Quinze jours après
le premier tour où la candidate à l'Elysée de 2007 était reléguée en quatrième
position, Mme Royal a confié au Point que la "proposition lui avait été
faite par Martine Aubry et François Hollande de devenir présidente de
l'Assemblée nationale".
Quand un Président appuie la candidature de
la mère de ses enfants au point de retirer sa confiance à l'un des ses plus
fidèles partisans, et contre l'opinion apparemment majoritaire des électeurs,
c'est une attitude qu'il convient également de dénoncer avec force. Il convient
d'autant plus de la condamner qu'elle concerne un Président qui avait comme
principale activité que de critiquer son prédécesseur et de faire valoir sa
"différence".
D’ailleurs le 29 mai sur France 2 David
Pujadas demande : « Allez-vous vous impliquer dans la campagne des
législatives?". François Hollande répond: "M'impliquer
dans la campagne - non. Je ne suis pas le chef du PS, je suis
le chef de l'État ».
Pourtant le 10 juin, Le président de la
République indique ainsi : «Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est
l’unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon
soutien et de mon appui.» Lundi à 11 h 30, à peine 20 minutes avant
le tweet de la discorde, la première secrétaire et l'ancienne candidate à la
présidentielle donnaient une conférence sur le thème : le soutien de François
Hollande à Ségolène Royal.
Valérie Trierweiler prend le
contre-pied de son compagnon François Hollande, elle poste un tweet d’encouragement
au dissident socialiste. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité,
qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement
désintéressé .
D'après un sondage Ifop,
l'ex-candidate à la présidentielle n'obtiendrait que 42% des voix dimanche,
contre 58% pour son rival socialiste Olivier Falorni.
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