La gauche se radicalise-t-elle,
c’est la question que l’on peut se poser suite aux attaques contre le
gouvernement de la part de Jean-Luc Mélenchon et les Verts qui haussent le ton,
Les attaques contre le
président de la République se multiplient même dans son propre camp avec cette
semaine le député Pascal Cherki qui reproche à François Hollande de diriger la
France comme un conseiller général. C’est
la première fois que le chef de l’état est attaqué sur son aptitude à exercer
la fonction, aussi rapidement au cours de son mandat et par sa propre majorité.
Cela correspond également à une inquiétude de la majorité des Français.
Nicolas Sarkozy était
rejeté pour son comportement alors François Hollande est en train d’être rejeté
pour son manque de compétence. Il est certain que François Hollande, et au-delà
le Parti socialiste, sont politiquement en danger. La "communication sans
message" du président aggrave sa situation et celle de son partie. Son
flou sur le cap de sa présidence entretient une inquiétude, voire une angoisse,
donc un rejet, dans la population, dont tout un pan voit ses conditions de vie
se détériorer rapidement. Il est logique qu’un sentiment de flottement à la
tête de l’Etat soit très mal reçu par les électeurs. L’hémorragie profite
principalement à deux parties, celui de Jean-Luc Mélenchon mais aussi le FN de Marine
Le Pen. Lors des dernières législative partielle, une partie des électeurs du
PS se sont rabattu au deuxième tour sur le candidat du FN qui était opposé à
celui de l’UMP, ce dernier n’a gagné qu’avec 800 voix d’avance. Marine le Pen a
qualifié d’historique cette élection : "Avec une hausse de 22
points et un quasi-doublement du nombre de voix (+ 6 000) entre les deux tours,
notre candidate a pulvérisé les capacités de progression"
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