Lundi 27 mai lors d’un déplacement de François hollande devant
le lycée Buffon à Paris une cinquantaine de manifestants scandant
"Hollande démission" et "ta loi, on n'en veut pas" ont été
interpellés et conduits au commissariat de la rue de l'Évangile à Paris
pourtant ces manifestants anti-mariage n’ont pas reçu de notification de garde
à vue ce qui est totalement illégal. Ainsi ces manifestants ont été retenu
durant plusieurs heures par les services de police sans aucun fondement juridique,
ainsi comme l’explique l’un des avocats des victimes : « Soit mon
client était en garde à vue et il est totalement illégal qu'elle ne lui ait pas
été notifiée afin qu'il puisse bénéficier de la présence d'un avocat, soit il
ne l'était pas et on aurait dû le libérer immédiatement. En tout cas, personne
n'a demandé ses papiers à mon client ».
Les forces de l’ordre ont tenté d’expliquer ses interpellations par
des besoins de contrôle d’identité alors que ce cas de figure nécessite que les
intéressés n'aient pas eu leurs papiers sur eux ou qu'ils aient refusé de les
donner aux policiers. "Nous allons poursuivre l'État pour voie de fait
et/ou détention arbitraire et demander une indemnisation pour nos clients. Il
n'y a en effet aucun fondement juridique à restreindre la liberté de quelqu'un
sans motif", indiquent plusieurs avocats.
Lors de son discours François Hollande a d’ailleurs tenté
d’intimider les manifestants interpellé et retenu par la police en toute illégalité
en voulant restreindre leur liberté d’expression en interdisait d’utiliser les
mots résistance, dictature : «Donc nul n'a le droit d'utiliser ces mots
pour défendre des idées, si on peut appeler ça des idées, d'aujourd'hui.»
Pour rappel :
Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide
de menaces, l'exercice de la liberté d'expression est puni d'un an
d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende. De plus les personnes physiques
coupables de l'une des infractions prévues par l'article 431-1 encourent
également les peines complémentaires suivantes :
1° L'interdiction des droits civiques, civils et de
famille, suivant les modalités prévues par l'article 131-26 ;
2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par
l'article 131-27, d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité
professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de
laquelle l'infraction a été commise ;
Le gouvernement tente également des manœuvre frauduleuse
au niveau du comptage des manifestants ainsi les services de la préfecture ont
estimé le nombre de manifestant lors de la manif pour tous du 26 mai a 150 000
personnes mais problème le précédent constitué par la foule qui, de manière
identique, avait rempli l'esplanade des Invalides lors de la messe de Benoît
XVI le 13 septembre 2008. La Préfecture de police avait alors indiqué que
280.000 personnes étaient rassemblées. «Comment explique-t-on que la même
place, remplie de la même façon sur la même surface ne donne pas au minimum les
mêmes chiffres?», interroge Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour
tous. Si l’on tente de faire le calcul avec des chiffres objectifs on arrive à un chiffrage de 268.000
manifestants dans la fourchette basse et 401.800 dans la fourchette haute. Un
calcul qui ne vaut que pour la seule esplanade des Invalides.
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