samedi 14 novembre 2015

Vendredi 13 novembre, le pire attentat sur le sol français

Vendredi noir pour la France que ce 13 novembre 2015, 6 attaques par des islamistes de Daech ont eu lieu à paris et proche du stade de France.

  • La tragédie a commencé vers 21H20 aux alentours du Stade de France où trois explosions ont retenti faisant 5 morts et une centaine de blessé.
  • 21h 30, première Fusillade dans le Xe arrondissement à l'angle des rues Bichat et Alibert, sur la terrasse du restaurant Le Petit Cambodge. Le bilan est déjà très lourd avec au moins douze morts.
  • A quelques centaines de mètres, rue de la Fontaine-au-Roi dans le XIe arrondissement, la terrasse de la pizzeria La Casa Nostra, est prise pour cible et Cinq personnes sont à nouveau abattues à l’arme lourde.
  • 21h40, une nouvelle fusillade a lieu rue de Charonne, dans le XIe. Les tirs en rafales font de nombreuses victimes, on dénombrera 18 morts et des dizaines de blessés graves.
  • A 21h50 des islamistes, à visage découvert, pénètrent dans la salle de spectacle du bataclan et ouvrent le feu aux cris de "Allah Akbar. S’ensuit alors une prise d'otages de près de trois heures. L'assaut est finalement lancé par la police peu avant 00H30 afin de mettre fin au carnage. Trois des quatre assaillants actionne leur ceinture d’explosif, le quatrième est abattu par les forces de l’ordre. L’attaque du bataclan a causé la mort de plus de 80 personnes.

    Le bilan est extrêmement lourd, les attaques ont fait 128 morts et plus de 300 blessés dont une centaine dans un état grave. C’est le pire attentat que la France est connue sur son sol. Samedi matin au réveil, la France est sous le choc.
    L’état d’urgence a été décrété par le président de la République (Une première depuis 1984). Samedi matin, le chef de l'Etat a également déclaré trois jours de deuil national et convoqué le parlement en congrès à Versailles. Les frontières ont été fermées. Les écoles, musées, salles de spectacles ainsi que les grands magasins parisiens étaient  également fermées.

    Ces attaques interviennent dix mois après les attentats djihadistes de janvier contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris, qui avaient fait 17 morts en janvier dernier. Il ne faut pas oublier non plus l’attentat de l’Isère de juin 2015 qui a fait un mort et deux blessés. Enfin l’attaque évité de justesse dans le Thalys en aout de cette année.

    Les services de renseignement savaient que cela devait arriver. On ne savait ni où ni quand ni comment, mais on le savait. On peut rappeler l’entretien à Paris Match, publié début octobre du juge antiterroriste Marc Trévidic qui avait indiqué craindre un attentat : «Nous sommes désormais dans l'œil du cyclone. Le pire est devant nous". Selon lui, la France est "particulièrement vulnérable du fait de notre position géographique, de la facilité d'entrer sur notre territoire pour tous les djihadistes d'origine européenne, Français ou non, et du fait de la volonté clairement et sans cesse exprimée des hommes de l'EI de nous frapper".
    Il avait également mit l’accent sur les failles des dispositifs anti terroristes : "il faut le dire : devant l'ampleur de la menace et la diversité des formes qu'elle peut prendre, notre dispositif de lutte antiterroriste est devenu perméable, faillible et n'a plus l'efficacité qu'il avait auparavant".

    Passé le temps du deuil et de l’appel à l’unité nationale, il va falloir faire face et arreter de tergiverser, on peut citer les propos du général de l'armée de terre Vincent Desportes s’est confié à 20 minutes au lendemain de cette tragedie. Pour lui, "les responsables politiques français doivent changer de politique extérieure et arrêtent de tergiverser avec le groupe terroriste Daech. Ils doivent sortir d’une position morale. Ce ne sont ni le président syrien Bachar Al-Assad, ni le président russe Vladimir Poutine qui sont les ennemis, mais bien Daesh. C’est Daesh l’ennemi de la France et de la liberté. Il faut désormais que l’Europe se réveille car la vague de violences ne s’arrêtera pas et elle est liée à la crise des migrants", dit-il. "Il y a un lien direct entre cette vague de violence et la crise des migrants. (...) Ensuite, il est probable que des combattants aient profité du flux migratoire pour atteindre l’Europe et frapper la France."

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