vendredi 5 juillet 2013

Augmentation d'impôt en France pour financer la Tunisie

Alors que François Hollande a entamé vendredi sa visite officielle en Tunisie, le président a salué un pays qui a "montré l'exemple". Pourtant deux ans après la révolution du Printemps arabe, le respect des droits de l'Homme  en Tunisie continue d’inquiété : « Il y a un retour de la répression policière et de la torture, nous ne voulons pas penser que c’est une politique d’État mais on a de forts soupçons, même pour la justice, on est dans une opacité. ».  Des procès politiques sont également dénoncés. Comme le cas d'Ayoub Messaoudi, ex-conseiller du chef de l'État. Il a écopé de 10 mois de prison avec sursis, officiellement pour avoir critiqué des hauts gradés de l'armée.
On comprend cependant que François hollande ne soit pas très virulent à l'encontre du gouvernement Tunisie puisque certaine atteinte au droit de l'homme que l'on pourrait reprocher à la Tunisie ont également lieu en France : « l’usage excessif de la violence par la police contre les manifestants », « les entraves à la liberté d’expression imposées par les autorités ». Sondes Garbouj (responsable de la section tunisienne d’Amnesty International) , a indiqué qu’en ce qui concerne la Tunisie la liberté d’expression est le domaine dans lequel il y aurait : « le plus de cas de violations des droits de l’Homme. La France a d'ailleurs été rappelé a l'ordre au même titre que la Turquie  par l'assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour ses «recours excessifs à la force».

Durant sa visite, alors que la situation économique française est au plus mal et que la dette se monte a plus de 90% du PIB, il annonce des dons et des prêts de 500 millions d'euros l'année prochaine pour supporter la transition», ainsi que le transfert de 60 millions d'euros de dette en investissements». Afin de financer ses nouvelles dépense, les français ont eu l'immense joie de voir le gèle du barème d'imposition et un certain nombre d’impôt divers. Ceux alors que la dette tunisienne représente seulement 52% de son PIB, soit 40% de moins que la France

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