Le site internet Atlantico a révélé un nouveau scandales d’état qui touche le syndicats de la magistrature, créé en 1968 et qui représente 1/3 des magistrats de l’ordre judiciaire. Proche de la gauche, il a appelé en 2012 à voter contre Nicolas Sarkozy. C’est d’ailleurs l'actuelle garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui a ouvert son 46e Congrès en novembre dernier.
Le site révèle qu'un «mur des cons» a été découvert dans la «salle principale du local syndical» par un «juge apolitique et non syndiqué». Il affiche la liste de ceux et celles dont il veut la peau et l'on retrouve des dizaines de personnalités politiques (Nicolas Sarkozy, au premier chef, mais aussi, Eric Woerth, Edouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, ou encore Patrick Balkany ... ), surtout de droite, au côté de magistrats, policiers, journalistes (Eric Zemmour , l'ancien directeur du Figaro, l'ancien patron de TF1 ...) et intellectuel (jacques Attali, Alain Minc, Guy Sorman), parfois assorties de commentaires injurieux. Chaque magistrat syndiqué est de plus invité à y ajouter une nouvelle personnalité publique à honnir. Mais il doit auparavant s'assurer que son «con» ne figure pas déjà sur le tableau.
Ce tableau de chasse (installé dans un local syndical - au sein d'un bâtiment du ministère de la justice) mis en place par certains magistrats remet en cause l’indépendance de la justice, l'impartialité des décisions prises (peut on faire confiance à des juges appartenant à ce syndicat et qui ont pu participer a ce mur de chasse pour juger sereinement et prononcer un verdict équitable ?), cela jette le blâme sur toute la profession (1/3 des magistrats faisant partie de ce syndicats) et amène a s'interroger sur les consignes éventuelle du syndicats a ses adhérents, cela jette également un nouvel éclairage sur nombre de décisions de justice. Ou soudain on s'interroge et on en vient à se demander s'il ne vaut pas mieux dans certaines affaires être classé à gauche plutôt qu'à droite
le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a écrit au président de la République pour lui demander de prendre une décision afin que le Conseil supérieur de la magistrature soit saisi de cette affaire. «Cette pratique n'est pas tolérable. Elle constitue à mes yeux une injure publique, une menace et vraisemblablement une violation du serment des magistrats», affirme le député.
Interrogée par l'AFP, la présidente du Syndicat de la Magistrature tentant d'éteindre la polémique a qualifié le mur de «défouloir» et d'action de «potache». «À un moment où le gouvernement de gauche est en difficulté, il n'est pas étonnant qu'un site de droite s'attaque à un syndicat de gauche», poursuit-elle, en affirmant que les images ont été «volées par un journaliste venu nous interviewer».
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