La cour des comptes pourrait ne pas valider les comptes 2012
et Bruxelles conseillent à hollande d’appliquer le programme de l’ancien
président afin de lutter contre les déficits.
Dans le cadre des recommandations adressées à l'ensemble des
États membres, la Commission européenne rappelle les objectifs de croissance
"optimistes" de la France, mais salue certaines des mesures prises
par le gouvernement sortant.
Bruxelles estime que la hausse de la TVA, en contrepartie
d'une baisse des charges sur le coût du travail va dans le bon sens. Mesure que
François Hollande a promise d'abroger. La Commission salue également les effets
positifs de la loi nome, sur la nouvelle organisation du marché de
l'électricité et insiste sur le développement de la concurrence dans le fret.
En ce qui concerne l'emploi, Bruxelles demande à la France
d’amplifier ses efforts pour la professionnalisation des jeunes (alternance) et
à mieux adapter l'offre de formation avec le marché du travail. Enfin Elle
plaide également, a l’image de l’Allemagne, d’une plus grande flexibilité de
l'emploi, notamment en période de crise. Un élément qui est contraire aux
propositions du nouveau gouvernement.
La Cour souligne que les «dépenses du budget de l'état ont
été maîtrisées en 2011, puisque leur progression a été contenue à 0,32%, soit
un taux nettement inférieur à l'inflation constatée (2,1%)». Le précédent
gouvernement a respecté les objectifs qu'il s'était fixés: que les dépenses de
l'État augmentent moins vite que l'inflation et que ces dépenses hors charge de
la dette et pensions se stabilisent. Ce qui est suffisamment rare pour que la
cour des comptes le souligne.
Alors que ce rapport de la Cour des Comptes qui est présidé
par un socialiste, nous alerte sur la dérive des comptes publics, le nouveau
gouvernement ne prévoit rien de mieux que de nouvelles dépenses avec l'embauche
de dizaines de milliers de nouveaux fonctionnaires et des allocations en tous
genres distribués à tout va.
Didier Migaud a mis
en garde : «Si un ralentissement devait se poursuivre en 2012, la Cour ne
s’interdirait pas, bien évidemment, de revoir sa position initiale, d’augmenter
le nombre de réserves, voire même de considérer qu’elle n’est pas en mesure de
certifier». Ces dernières années «beaucoup de progrès ont été faits, il est
important de continuer», a-t-il insisté à l’adresse des services de Bercy.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire