la première secrétaire du PS
a estimé que la priorité était d'abord de «faire rentrer des impôts
complémentaires», avant la réduction de la dépense publique. "Nous, nous pensons qu'il y a d'énormes marges de manœuvre en faisant
rentrer des impôts complémentaires."
En effet Il y a d'énormes « marges de manœuvre » fiscales pour continuer à
spolier les français : assurance vie, livret A, impôts locaux, essence,
patrimoine, droits de succession.
Pourtant au gouvernement personne ne veut en parler avant fin juin: «Le sujet n'est pas à l'agenda, élude un conseiller de
Matignon. Nous attendons les conclusions de la Cour des comptes à la fin
du mois. Ensuite, nous verrons.»
Le taux des prélèvements obligatoires atteint déjà 44,5% du
PIB soit 5 points de plus que la moyenne UE et 8 points de plus que la
moyenne OCDE. La France est presque championne du monde en la matière, battue
seulement par quelques pays scandinaves. Elle n'a plus de
marges de manœuvre fiscale, sauf à générer une fuite massive
des capitaux et des contribuables les plus aisés.
D’après le rapport de la cour des comptes, la seule voie pour réduire les déficits consiste à réduire
massivement nos dépenses publiques (56% du PIB, soit là aussi un quasi
record du monde) ce qui suppose des réformes structurelles
significatives, avec notamment la simplification de notre appareil
administratif et la diminution des emplois publics.
En France, en général, les gens ne veulent pas devenir riche, ça demande
trop d'efforts, mais ils veulent que les riches deviennent pauvres.
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