Devant le Congrès réuni lundi 16 novembre à Versailles à la
suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris vendredi, le président de
la République François Hollande a indiqué :
- Vouloir prolonger l’état d’urgence durant 3 mois.
- Il a également demandé à "pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme". Le chef de l'État souhaite également faciliter les expulsions pour "les étrangers qui représentent une menace grave" pour la sécurité du pays.
- Comme lors des attentats de janvier, il promet des milliers de postes créés pour les forces de sécurité et la justice
- Plus de soutien à l'opposition anti-Daech, nous l'apportons", a souligné François Hollande, alors que dix chasseurs-bombardiers français chasseurs ont détruit dimanche deux sites tenus par Daech, à Rakka en Syrie.
Au final, beaucoup de grand discours rarement suivi d’actes.
On peut d’ailleurs remarqué que pour établir ses propositions, francois hollande est allée faire son marché auprès
des autres partis et que pour
Il faut se rappeler en janvier déjà nous avions le droit à
de grand discours. Pourtant jusqu’au attentat du 13 novembre, seul 9 magistrat
s’occupait de l’anti terrorisme. Les actes dont a parlé francois hollande lors
du congrès aurait déjà du être prit suite à la première vague d’attentant. Les
premiers résultats de l’enquête indique que les failles sécuritaire et
judiciaire sont les mêmes que ceux qui avaient été pointés du doigt lors des
attentats du 7 janvier dernier. Depuis le début de l'année, tous les
individus impliqués dans des attaques terroristes étaient connus des services
judiciaires, de renseignements ou de police. Samy Amimour, l’un des
islamistes, a été mis en examen en
octobre 2012 pour "association de malfaiteurs terroristes", et placé
sous contrôle judiciaire. Ce qui ne l’a pas empêché de rejoindre EI en Syrie.
Il a ensuite réussi à revenir en France malgré un mandat d’arrêt international à
son encontre. "On a un souci de contrôle aux frontières Schengen, et un
gros", assure à l'AFP Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement
de sécurité à la DGSE
Peut-être qu'il aurait dû également écouter les nombreuses
mise en garde que ce soit des services de sécurité Français :
- le géneral Vincent Desportes dénonçait avant les attentats
"Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups
terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a
enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée
sous la présidence Hollande, a fait de même."
- Alain Bauer dénonçait avant les attentats les mauvaises
décisions de l’état : Comme toujours, ceste un problème
qualitatif pas quantitatif. Ce n’est
pas un problème d’une plus grande
intrusion dans la vie privée, c’est
un problème d’interprétation de la masse de renseignements déjà disponible.
On n’a pas besoin de plus d’information, mais de faire un
meilleur tri. Il
faut améliorer la qualité de l’analyse.
-Le juge Marc Trévidic avertissait depuis longtemps sur les
risques d’attentat enfance / "Tout le monde savait
que Daech préparait des attaques de plus grande envergure en Europe", a
déclaré Marc Trévidic sur le plateau de BFM TV. "Pendant dix ans, la
France n’a rien fait, rien du tout, sur le terrain des causes : on faisait rien
en maison d’arrêt, on faisait rien dehors, on faisait rien pour empêcher les
sites internet djihadistes de venir dans tous les foyers ». Il n’hésite
pas à dénoncer certaine alliance de la France : "On est copain avec
des gens qui ont des idéologies très proches des salafistes", souligne
Marc Trévidic qui vise l’Arabie Saoudite.
La
France a également eu des mises en garde d’autre pays :
-
La
police turque « a informé la police française deux fois, en décembre 2014 et
juin 2015 » au sujet d’Omar Ismaïl Mostefaï (l’un des terroristes), a précisé
ce responsable sous couvert de l’anonymat. « Nous n’avons toutefois jamais eu
de retour de la France sur cette question », a-t-il poursuivi.
-
De
même la France a recu il y a deux semaines des avertissements de la part
d’Israël concernant une augmentation des communications entre des groupes
djihadistes au moyen orient et des personnes en France.
-
Bernard
Squarcini, l'ancien directeur central du renseignement entre 2008 et 2012 a
indiqué à valeurs actuelles que les services syriens avait proposé une liste
des Français combattant en Syrie. J'en avais parlé à mon ancien service qui en
a rendu compte à Manuel Valls. La condition des Syriens était que la France
accepte de coopérer à nouveau avec leurs services de renseignements». Il
explique qu’«On m'a opposé un refus pour des raisons idéologiques. C'est
dommage car la proposition était une bonne amorce pour renouer nos relations et
surtout, pour connaître, identifier et surveiller tous ces Français qui
transitent entre notre pays et la Syrie». Il ajoute qu’« On n'est
absolument plus dans le concret», alors que certains des terroristes impliqués
dans les attentats de la semaine dernière avaient justement transités par la
Syrie.