L'institut Molinari place la France en deuxième position dans son classement européen du poids fiscal
supporté par les salariés. la France à un taux de charges et
d'imposition réel de 56,5 %. La moyenne du taux d'imposition réel des salariés dans l'Union européenne est beaucoup plus faible, à 44,9 %.
d'ailleur l'institut s’inquiète d'une aggravation à venir en France avec le
collectif budgétaire de ce mois et les hausses d'impôts annoncées pour
l'automne. « Il n'y a pas d'issue positive dans des augmentations de
charges, impôts et autres taxes qui contribueraient à déprimer encore
plus l'activité », affirme Cécile Philippe, directrice de l'institut Molinari.
Un employeur français doit débourser 230 euros pour pouvoir distribuer
effectivement 100 euros de revenu disponible à ses salariés : 130 euros
sont captés par les charges sociales, l'impôt sur le revenu et la TVA.
En Allemagne, l'employeur doit débourser 210 euros pour le même
résultat. Le poids des prélèvements sociaux explique un pouvoir d'achat
moyen plus faible que celui de nos voisins européens.
Le salarié
français est un des mieux payés en Europe, avec un salaire annuel brut
moyen de
50.600 euros, un niveau équivalent au danois (50.700 euros)
ou allemand (50.000 euros). Mais après la prise en compte des
différents prélèvements obligatoires, le salarié français bénéficie d'un
revenu disponible plus faible : 22.000 euros contre 23.700 euros en Allemagne et
29.000 euros au Danemark.
dimanche 22 juillet 2012
Budget rectificatif 2012 : 7.2 milliard d'impots en plus
À l'issue de quatre jours de débats,
l'Assemblée a voté dans la nuit de jeudi à vendredi le budget rectificatif 2012
et prévoit 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôts
essentiellement pour les classes moyennes.
Les députés ont voté toutes les hausses d’impôt sauf le contrôle de leur indemnité pour frais de mandat (IRFM), dont l'utilisation alimente la suspicion. En effet alors qu'elle représente un cout de 43 millions d'euros par an. Aucun contrôle de l'utilisation de cette somme n'est effectué. Alors que le gouvernement prône la moralisation de la vie publique, l'opacité de l'utilisation des frais de mandats n'a pas l'air de poser problème au député. Dans une période dure pour le pays où les Français vont aller de sacrifices en pertes de pouvoir d'achat et augmentations d’impôts, " nos" élus trouvent scandaleux que soient imposées leurs indemnités et notamment l'IRFM, plus de 6000€ par mois d'indemnités non fiscalisées a comparé.
Les députés ont voté toutes les hausses d’impôt sauf le contrôle de leur indemnité pour frais de mandat (IRFM), dont l'utilisation alimente la suspicion. En effet alors qu'elle représente un cout de 43 millions d'euros par an. Aucun contrôle de l'utilisation de cette somme n'est effectué. Alors que le gouvernement prône la moralisation de la vie publique, l'opacité de l'utilisation des frais de mandats n'a pas l'air de poser problème au député. Dans une période dure pour le pays où les Français vont aller de sacrifices en pertes de pouvoir d'achat et augmentations d’impôts, " nos" élus trouvent scandaleux que soient imposées leurs indemnités et notamment l'IRFM, plus de 6000€ par mois d'indemnités non fiscalisées a comparé.
Après le "travaillé plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy, le gouvernement de François hollande met en place le "travailler moins pour gagner moins" :
- les heures supplémentaires travaillées à compter du 1er août seront de nouveau soumises à l'impôt sur le revenu. Et à partir du 1er septembre, employeurs et salariés devront acquitter les cotisations sociales dont elles étaient exonérées; seuls les patrons d'entreprises de moins de 20 personnes garderont leur allègrement. la fin de cette mesure qui profitait à environ 9 millions de salarier des classes moyenne (les classes plus élevées ayant des contrats cadrent) va réduire le pouvoir d'achat d'environ 4 milliards.
- une contribution exceptionnelle sur la fortune à laquelle seront assujettis les patrimoines nets imposables supérieurs à 1,3 million d'euros a été crée et devrait rapporter 2.3 milliards, la droite et le centre ont dénoncé un impôt "confiscatoire", qui sera selon eux sanctionné par le Conseil constitutionnel.
-
L'assemblée a également approuvé une baisse, de 159 000 à 100 000 euros par
enfant, de l'abattement sur les droits de succession, c'est-à-dire la partie
d'un héritage ou d'une donation exonérée des droits de mutation payés par les
bénéficiaires à l'État. Les exonérations en faveur des conjoints survivants
seront conservées. L'abattement ne joue à plein que pour une succession tous
les quinze ans (dix ans avant). Encore une mesure contre les classes moyenne,
en effet il n'est désormais plus possible de léguer à ces enfants un bien
immobilier ces derniers vont devoir le vendre afin de payer les frais de
succession. Alors que les classes les plus élevées ont les moyens de faire
appel à des fiscalistes afin de payer le moins d’impôts possible.
-Enfin les députés ont supprimé la franchise à l'AME, ce qui crée une inégalité de traitement dans l’accès aux soins entre les personnes présentes de façon légale sur le territoire et qui ont souvent du mal à se soigner (les soins sont de plus en chers, de très nombreux médicaments dé remboursés, les cotisations sociales et mutuelles de plus en plus élevées, obligeant beaucoup de Français à se passer de soins) et les étrangers sans papiers qui peuvent désormais être soignés gratuitement.
-Enfin les députés ont supprimé la franchise à l'AME, ce qui crée une inégalité de traitement dans l’accès aux soins entre les personnes présentes de façon légale sur le territoire et qui ont souvent du mal à se soigner (les soins sont de plus en chers, de très nombreux médicaments dé remboursés, les cotisations sociales et mutuelles de plus en plus élevées, obligeant beaucoup de Français à se passer de soins) et les étrangers sans papiers qui peuvent désormais être soignés gratuitement.
Libellés :
AME,
budget,
députés,
fiscalité,
gouvernement,
impots,
indemnité pour frais de mandat,
majorité,
socialiste
samedi 14 juillet 2012
PSA : l’État ne peut s’opposer au plan de restructuration
L'État ne laissera pas faire» ce plan, explique François
Hollande. « C'est trop facile de dire que c'est la faute du coût du travail et
de verser des dividendes aux actionnaires. (...) Ce plan en l'état n'est pas
acceptable, par conséquent, il ne sera pas accepté. Mr Hollande n’a pas compris
que dans le cas de PSA l’État n’a que très peu de marge de manœuvre. De plus le groupe PSA n'a versé que très peu de dividende au contraire d'une entreprise comme France télecom qui elle est détenu a 27% par l’État et a versé plus de dividende que le montant de son résultat.
En effet PSA est un groupe entièrement privé qui n'a pas de
compte à rendre à l'État."Les marges de manoeuvre sont effectivement très
minces, surtout dans un contexte de retour à l'équilibre des finances
publiques", estime Éric Heyer, directeur adjoint du département analysé et
prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques.
De plus Francois hollande a affirmé : « Les affaires privées se règlent en privé. Et je l’ai dit à mes proches pour qu’ils acceptent scrupuleusement ce principe », a-t-il indiqué, en ajoutant que les Français « veulent que les choses soient claires, qu’il n’y ait aucune interférence » entre vie publique et vie privée. Il nous explique ainsi clairement qu'il n'a aucune marge de manoeuvre sur le plan de restructuration de PSA.
Pour le président, l'explication aux problèmes de PSA doit être recherchée du côté «des choix stratégiques qui n'ont pas été bons», «le souci de reporter des décisions difficiles» et «aussi des comportements d'actionnaires qui se sont distribué des dividendes». Pourtant il ne faut pas oublier de rappeler que l’État a reçu des dividende de Renault où il est l'actionnaire le plus important.
De plus Francois hollande a affirmé : « Les affaires privées se règlent en privé. Et je l’ai dit à mes proches pour qu’ils acceptent scrupuleusement ce principe », a-t-il indiqué, en ajoutant que les Français « veulent que les choses soient claires, qu’il n’y ait aucune interférence » entre vie publique et vie privée. Il nous explique ainsi clairement qu'il n'a aucune marge de manoeuvre sur le plan de restructuration de PSA.
Pour le président, l'explication aux problèmes de PSA doit être recherchée du côté «des choix stratégiques qui n'ont pas été bons», «le souci de reporter des décisions difficiles» et «aussi des comportements d'actionnaires qui se sont distribué des dividendes». Pourtant il ne faut pas oublier de rappeler que l’État a reçu des dividende de Renault où il est l'actionnaire le plus important.
"À très court terme l'État peut simplement essayer
d'obtenir des garanties sur le reclassement et la reconversion des
salariés", comme pour l'aciérie de Gandrange il y a quelques années,
explique E. M. Mouhoud, professeur à l'Université Paris-Dauphine.
Libellés :
actionnaire,
hollande,
plan,
PSA,
restructuration
Quand les gouvernements ont obligé les constructeurs à faire des erreurs stratégiques
Pour Aurélien Duthoit, les constructeurs automobiles
français, et en particulier PSA, paient des erreurs stratégiques qu'il paraît
difficile de réparer rapidement. Contrairement aux constructeurs allemands, ils
se sont concentrés sur les véhicules de milieu de gamme, un secteur dans lequel
le contrôle des coûts est déterminant, explique-t-il.
En effet alors qu’en Allemagne la TVA sur le secteur
automobile était de 15%, en France les voitures étaient considérées comme
produits de luxe et taxé à 33%. Ce qui a donc obligé les constructeurs français
à fabriquer des véhicules de milieux de gamme afin de pouvoir proposer des prix
accessibles. Maintenant on nous explique que c’était une erreur stratégique et
qu’il faut monter en gamme.
On peut estimer que les gouvernements de l’époque ont
participé au déclin du secteur automobile français. En effet une TVA trop
élevée exige de faire des concessions sur la gamme des véhicules.
Les Français vont devoir rembourser plusieurs milliards au fisc
Gilles Carrez, président (UMP) de la commission des Finances
de l'Assemblée nationale, estime « déloyale » la fiscalisation des heures
supplémentaires effectuées depuis le 1er janvier 2012 que vise un amendement
socialiste. « Cette décision est absolument déloyale envers les Français qui
ont effectuait des heures supplémentaires en début d’année et dont ils
pensaient légitimement qu’elles continueraient à être défiscalisées. La moindre
des choses eût été de prendre pour date d’application le 1er septembre, comme
c’est le cas pour le volet social du dispositif. »
C’est la première fois qu’une gouverne annonce une baisse
rétroactive des revenue pour 9.2 millions de français. Et c'est la 3ème annonce de rétroaction sur le porte-monnaie
des contribuables après la hausse des prix du gaz qui sera rétroactive depuis
octobre 2011. Au lieu de pouvoir dépenser cet argent afin de créer de la
richesse et des emplois les Français va devoir payer plus d’impôts.
La mesure de défiscalisation des heures supplémentaires a
apporté un gain moyen de près de 450 euros à 9,2 millions de salariés par an,
soit un gain de 42 euros par mois en moyenne.
Pourtant si un texte est adopté cet été, il s'agit de savoir
s'il s'appliquera à l'année fiscale 2012 ou à l'année fiscale 2013 en effet les
lois ne pouvant être rétroactives selon la constitution. Pourtant le gouvernent
est prêt à faire une entorse à la constitution.
Libellés :
1er janvier 2012,
constitution,
gouvernement,
heures supplémentaires,
impots,
principe,
retroactivité,
taxe
lundi 2 juillet 2012
Nouvelles dépenses en vue à la sécu
Alors que les français ont de plus en plus de mal à être prit en charge par la sécurité sociale, le gouvernement fait de nouveau cadeau.
La franchise médicale de 30 euros imposée en 2011 aux étrangers sans papiers bénéficiaires de l'aide médicale d'État (AME) va être prochainement supprimée, a annoncé lundi la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine. En 2011, l'AME a bénéficié à 220.000 personnes pour un coût global de 588 millions d'euros, contre 75 millions d'euros dans le budget 2000. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays.
A la différence de l'assuré social lambda, le bénéficiaire de l'AME n'a nul besoin d'obtenir une «entente préalable» avant d'engager des soins importants. Ainsi des femmes sans-papiers peuvent faire valoir leurs droits à des traitements d'aide médicale à la procréation. Chaque tentative de fécondation in vitro (FIV) coûtant entre 8000 et 10.000 euros.
Nécessaire, mais mal gérée. Telle est la conclusion de Claude Goasguen (UMP) et Christophe Sirugue (PS), les députés chargés d'évaluer le dispositif d'aide médicale de l'État (AME) qui fournit aux sans-papiers à faibles ressources une couverture médicale gratuite.
Pourtant pour les français lambda, les remboursements de la sécurité sociale ne cesse de baisser et cela n'est pas prêt de finir. En effet le trou de la sécu sera plus profond que prévu cette année. Il devrait atteindre 14,5 milliards, soit 700 millions de plus que le montant voté par les parlementaires.
La franchise médicale de 30 euros imposée en 2011 aux étrangers sans papiers bénéficiaires de l'aide médicale d'État (AME) va être prochainement supprimée, a annoncé lundi la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine. En 2011, l'AME a bénéficié à 220.000 personnes pour un coût global de 588 millions d'euros, contre 75 millions d'euros dans le budget 2000. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays.
A la différence de l'assuré social lambda, le bénéficiaire de l'AME n'a nul besoin d'obtenir une «entente préalable» avant d'engager des soins importants. Ainsi des femmes sans-papiers peuvent faire valoir leurs droits à des traitements d'aide médicale à la procréation. Chaque tentative de fécondation in vitro (FIV) coûtant entre 8000 et 10.000 euros.
Nécessaire, mais mal gérée. Telle est la conclusion de Claude Goasguen (UMP) et Christophe Sirugue (PS), les députés chargés d'évaluer le dispositif d'aide médicale de l'État (AME) qui fournit aux sans-papiers à faibles ressources une couverture médicale gratuite.
Pourtant pour les français lambda, les remboursements de la sécurité sociale ne cesse de baisser et cela n'est pas prêt de finir. En effet le trou de la sécu sera plus profond que prévu cette année. Il devrait atteindre 14,5 milliards, soit 700 millions de plus que le montant voté par les parlementaires.
Libellés :
franchise,
gouvernement,
Marisol Touraine,
médical,
sécurité sociales
Inscription à :
Articles (Atom)