mercredi 12 juin 2013

Marie-Arlette Carlotti et ses invités laissent une ardoise de 1 200 euros

Un dîner-débat avait été organisé le 4 mai dans un établissement réputé (le Don Corleone) afin de présenter le livre de Maris Arlette Carlotti pour présente son livre Marseille ma capitale. Mais, durant le diner deux militants socialistes aux conceptions opposées en sont venus aux mains. "Au départ, l'ambiance était bon enfant, raconte Alfredo Mauro, le patron. Mais les deux convives ont fini par se traiter mutuellement de réac et de facho." L'affaire a vraiment tourné au vinaigre, juste avant le dessert. Une bousculade s'est alors ensuivie et la candidate à la mairie de Marseille a été exfiltrée par les policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Tous les clients sont partis sans payer et le restaurateur s'est retrouvé avec une note de 1200 euros sur les bras.

"Nathalie Pigamo, la collaboratrice de Carlotti à Marseille, m'a rapidement rassuré et a laissé un message vocal pour dire que, malgré les incidents, la ministre réglerait la note", confie le restaurateur au point "Je les ai relancés à plusieurs reprises. Les collaborateurs de la ministre me répondaient que, faute de dessert, ils ne régleraient pas la totalité de l'addition." le gérant du restaurant a donc décidé de porter plainte et a diffusé un communiqué pour le faire savoir. "Quatre minutes plus tard, je recevais un coup de fil du ministère me pressant de démentir, sinon je ne serai jamais payé et la justice laissera traîner les choses. J'ai refusé."
Coup de fil particulièrement inquiétant concernant l’indépendance de la justice, et la main mise du syndicat de la magistrature sur les décisions (très lié a la ministre de la justice Taubira). Rappelons que le journaliste ayant filmé le mur des cons s’est vu sanctionner par une mise a pied car il a respecté le secret des sources. (La protection des sources d'information des journalistes, appelée aussi « secret professionnel », est la base de la déontologie du journalisme et de la liberté de la presse).

Le ministère alors qu’il na rien avoir avec cette affaire a porté plainte pour tentative d’escroquerie. Selon une source judiciaire marseillaise, la ministre discuterait du prix, ne souhaitant régler que 15 euros le repas au lieu des 35 réclamés par le restaurateur alors que Madame Carlotti et ses 32 invités avaient commandés, le dessert pas consommé mais préparé donc celui-ci doit être payé au prix du menu convenu. La ministre indique à qui veut l'entendre : "Je ne céderai pas à la mauvaise foi et au mensonge. Il n'a jamais été question que mon équipe règle ces repas. J'étais l'invitée du restaurateur, et je ne connaissais pas la plupart des convives."

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