jeudi 9 août 2012

Blocage des carburants, seul une baisse des taxes est possible

Si l’état met en place un blocage des prix sans baisser les taxes, il contraindrait les entreprises du secteur à vendre a perte. La loi française exige en outre, pour pouvoir appliquer un contrôle des prix, "une situation de crise, des circonstances exceptionnelles, une calamité publique ou une situation manifestement anormale du marché dans un secteur déterminé". Compte tenu des faibles marges, un blocage poserait alors des problèmes économiques et juridiques.

Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip) : «A partir du moment où les prix français seraient bloqués et à un cours qui serait inférieur au cours de Rotterdam, si le cours de Rotterdam venait à augmenter, qu'est ce que vous faites?», s'est inquiété le représentant du secteur pétrolier français.
La marge nette --c'est à dire le bénéfice final-- de tout le réseau de distribution de carburants, du stockage aux stations-service en passant par le transport, n'est que d'un centime d'euro par litre (pour un coût total d'environ huit à dix centimes), a-t-il assuré. Tout écart de prix supérieur à un centime entre les prix bloqués et les prix du marché contraindrait les distributeurs à vendre à perte. Seule une baisse des taxes est possible. Celles-ci représentent actuellement environ 60% du prix TTC de l'essence et 50% de celui du diesel.

Chaque présidents reçoit ses dictateurs


Après Nicolas Sarkozy qui a invité Kadhafi a l’Elysée, François hollande a invité lui le roi du Bahreïn. Le 23 juillet dernier, le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa Al-Khalifa, était reçu à Paris. La Garde Républicaine a salué le roi à sa descente d'avion, devant lequel un tapis rouge avait été dressé. Pourtant François Hollande avait affiché sa volonté de rompre avec ses prédécesseurs, promettant de « ne pas inviter les dictateurs à Paris ».

Mais en France, aucun journaliste n'avait été prévenu de la visite de ce souverain accusé d'avoir réprimé dans le sang un début de révolte en 2011. Après des troubles en partie violents en août et septembre 2010, des centaines de personnes ont été emprisonnées et certaines retenues dans une prison secrète et durement torturées. Bien que les prisonniers et prisonnières aient déposé plainte pour torture devant la justice, les autorités n’ont mené aucune enquête. L’accès aux prisonniers et prisonnières ainsi qu’à leurs avocats rendu très compliqué. Les sites web, les news-lettres et autres médias d’opposition ont été interdits. Le droit de réunion a été limité et les organisations des droits humains ont été muselées. La France avait d’ailleurs contribué à former les forces de l’ordre bahreïnies à la « gestion des foules ».

Pendant que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius rencontrait son homologue bahreïni et la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, recevait le conseiller du roi pour les affaires culturelles et scientifiques. Là encore, des rencontres très médiatisées à Bahreïn mais invisibles sur les sites des ministères français.  

Dans l'Hexagone, il a ensuite été annoncé un accord de coopération dans le domaine des droits de l'Homme et de la presse. Mais il a été oublié de parler d'un accord bien plus large portant notamment sur «une coopération militaire». Le député socialiste Pouria Amarshahi, également secrétaire national du PS en charge des droits de l'Homme, «désapprouve cette visite». «Je ne vois pas l'intérêt de cet accord avec ce pays. Je ne comprends ni l'objectif ni la finalité de cette coopération»

Les affaires des JO


Durant ces JO de Londres, certain jugement des arbitres ou comportement des athlètes remet en cause l’éthique de ces olympiades.

-          Ainsi : Philip Hindes, le démarreur britannique de la vitesse par équipes, a avoué avoir triché en tombant volontairement pendant les qualifications du tournoi des JO de Londres, après avoir pris un mauvais départ. Le jeune coureur, 19 ans, s'est exprimé après la finale remportée haut la main par le trio britannique sur le trio français. «Ma roue avant a glissé et je n'ai pas pris un départ optimal», «Quand un incident de ce genre survient, on a vite fait de perdre du temps.» Le coureur a évoqué, avec sincérité, un plan préparé : «On en avait discuté avant et on avait dit qu'il fallait tomber si ça se présentait. Je l'ai fait exprès pour obtenir un autre départ.» La délégation britannique a plaidé ensuite une mauvaise compréhension des propos de Hindes.


-          Lors des tournois de badminton, huit joueuses (4 paires du double dames, une représentant la Chine, une l'Indonésie et deux la Corée du sud), accusées de «ne pas avoir fait tout leur possible pour gagner» des matches de poule, mardi soir, et ont été exclues du tournoi olympique.

-          Le 4 août, le duo de rameurs britanniques obtient de redémarrer la finale du deux de couple messieurs après un incident technique. L'incident intervient à l'extrême limite des 100 premiers mètres de course, la zone où demander un deuxième départ est autorisé. Les autres rameurs ont poursuivi leurs efforts pendant 250 mètres, gaspillant beaucoup d'énergie, avant d'être arrêtés par les juges. La course est rejouée, et les Britanniques finissent second

Le 6 août, l'Espagne laisse filer son dernier match de poule contre le Brésil, encaissant un 14-0 dans les 6 dernières minutes, pour ne pas tomber dans la partie de tableau des Etats-Unis. La sélection espagnole se détache jusqu'à obtenir plus de dix points d'avance, mais encaisse un cinglant (31-16) dans le dernier quart-temps et perd le match (88-82).

-          Makhloufi avait été exclu lundi des JO par la Fédération internationale d'athlétisme  parce qu'il avait abandonné bien trop rapidement sa série du 800 m. il s'est rendu compte trop tard que sa fédération n'avait pas retiré son inscription pour le 800 m. Obligé de s'y rendre sous peine d'être disqualifié des Jeux, il a pris le départ de la course, avant de faire demi-tour, aller voir le concours de saut à la perche, puis finir en marchant. L'IAAF l’a réintégré lundi après-midi, sur la foi du certificat d'un médecin londonien qui faisait état d'une petite lésion ligamentaire à un genou pourtant Makhloufi franchir en vainqueur la ligne d'arrivée mardi soir du 1500 m.

Ce qui intrigue dans cette olympiade, c'est que la droiture exigée des athlètes semble à géométrie variable.

mercredi 8 août 2012

Fiscalité : Les héritiers de résidents suisses prié de quitté la France

En effet, en cas de décès d'une personne domiciliée en Suisse, ses légataires, s'ils vivent en France, seront imposés sur leur héritage par le fisc français dès janvier 2014. Alors que jusqu'à maintenant, ils dépendaient de la Suisse. 

En Suisse romande, où la majorité des 200.000 Français du pays sont installés, cela va de 0% à 7%, le maximum. La France, elle, taxe jusqu'à 45% la succession des descendants et jusqu'à 60% celle des héritiers sans lien de parenté. le fiscaliste Paul-André Roux : «Je conseillerai à mes clients de faire venir leurs enfants… Si eux aussi s'installent ici, ils ne paieront pas 1 franc d'impôt sur la succession».

D’ailleurs, cette nouvelle convention risque d’être contraire aux règles de l'OCDE qui déterminent la taxation des successions au domicile du défunt et non pas aux domiciles des héritiers.

Une liste des enfers fiscaux a été établit, si l’on parle de paradis fiscaux cela signifie que leur opposé existe. Et donc la France n’ayant pas réussi a être dans les premiers, elle préfère faire partie des seconds et se place d’ailleurs en très bonne position : elle est premiere d’apres un classement forbes asia. (Le magazine Forbes Asia publie tous les ans le “Tax Misery & Reform Index“.


mardi 7 août 2012

Avec Taubira, suppression des peines pour les délinquants

Afin de faire diminuer la surpopulation carcérale ; Christine Taubira propose tout simplement d’assouplir les peines. Le syndicat de policiers Alliance a dénoncé les propos de la ministre. «Comment pourra-t-on demander aux policiers qu'ils mènent des actions répressives contre des délinquants notoires si, dans le même temps, la justice annonce, d'ores et déjà, la plus grande clémence à leur égard?». La prochaine étape, légaliser la délinquance afin de pouvoir supprimer les prisons.

Les critique ne se sont pas fait attendre, "Mme Taubira défend une vision idéologique, passéiste et naïve d'une justice qui refuse toute place à la sanction", a tancé Eric Ciotti, secrétaire national de l'UMP chargé de la sécurité. "La justice est pour elle une notion à géométrie variable et la fermeté un concept étranger", a lancé de son coté l'ex-ministre UMP Brice Hortefeux. Le ministère de l'Intérieur ne souhaitait faire aucun commentaire, mais Matignon, à sa façon, apportait son soutien à Valls: «Pour les campements de Roms, les mots d'ordre sont: fermeté, légalité, dignité.»