerçant, ils l'ont contraint à ouvrir son coffre avant de s'enfuir à Scooter. Ce dernier s'est défendu lors de leur fuite et a tiré à plusieurs reprises sur les braqueurs notamment sur le passager qui avait encore en main les armes. L'un des braqueurs a été touché et n'a pas survécu au tir. Une partie des bijoux a été retrouvée sa possession.
On apprend désormais que le braqueur nommé Anthony qui a trouvé la mort n'en était pas à son coup d'essai. selon le point "il possédait un casier judiciaire déjà bien fourni, au regard de son jeune âge. Ainsi, la victime avait déjà été condamnée à quatorze reprises (dont treize fois par le tribunal des mineurs) entre janvier 2006 et octobre 2011". il aurait effectué un séjour en prison à Grasse entre les mois d'octobre 2011 et d'août 2013, avant de bénéficier d'un aménagement de peine et d'un placement sous bracelet électronique.
Concernant le bijoutier, le magistrat en charge du dossier a estimé lors d'une conférence de presse que des indices laissaient penser que le commerçant, qui invoque la légitime défense, a "agi volontairement pour donner la mort" en tirant sur le fuyard, touché d'une balle dans le dos.
Un nombre important de questions se posent, comment se fait ils que le braqueur est pu bénéficier de la part de la justice d'un aménagement de peine après 14 condamnations, comment a-t-il fait pour se procurer un fusil à pompe malgré la surveillance dont ils devaient faire l'objet. On voit que ces mesures de sursis avec mise à l'épreuve ne veulent rien dire. Ce sont des mots creux, vides de toute obligation, qui masquent la totale liberté dans laquelle sont laissés les multirécidivistes.

Si la justice avait fait correctement son travail et si la ministre de la justice ne prenait pas des décisions tournées en faveur des délinquants et la suppression des peines de prison, ce drame aurait sans doute jamais eu lieu.
Ce n'était d'ailleurs pas le premier vol pour ce commerçant, sa bijouterie avait été la cible d'un cambriolage à la disqueuse en septembre 2012. Les malfrats avaient découpé le rideau métallique avec l'engin et avaient ensuite forcé la porte. ils ont enfin brisé trois vitrines pour faire leur razzia, à 4h00 du matin. Le préjudice avoisinerait 25.000 euros.
Alors que le nom du commerçant a été rendu public le nom du second braqueur ainsi que les auteurs des précédents cambriolages restent restent néanmoins anonymes.
Selon le frère d'Anthony, le commerçant «a tiré dans la rue et dans le dos. Je n'appelle pas ça de la légitime défense». Et son père d'ajouter, tout en admettant les fautes de son fils : «Il a été tiré comme un pigeon». Pourtant sa famille oublie quand même de mentionner que les braqueurs étaient toujours armés de leurs fusils à pompe et notamment leur fils qui en tant que passager avait les armes en main au moment des coups de feu, ils étaient donc toujours particulièrement dangereux. Les policiers ont retrouvé sur le corps du jeune homme, un authentique fusil à pompe mais aussi une arme factice.


On parle ainsi beaucoup de l'arme du commerçant qui était illégal mais les magistrats ne disent rien sur l'arme de guerre détenue par les braqueurs et dont la personnes qui a été tué était en possession.
Une vague de soutien s'est formé pour le bijoutier un groupe Facebook, comptait vendredi à la mi-journée plus de 330.000 «fans». Une pétition a été mise en ligne sur le site mesopinions.com : adressée à la ministre de la Justice Christiane Taubira, elle avait recueilli près de 23 000 signatures. Beaucoup de personnes ne comprennent pas le laxisme de la justice et de la ministre.
En trois ans, les braquages de bijouteries ont vu leur nombre plus que doubler dans l'Hexagone. "C'est en augmentation constante. Mais à cela il faut aussi ajouter les séquestrations et les cambriolages pour avoir une photographie exacte du phénomène", explique Doron Lévy, un expert indépendant."Si les gens montent plus facilement au braquage, c'est qu'il y a un sentiment d'impunité, de facilité, surtout du recel. Il n'y a pas braquage s'en refourgue", précise une source policière. Selon la police, les braquages ne sont aujourd'hui plus l'apanage du grand banditisme mais d'une petite délinquance. Ils sont de plus en plus violents.

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