Le 2 septembre, le gouvernement français a décidé de rendre publique certaine information classé secret défense censé prouver la responsabilité de Bachar el Assad dans l'attaque chimique.
En la lisant on remarque qu'elle reprend simplement des informations déjà connu et dont une partie est sur Wikipédia, et qu'elle ne fait que mentionnée le fait que la Syrie dispose de stock d'arme chimique (information connue depuis plusieurs années). Il en déduit que puisque la Syrie a des armes chimiques alors ils les ont utilisées. Pourtant les USA, la Chine, la Russie et bien d'autres États en possèdent ainsi que la France.
De même les vidéos n'apportent en rien la preuve de la responsabilité de l'un des deux camps. Elles ne font que mentionner le fait que des armes chimiques ont été utilisé le 21 août. Au final elle n'apporte rien de nouveau si ce n'est le fait que la France ne dispose toujours pas de preuves de la responsabilité du régime syrien et donc la responsabilité des rebelles ne peut être exclu. "Ce document n'est pas une preuve, pas même un rapport brut des services de renseignement français", affirme Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement
Le président de l'UDI fait preuve de scepticisme à la lecture du rapport et il considère qu'Il s'agit de "raisonnement" et non de preuves. Ni les israéliens qui observent attentivement la scène de tout près, ni
les USA aux moyens considérables ne sont en mesure de dire qui a tiré.
On peut au mieux parler d'erreur de communication du gouvernement qui a qualifié de "déclassifiées" des informations déjà connues de tous, mais on peut également estimé comme l'affirme le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement qu' "Il s'agit d'une synthèse gouvernementale de plusieurs papiers des services de renseignement afin de manipuler l'opinion et les parlementaires".
En juin, le new york times indiquait que depuis près d’un an, d’importantes quantités d’armes issues notamment des stocks du colonel Mouammar Kadhafi, le "guide" libyen renversé et tué le 20 octobre 2011, ont été envoyées aux rebelles syriens, selon plusieurs médias. le "New York Times" détaille le mode opératoire, en se basant sur des données de vols aériens et les témoignages d’officiels, de contrebandiers, de rebelles et d’analystes. Un travail qui révèle "un effort multinational actif et complexe, financé par le Qatar, pour transporter les armes depuis la Libye jusqu’aux combattants de l’opposition syrienne", écrit le journal.
Il y a quelques mois, le site Cyber War rendait compte d’une fuite de données chez Britam Défense, une boîte de mercenaires britanniques.
On y découvre que les mercenaires ont été contactés pour introduire à Homs, en Syrie des armes chimiques et de tourner une vidéo en rendant compte. Le tout à la demande du Qatar, et selon ce dernier, avec la bénédiction de Washington. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, mais les sommes proposées sont énormes«, conclut le commercial en chef des mercenaires.
Les déclarations du journaliste Dale Gavlak, correspondant au Moyen-Orient pour l'Associated Press depuis deux décennies viennent étayer cette thèse. Il indique que de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, prétendent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince bandar ben Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de l'attentat chimique mortel. Les rebelles ont dit à Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques, qu'ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. Il semble que les armes devaient initialement être données à Al-Qaida et au groupe Front al-nosra.
Un membre de l'opposition syrienne a indiqué au journaliste que certains rebelles ont manipulé les armes de façon inappropriée, ce qui a déclenché les explosions. Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak: "Mon fils est venue me voir il y a deux semaines me demandant ce que je pensais du fait qu'on lui avait demandé de garder des armes." Le fils aurait décrit les armes comme une structure en forme de tube tandis que d'autres étaient comme une énorme bouteille de gaz. Le père a nommé le militant saoudien qui aurait fourni les armes comme étant Abou Ayesha. de plus d'une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien, écrit Gavlak.
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