L'affirmation de Pierre Moscovici selon laquelle, à part la TVA, il n'y
aura pas d'autres hausses d'impôts pour les ménages en 2014 est fausse, la promesse de stabilité fiscale est depuis longtemps oublié par le gouvernement.
Les nouvelles hausses d'impôts pour réduire
le déficit en 2014 s'appuieront notamment sur un nouveau coup de rabot
sur les niches fiscales, a indiqué lundi le ministre de l'Économie : "Pour 2013, on a une proportion qui est 2/3 d'impôts, 1/3 d'économies", a-t-il déclaré sur France Inter
Les Échos ont affirmé lundi que le
gouvernement allait revoir en hausse ses prévisions de prélèvements
obligatoires, qui devraient atteindre 46,5 % du PIB en 2014 dans le
programme de stabilité budgétaire qui sera présenté en conseil des
ministres mercredi. "Au final, les prochains textes budgétaires
comprendront donc un solide volet de prélèvements fiscaux et sociaux,
supérieur à 10 milliards d'euros", selon le journal.
2012 a déjà été l'occasion d'égaler le précédent record, qui datait de 1999, à 44,9% mais 2014 sera nettement au dessus.
Le gouvernement a indiqué depuis quelques semaines qu'il
devrait trouver 5 à 6 milliards d'euros pour compenser l'extinction ou
la baisse de rendement d'impôts décidés précédemment, Les entreprises déjà en difficulté suite a plusieurs dizaines de milliards de hausse d’impôts sont en première ligne pour essuyer ces mesures de compensation.
Suite au forte hausse d’impôts voté par le gouvernement la
croissance a été nulle en 2012 et le pouvoir d'achat des ménages s'est
contracté de 0,4% sur l'année, affirme l'Insee. Du jamais vu depuis
1984. La baisse du pouvoir d'achat des Français est selon l'insee "à mettre
au compte des mesures votées par la gauche pour rehausser le rendement de l’impôt sur
le revenu en 2012 "la forte hausse des impôts (+10% après +6,6% en 2011)
est le principal facteur de cette baisse". Autre responsable: la
progression des "cotisations sociales à la charge des salariés"
imputable à la "hausse du taux de cotisation" ainsi qu'à "la suppression
des exonérations sur les heures supplémentaires"
Le taux d'imposition en France est a la limite de ce que les citoyen estime comme un impôts supportable : "trop d’impôts tue l’impôt". Autrement dit, le taux d’imposition ne doit
pas dépasser un certain seuil, sinon les recettes fiscales de l’État
risquent de diminuer. Une augmentation de l’impôt conduirait alors à une baisse des recettes de l'État, parce que les agents économiques sur-taxés sont incités à moins travailler.
A l'inverse une baisse des taux d'imposition permette un regain de recette pour l’État ainsi le ministre néo-zélandais Maurice McTigue indique dans les
années 1980 : « Ainsi, nous avons réduit de moitié le taux de l'impôt
sur le revenu et supprimé un certain nombre de taxes annexes.
Paradoxalement, les recettes de l'État ont augmenté de 20 %. ». plus récemment au états-unis le trésor américain a annoncé que les recettes fiscales avaient atteint
leur second point le plus haut de l'histoire à la suite des baisses
d'impôts de 2003
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