mercredi 1 mai 2013

Alors qu’il n’a pas de revenu, Thomas Fabius achète un appartement 7 millions

Le point rapporte qu’en juin 2012, Thomas Fabius, 31 ans, fils du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, s’est offert un appartement de « 280 m² a » à 7 millions d’euros.
Pourtant bien qu’il soit résident fiscale en France, il ne paye pas d’impôt, il est donc étrange qu’il puisse acquérir un bien à 7 millions d’euros sans que Bercy ne cherche à en savoir plus.
Thomas Fabius explique avoir financé son achat par un emprunt bancaire « assorti d’une mystérieuse garantie » selon Le Point. (Sans compter les intérêts et sur une période de 20 ans, les mensualités s’élèvent pourtant a plus de 21 000 euros, il est donc nécessaire de disposer de revenue de plus de 63 000 euros par mois)
Le point s'étonne par ailleurs qu'il n'ait en outre jamais fait l'objet d'enquête fiscale, alors que Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins en France, avait signalé la transaction.
Il a indiqué que les revenus de sa société de consulting, TF Conseils, auraient suffi "à rassurer les banquiers". Or, Le Point assure n'avoir trouvé aucune trace de dividendes ou de salaires dans les comptes de la société, mais des bénéfices plafonnant à "92 532 euros en 2010 et 11 880 en 2010". "D'autres sources impliquées dans la vente" ont évoqué auprès de l'hebdo "des gains de jeu".
Rappelons que le patrimoine déclare de son père s’élève à 6,07 millions d'euros, montant insuffisant pour garantir le prêt de son fils qui ne déclare aucun revenu.

Ce ne serait d’ailleurs pas ses premiers première confrontation avec la justice, en 2011, Thomas Fabius avait reconnu avoir « détourné des fonds d’un montant de 90 000 euros », et avait été condamné à verser 15 000 euros d’amende, dont 10 000 avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel.
En septembre 2012, l’express indiquait que Thomas Fabius était visé par une enquête préliminaire pour "tentative d'escroquerie et faux" après une plainte, une source proche du dossier aurait indiqué à l'AFP que les faits se seraient déroulés en novembre 2011. La nature exacte de l'affaire n'a cependant pas été révélée. Selon une source judiciaire, la justice française a fait en août dernier une demandé d'entraide internationale aux autorités du Maroc dans le cadre de cette enquête.

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