jeudi 7 juin 2012

En gréce la violence s'invite même chez les députés


Le porte-parole du Parti néonazi Chryssi Avghi n'a pas supporté que soient abordées les poursuites lancées contre lui pour vol à main armée lors d'un débat en direct jeudi sur une chaîne de télévision, il a agressé deux élues de gauche, il a lancé son verre d’eau à la première et  Il l'a ensuite bousculée la seconde  avant de la frapper au visage de deux gifles et d'un coup de poing  avant de s'enfuir des locaux.
Le parquet d'Athènes a ordonné son arrestation, selon la procédure, pour "tentative d'infliger un dangereux dommage corporel", a indiqué une source judiciaire.



La droite conservatrice a jugé que l'incident était "une honte pour la société et le système politique" grecs, tandis que la gauche radicale du Syriza jugeait qu'il avait "dévoilé le vrai visage de cette organisation criminelle".
La violence de Kasidiaris a soulevé un tollé, alors que selon les sondages son parti pourrait se maintenir au Parlement lors du scrutin du 17 juin, avec environ 4% des voix.
Le Pasok socialiste a appelé les électeurs "reconsidérer sérieusement" leur vote, tandis que le syndicat des journalistes estimait qu'il était "temps que la police s'occupe" des néonazis. On sent le sens du dialogue de se partit qui lorsqu’il n’est pas d’accord avec ses adversaires, répond par la violence.

La question est de savoir comment une partie qui prône la violence comme solution peut être autorisé.

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