mercredi 17 avril 2013

A quand les matricules pour les policiers et CRS

En octobre dernier, Valls indiquait que les forces de l’ordre porterait des 2013  un numéro de matricule : «Les policiers porteront un élément d'identification, sur leur uniforme ou sur leur brassard, bref le retour du matricule, parce qu'on a besoin de cet élément d'identification.». Faut il rappeler que la loi oblige deja les force de l'ordre a donné leur numero de matricules lorsqu'il est demandé nombre d'agents, hommes ou femmes, refusaient de donner leur nom ou leur numéro de matricule, alors que la législation leur en fait obligation, une circulaire de 1985.

L'hôte de Beauvau, insistait d'ailleurs a l'époque sur l'importance de proscrire le tutoiement lors des contrôles, et indiquait qu'il était en train, avec la garde des Sceaux, Christiane Taubira, de réviser le Code de déontologie des policiers.


À compter de 2013, le numéro de matricule devrait réapparaître, soit  sur un insigne, soit sur une bande de tissu apposée sur un scratch, ainsi que sur les brassards des policiers en civil. pourtant depuis plus aucune indication malgré les discriminations et violence policière. «On fait moins de sécurisation des cités et plus de missions pour protéger les palais nationaux», reconnaît un officier des forces mobiles.


Hier soir, quatre députés UMP, tous de Franche-Comté, ont été bloqués par un barrage de CRS alors qu’ils rejoignaient leurs bureaux de l’Assemblée nationale, La vidéo a rapidement fait le tour du web. Damien Meslot, Marcel Bonnot, Alain Chrétien et Jean-Marie Sermier ont brandi leurs cartes de député, en vain. Il a fallu attendre plusieurs minutes pour qu’on leur libère le passage. Damien Meslot accuse même les CRS de « violences policières », affirmant avoir reçu « un coup de bouclier dans la figure ». Les députés sortaient d’un restaurant où il avait dîné « pour faire un point sur les cantonales et les municipales ». Ils tentent de revenir à son bureau quand sur le Quai d’Orsay, ils tombent sur un barrage de CRS. Il est un peu plus de 21h30. Des opposants manifestent pacifiquement leur opposition au projet de loi sur le mariage pour tous. Damien Meslot, indique à France 3 : « J’ai sorti ma carte de député pour qu’on nous laisse passer. J’ai reçu un coup de bouclier dans la figure ». Ce coup, on ne le voit pas dans la vidéo. « Vos collègues journalistes sont arrivés. Ils n’ont ont sauvé la mise, sinon on prenait un coup de gaz », il précise également que « le commandant ne s’est même pas excusé » et estime qu’ « on a donné des ordres ».

Sollicités ce matin, ni le ministère de l’Intérieur, ni la préfecture de police de Paris n’ont pour l’instant répondu à nos questions.

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