mercredi 30 mai 2012

Les conseils de bruxelles à Hollande


La cour des comptes pourrait ne pas valider les comptes 2012 et Bruxelles conseillent à hollande d’appliquer le programme de l’ancien président afin de lutter contre les déficits.
Dans le cadre des recommandations adressées à l'ensemble des États membres, la Commission européenne rappelle les objectifs de croissance "optimistes" de la France, mais salue certaines des mesures prises par le gouvernement sortant.

Bruxelles estime que la hausse de la TVA, en contrepartie d'une baisse des charges sur le coût du travail va dans le bon sens. Mesure que François Hollande a promise d'abroger. La Commission salue également les effets positifs de la loi nome, sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité et insiste sur le développement de la concurrence dans le fret.
En ce qui concerne l'emploi, Bruxelles demande à la France d’amplifier ses efforts pour la professionnalisation des jeunes (alternance) et à mieux adapter l'offre de formation avec le marché du travail. Enfin Elle plaide également, a l’image de l’Allemagne, d’une plus grande flexibilité de l'emploi, notamment en période de crise. Un élément qui est contraire aux propositions du nouveau gouvernement.
La Cour souligne que les «dépenses du budget de l'état ont été maîtrisées en 2011, puisque leur progression a été contenue à 0,32%, soit un taux nettement inférieur à l'inflation constatée (2,1%)». Le précédent gouvernement a respecté les objectifs qu'il s'était fixés: que les dépenses de l'État augmentent moins vite que l'inflation et que ces dépenses hors charge de la dette et pensions se stabilisent. Ce qui est suffisamment rare pour que la cour des comptes le souligne.
Alors que ce rapport de la Cour des Comptes qui est présidé par un socialiste, nous alerte sur la dérive des comptes publics, le nouveau gouvernement ne prévoit rien de mieux que de nouvelles dépenses avec l'embauche de dizaines de milliers de nouveaux fonctionnaires et des allocations en tous genres distribués à tout va.

Didier Migaud  a mis en garde : «Si un ralentissement devait se poursuivre en 2012, la Cour ne s’interdirait pas, bien évidemment, de revoir sa position initiale, d’augmenter le nombre de réserves, voire même de considérer qu’elle n’est pas en mesure de certifier». Ces dernières années «beaucoup de progrès ont été faits, il est important de continuer», a-t-il insisté à l’adresse des services de Bercy.

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