lundi 15 avril 2013

Les hausses d'impots continuent

L'affirmation de Pierre Moscovici selon laquelle, à part la TVA, il n'y aura pas d'autres hausses d'impôts pour les ménages en 2014 est fausse, la promesse de stabilité fiscale est depuis longtemps oublié par le gouvernement.
Les nouvelles hausses d'impôts pour réduire le déficit en 2014 s'appuieront notamment sur un nouveau coup de rabot sur les niches fiscales, a indiqué lundi le ministre de l'Économie : "Pour 2013, on a une proportion qui est 2/3 d'impôts, 1/3 d'économies", a-t-il déclaré sur France Inter
Les Échos ont affirmé lundi que le gouvernement allait revoir en hausse ses prévisions de prélèvements obligatoires, qui devraient atteindre 46,5 % du PIB en 2014 dans le programme de stabilité budgétaire qui sera présenté en conseil des ministres mercredi. "Au final, les prochains textes budgétaires comprendront donc un solide volet de prélèvements fiscaux et sociaux, supérieur à 10 milliards d'euros", selon le journal.  
2012 a déjà été l'occasion d'égaler le précédent record, qui datait de 1999, à 44,9% mais 2014 sera nettement au dessus.
Le gouvernement a indiqué depuis quelques semaines qu'il devrait trouver 5 à 6 milliards d'euros pour compenser l'extinction ou la baisse de rendement d'impôts décidés précédemment, Les entreprises déjà en difficulté suite a plusieurs dizaines de milliards de hausse d’impôts sont en première ligne pour essuyer ces mesures de compensation.
Suite au forte hausse d’impôts voté par le gouvernement la croissance a été nulle en 2012 et le pouvoir d'achat des ménages s'est contracté de 0,4% sur l'année, affirme l'Insee. Du jamais vu depuis 1984. La baisse du pouvoir d'achat des Français est selon l'insee "à mettre au compte des mesures votées par la gauche pour rehausser le rendement de l’impôt sur le revenu en 2012 "la forte hausse des impôts (+10% après +6,6% en 2011) est le principal facteur de cette baisse". Autre responsable:  la progression des "cotisations sociales à la charge des salariés" imputable à la "hausse du taux de cotisation" ainsi qu'à "la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires"


Le taux d'imposition en France est a la limite de ce que les citoyen estime comme un impôts supportable : "trop d’impôts tue l’impôt". Autrement dit, le taux d’imposition ne doit pas dépasser un certain seuil, sinon les recettes fiscales de l’État risquent de diminuer. Une augmentation de l’impôt conduirait alors à une baisse des recettes de l'État, parce que les agents économiques sur-taxés sont incités à moins travailler.
A l'inverse une baisse des  taux d'imposition permette un regain de recette pour l’État ainsi le ministre néo-zélandais Maurice McTigue indique dans les années 1980 : « Ainsi, nous avons réduit de moitié le taux de l'impôt sur le revenu et supprimé un certain nombre de taxes annexes. Paradoxalement, les recettes de l'État ont augmenté de 20 %. ». plus récemment au états-unis le trésor américain a annoncé que les recettes fiscales avaient atteint leur second point le plus haut de l'histoire à la suite des baisses d'impôts de 2003

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