Au PS, champion de la dissidence,
où une cinquantaine de candidats avaient décidé de passer outre les
investitures officielles, certain sont en situation de l’emporter :
- Comme Ségolène Royal à La Rochelle, le député sortant de la 1ère circonscription de l’Aisne, René Dosière, devra faire face dimanche au candidat du PS, Fawaz Karimet. Pourtant Au premier tour, Fawaz Karimet (21,47%) était le candidat officiel du PS, il a refusé de se désister au profit de René Dosière, arrivé en tête avec 29,11% des suffrages.
- A Roubaix, le député sortant Dominique Baert arrive en tête du premier tour avec 36,46% des voix. Son refus de laisser la place à Slimane Tir, candidat EELV officiellement investi par le PS, a pour résultat de les voir s'affronter au second tour.
- Dans la 15ème circonscription du Nord encore, le maire de Steenvoorde Jean-Pierre Bataille, réussit son pari en se présentant contre la député sortante et candidate officielle Françoise Hostalier, qui est éliminée. Mais son adversaire refuse de le soutenir au second tour.
A la direction du PS, ce qui a
fait grincer quelques dents, c’est surtout de voir plusieurs ministres
s’afficher aux côtés des dissidents. Ainsi la compagne de François hollande
s’est prononcée en faveur de l’adversaire de Ségolène royal.
Alors que la position de certain
ministre en faveur de dissidents ne leur a pas attiré les foudres du PS, Mme Valérie
Trierweiler reçoit elle critique et rappelle à l’ordre.
Mr Raffarin voit dans le flot de réactions suscité par le
message de soutien de la Première dame à l'adversaire de Ségolène Royal aux
législatives la preuve «d'un certain sectarisme à gauche». «Pour moi, ce tweet,
ce n'est pas une faute, c'est une liberté», réagit il sur France Inter. «Et je
vois que la liberté, à gauche, fait peur.»
François Hollande a fait campagne
en mettant en avant sa volonté de rupture avec l’ère Sarkozy, en particulier
sur le mélange entre vie privée et vie publique.
"Les Français ne supportent
plus cette confusion du public et du privé" avait confié Hollande en 2011 au
point. Il parlait alors de Nicolas Sarkozy. « La règle simple, c’est que nous
ne pouvons pas mélanger, confondre la vie politique et la vie personnelle »,
déclarait Hollande en 2008. Et durant le deuxième tour de la présidentielle il
indique : « Je ne mélangerai pas vie publique et vie privée?»
François Hollande a d’ailleurs
brisé une autre promesse de campagne en soutenant Ségolène Royal. Et ce après
avoir répété qu’il n’interviendrait pas dans la campagne et qu’il était le «
Président de tous les Français et non le chef de la majorité ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire