Ce mardi, Le gouverneur de la Banque de France a invité le gouvernement à concentrer sur la réduction des dépenses publiques ses efforts en matière de baisse de déficits. il déclare que si le gouvernement a privilégié dans un premier temps la hausse des prélèvements p, "l'atteinte des objectifs affichés nécessite à présent de concentrer les efforts sur la dépense publique" compte tenu notamment du haut niveau de la pression fiscale.
Le banquier central, qui dit anticiper une croissance
"proche de zéro" cette année en France, défend également les
politiques européennes, dénonçant la vision "erronée" de ceux qui
jugent qu'elles imposent "des contraintes excessives". "Si des
règles de discipline européennes existent, c'est parce qu'elles sont
nécessaires à la cohésion et à l'équilibre de la zone euro", écrit-t-il.
Christian Noyer appelle en outre l'administration publique à gagner en
productivité, à tous les échelons. "L'objectif stratégique de long terme
doit donc être une baisse tendancielle du nombre de fonctionnaires, qui est en
France très élevé au regard de pays comparables", insiste-t-il. Il réclame
également une simplification du mille-feuille administratif français et mettre
ainsi fin a l’empilement des structures. Enfin le gouverneur de la Banque de
France souhaite que soient prises des actions "de grande ampleur"
pour permettre un retour à l'équilibre des régimes sociaux.
La veille le haut conseil des finances public avait déjà donnée
un avertissement sans frais pour le gouvernement. Le déficit structurel,
c'est-à-dire le solde des finances publiques indépendant des variations de la
conjoncture économique, a dérapé de 0,3 point de PIB en 2012. Le Haut Conseil des finances publiques tire la sonnette d'alarme dans un avis rendu public,
lundi 27 mai, en 2012 les dépenses publiques
ont augmenté plus que prévu en cas de nouveau
dérapage structurel des finances publiques en 2013, la trajectoire fixée fin
2012 sera considérée comme non respectée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire