Le porte-parole du Parti néonazi Chryssi Avghi n'a pas
supporté que soient abordées les poursuites lancées contre lui pour vol à main
armée lors d'un débat en direct jeudi sur une chaîne de télévision, il a agressé
deux élues de gauche, il a lancé son verre d’eau à la première et Il l'a ensuite bousculée la seconde avant de la frapper au visage de deux gifles
et d'un coup de poing avant de s'enfuir
des locaux.
Le parquet d'Athènes a ordonné son arrestation, selon la procédure,
pour "tentative d'infliger un dangereux dommage corporel", a indiqué
une source judiciaire.
La droite conservatrice a jugé que l'incident était
"une honte pour la société et le système politique" grecs, tandis que
la gauche radicale du Syriza jugeait qu'il avait "dévoilé le vrai visage
de cette organisation criminelle".
La violence de Kasidiaris a soulevé un tollé, alors que
selon les sondages son parti pourrait se maintenir au Parlement lors du scrutin
du 17 juin, avec environ 4% des voix.
Le Pasok socialiste a appelé les
électeurs "reconsidérer sérieusement" leur vote, tandis que le
syndicat des journalistes estimait qu'il était "temps que la police
s'occupe" des néonazis. On sent le sens du dialogue de se partit qui
lorsqu’il n’est pas d’accord avec ses adversaires, répond par la violence.
La question est de savoir comment une partie qui prône la
violence comme solution peut être autorisé.
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