L'origine des troubles semble être l'arrestation d'un homme ayant agressé un policier et tenté de l'étrangler lors du contrôle de sa femme intégralement voilée. La loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011, interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Elle punit l’infraction d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 € ou d’un stage de citoyenneté.
Malgré le discours de Valls qui souhaitait être intrigant : "S'en prendre aux forces de l'ordre, aux institutions, aux biens publics n'a aucun sens, ne règle aucun problème et est inadmissible." Mais ses actes sont à l'exact opposé et il donne raison au manifestant en effet le mari a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et sera convoqué devant un tribunal après l'été alors qu'il devait initialement être déféré au parquet dans la journée de samedi et être jugé en comparution immédiate. Ce renvoi ressemble à s'y méprendre à une décision politique afin de ne pas froisser les émeutiers qui pourraient prendre ombrage d'une justice faisant son travail.
Valls continue de cacher la vérité au Français, alors qu'il indique dimanche matin que les troubles ont prit fin :
"la mobilisation des forces de l'ordre dont la présence en nombre et la vigilance ont permis d'empêcher que de nouveaux troubles graves ne se produisent cette nuit à Trappes", Il parle désormais : «d'incidents qui ont émaillé la nuit".
Pourtant la vérité ne cadre pas avec ce qui nous est indiqué par le pouvoir ainsi malgré l'appel au calme des autorités et le renforcement du dispositif policier, des émeutes urbaines ont de nouveau eu lieu à Trappes dans la nuit de samedi à dimanche pour la 2e fois consécutive après celles de vendredi soir. Les policiers ont procédé à quatre nouvelles interpellations
Selon les syndicats de police, une cinquantaine de personnes ont participé à ces affrontements contre les forces de l'ordre. Interrogé sur BFM TV, David Callu, du SGP Police, a aussi affirmé que des heurts se sont produits dans les villes voisines, notamment Élancourt et Guyancourt.
Si pour des émeutes urbaines, le pouvoir indique des incidents qui ont émaillé la nuit, on comprend mieux que les dizaines de pillards de Bretigny soient assimilés à des actes isolés. À Trappes, on voit bien qu'on tente d'affaiblir la portée d'événements d'une extrême gravité, à Brétigny, on est face à une entreprise de dissimulation d'État.
Mise a jour du 22/07/2013 : Malgré des actes d'une grande gravité, les émeutiers ont eu des peines légères et certain vont également beneficier d'amenagement de peine. Ils étaient six à avoir été interpellés dimanche à la suite des violences qui ont secoué la ville de Trappes depuis vendredi. L'un d'entre eux a été relâché et un autre a été libéré sous contrôle judiciaire en attente d'un procès en septembre.
Seulement trois l'ont été jugés aujourd'hui et un seul a été condamné mais malgré la réquisition du parquet, il n'a pas été incarcéré à l'audience.
Il sera convoqué par un juge pour un aménagement de peine, a précisé la
présidente à l'audience. Pourtant il avait déjà subit 2 condamnations par le passé pour escroquerie et conduite sans permis. Un seul émeutier a été condamné avec mandat de dépôt, condamné à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt, il a déjà été condamné à trois reprises dans le passé pour violences aggravées.