Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des
industries pétrolières (Ufip) : «A partir du moment où les prix français
seraient bloqués et à un cours qui serait inférieur au cours de Rotterdam, si
le cours de Rotterdam venait à augmenter, qu'est ce que vous faites?», s'est
inquiété le représentant du secteur pétrolier français.
La marge nette --c'est à dire le bénéfice final-- de tout le
réseau de distribution de carburants, du stockage aux stations-service en
passant par le transport, n'est que d'un centime d'euro par litre (pour un coût
total d'environ huit à dix centimes), a-t-il assuré. Tout écart de prix
supérieur à un centime entre les prix bloqués et les prix du marché
contraindrait les distributeurs à vendre à perte. Seule une baisse des taxes
est possible. Celles-ci représentent actuellement environ 60% du prix TTC de
l'essence et 50% de celui du diesel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire