mardi 14 mai 2013

Affrontement au Trocadéro : la préfecture était prévenue des risques


Après une première nuit de débordement dimanche soir sur les champs Elysée suite à la victoire du PSG ou des casseurs s'en sont pris à des vitrines de magasins : celles des magasins Louis Vuitton, Hugo Boss et Peugeot ont notamment volé en éclats. Les CRS sont alors intervenus pour mettre en fuite les auteurs des dégradations. Vingt-et-une personnes ont été interpellées et trois placées en garde à vue selon une source policière. Deux l'ont été pour "bris de vitres et vol en réunion", et une troisième pour "dégradation volontaire par incendie". Au total, 7 vitrines ont été endommagées et 16 membres des forces de l'ordre blessés, a précisé la même source.
Lundi de grave débordement on eut lieu lors de la remise du trophée au joueur du PSG.
Ainsi le préfet de paris M. Boucault souligne qu'il y avait des milliers de casseurs "qui ont fait preuve d'une violence inouïe". "Il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG", a-t-il ajouté. Dans le même temps Valls parlait de simple bousculade alors que les violences lors de la cérémonie de remise du trophée de champion de France au PSG ont fait 32 blessés et entraîné l'interpellation de 39 personnes, dont 38 ont été placées en garde à vue, ainsi que des centaines de milliers d'euros de dégâts. Un bus de touristes a été pillé, des véhicules ont été incendiés et des vitrines de magasin brisées. Trente personnes ont été blesses, des affrontements on eu lieu entre supporter et agent de protection des joueur. «Les casseurs ont pris des barres de fer qu'ils ont trouvées sur les chantiers alentours et les ont balancées sur les vitres. C'est de la violence gratuite. Et les policiers les ont laissés faire», fulmine Sébastien, le gérant d'un café proche du Trocadéro


On apprend ainsi que le dispositif policier a été organisé afin de satisfaire les qataris qui souhaitait une présence policière discrète et non un dispositif adapté au évènement. Pourtant selon le point, la hiérarchie de la préfecture a bel et bien été prévenue des risques encourus. Il lui a même été conseillé d'ajourner les festivités. "Le dispositif policier était insuffisant, affirme Frédéric Lagache, le numéro deux du syndicat Alliance. Pourtant, ces dérapages étaient facilement prévisibles, notamment au vu des violences perpétrées dimanche dernier sur les Champs-Élysées." Et le responsable syndicaliste d'enfoncer le clou : "En fait, les autorités ne se sont pas préoccupés des alertes des collègues sur le terrain, ils avaient les yeux rivés sur Lyon et l'accueil du ministre de l'Intérieur là-bas."


Bertrand Delanoë, le maire de paris a estimé que "C'est dommage qu'il y ait eu une poignée de perturbateurs, les débordements ont été contenus, la fête n'a pas été gâchée". Alors que selon le député PS de paris Jean-Christophe Cambadélis, la responsabilité des émeutes serait à porter sur les opposants au mariage pour tous, il évoque ainsi une connexion" entre des incidents lors de manifestations anti-mariage homosexuel, et "les hooligans"

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