dimanche 21 juillet 2013

Émeutes urbaine à trappes

Dans la nuit de vendredi, des émeutiers ont fait le siège du commissariat de la ville. Alors que la foule avait atteint environ 250 personnes devant le bâtiment et 400 au total dans le quartier. les manifestants ont lancé des pierres, mis en place de tir de mortiers et de fusées contre les forces de l'ordre, incendié poubelles et voitures, vandalisé des abribus. Les forces de l'ordre ont répondu par des tirs de grenades de dispersion ainsi que des jets de gaz lacrymogène. Quatre policiers ont été blessés ainsi qu'un jeune de 14 ans blessé à l'oeil lors de ces violences et six manifestants a été interpellé, dont l'un a été remis en liberté samedi.
L'origine des troubles semble être l'arrestation d'un homme ayant agressé un policier et tenté de l'étrangler lors du contrôle de sa femme intégralement voilée. La loi sur le port du voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011, interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Elle punit l’infraction d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 € ou d’un stage de citoyenneté.
Malgré le discours de Valls qui souhaitait être intrigant : "S'en prendre aux forces de l'ordre, aux institutions, aux biens publics n'a aucun sens, ne règle aucun problème et est inadmissible." Mais ses actes sont à l'exact opposé et il donne raison au manifestant en effet le mari a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et sera convoqué devant un tribunal après l'été alors qu'il devait initialement être déféré au parquet dans la journée de samedi et être jugé en comparution immédiate. Ce renvoi ressemble à s'y méprendre à une décision politique afin de ne pas froisser les émeutiers qui pourraient prendre ombrage d'une justice faisant son travail.

Valls continue de cacher la vérité au Français, alors qu'il indique dimanche matin que les troubles ont prit fin :
"la mobilisation des forces de l'ordre dont la présence en nombre et la vigilance ont permis d'empêcher que de nouveaux troubles graves ne se produisent cette nuit à Trappes", Il parle désormais : «d'incidents qui ont émaillé la nuit".

Pourtant la vérité ne cadre pas avec ce qui nous est indiqué par le pouvoir ainsi malgré l'appel au calme des autorités et le renforcement du dispositif policier, des émeutes urbaines ont de nouveau eu lieu à Trappes dans la nuit de samedi à dimanche pour la 2e fois consécutive après celles de vendredi soir. Les policiers ont procédé à quatre nouvelles interpellations
Selon les syndicats de police, une cinquantaine de personnes ont participé à ces affrontements contre les forces de l'ordre. Interrogé sur BFM TV, David Callu, du SGP Police, a aussi affirmé que des heurts se sont produits dans les villes voisines, notamment Élancourt et Guyancourt.
Si pour des émeutes urbaines, le pouvoir indique des incidents qui ont émaillé la nuit, on comprend mieux que les dizaines de pillards de Bretigny soient assimilés à des actes isolés. À Trappes, on voit bien qu'on tente d'affaiblir la portée d'événements d'une extrême gravité, à Brétigny, on est face à une entreprise de dissimulation d'État.


Mise a jour du 22/07/2013 : Malgré des actes d'une grande gravité, les émeutiers ont eu des peines légères et certain vont également beneficier d'amenagement de peine. Ils étaient six à avoir été interpellés dimanche à la suite des violences qui ont secoué la ville de Trappes depuis vendredi. L'un d'entre eux a été relâché et un autre a été libéré sous contrôle judiciaire en attente d'un procès en septembre.
Seulement trois l'ont été jugés aujourd'hui et un seul a été condamné mais malgré la réquisition du parquet, il n'a pas été incarcéré à l'audience. Il sera convoqué par un juge pour un aménagement de peine, a précisé la présidente à l'audience. Pourtant il avait déjà subit 2 condamnations par le passé pour escroquerie et conduite sans permis. Un seul émeutier a été condamné avec mandat de dépôt, condamné à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt, il a déjà été condamné à trois reprises dans le passé pour violences aggravées.

jeudi 18 juillet 2013

Quand le gouvernement couvre des pillards

Suite au tragique déraillement de train qui a eu lieu vendredi 12 juillet à Bretigny, faisant au moins six morts et des dizaines de blessés, et alors que les équipes de secours commençaient à intervenir, une bande de jeunes a-t-elle caillassé policiers, pompiers et ambulanciers, et pillait les victimes.

Ainsi vendredi soir Nathalie Michel, du syndicat policier Alliance indique à la presse : «A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres. De là nos collègues chassent les individus, et, derrière, les individus ripostent en caillassant nos collègues, et les collègues pompiers. C'est honteux. C'est inqualifiable, c'est monstrueux.». le député PS Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne, confirme des vols et le monde évoque des témoins ayant vu «une trentaine de jeunes venus des environs» tenter de volet «des effets des victimes, sacs, portables ou autres», avant d'être évacués par les CRS. Les échauffourées se seraient poursuivies encore quelque temps, avant de s'apaiser. Il y avait ainsi près d'une centaine de policiers, dont une demi-compagnie de CRS et 25 équipages de gardiens spécialement dévolus au maintien de l'ordre.
Le reporter de France 2 Hugo Clément tweetait que les policiers sur le terrain confirmaient des vols sur des victimes et le journaliste du Parisien Florian Loisy a confirmé sur Twitter avoir vu le caillassage avoir lieu.
Le délégué général de l’UMP, Éric Ciotti a dénoncé «des agressions barbares» contre les victimes et les secouristes, tandis que le député UMP Lionnel Luca s’en prenait sur Twitter à «des attitudes scandaleuses de voyous charognards». Le FN a pointé des «comportements abjects et immoraux».

Pourtant très rapidement le gouvernement tente de marginaliser les incidents d'après le sous-préfet d'Étampes Ghyslain Chatel, on n'a pas jeté de projectiles sur les secours, à l'exception d'un camion de pompiers qui pourrait avoir été visé mais n'aurait pas été touché. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier tente de tout effacer toute trace d'incidents et il indique seulement que des pompiers ont «par petits groupes, été accueillis de façon un peu rude». La mairie PS de la ville qualifie pour sa part le pillage comme une «d’information non fondé». Lors du 14 juillet, François hollande fait seulement état de tension et réfute le pillage et le caillassage. Les autorités avaient seulement reconnu qu'un urgentiste du SAMU s'était fait voler son portable. Cinq personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées. Pourtant l'un d'eux a été désigné comme l'auteur du vol du téléphone par sa victime. Il a été de plus retrouvé dans le téléphone d'un des suspects des SMS du type : « T’as trouvé quoi dans les bagages . »

Pourtant dans le rapport que s'est procuré le point, la version officielle véhiculée par les autorités est mise à mal. Dans le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité, il y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Une page est consacrée à l'opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de le CRS 37-Strasbourg venue du cantonnement de Meaux. Le compte rendu est sans ambiguïté. "À leur arrivée, les effectifs de le CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles", note la synthèse de la DCCRS.
Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du SAMU et parle membres du gouvernement. Le rapport de la DCCRS va encore plus loin : "certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes.", "Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l'accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités . La note indique ainsi qu'un dispositif de sécurité très important a dû être déployé pour assurer des escortes d'ambulances afin de protéger les secours.
Un équipage motocycliste de le CRS autoroutière Sud-Ile-de-France était également réquisitionnée.. Par ailleurs, deux autres sections de la compagnie 37, employées sur le département de la Seine-et-Marne ainsi que les fonctionnaires de le CRS 51-Orléans, utilisées sur le département de la Seine-Saint-Denis étaient appelées en renfort.

la synthèse de la DCCRS semble bel et bien donner raison au syndicat Alliance qui avait indiquait des scènes de pillage après la catastrophe.

Mise a jour du 19/07/2013 : Alors que le gouvernement affirmait qu'une seule plainte avait été déposé pour vol par un secouriste, le parquet d’Évry remet en cause les informations du gouvernement et annonce que 4 plaintes ont déjà été déposé pour vol. La thèse de la malveillance revient d'ailleurs à grand pas suite a un autre déraillement de train le même jour en haute Vienne dans des circonstances similaire. La locomotive a déraillé suite a une éclisse déboulonné.


Le PS fait pression sur la commission d'enquête

Alors que la commission d'enquête sur la gestion par le gouvernement de l'affaire Cahuzac a fini les auditions de 3 ministres du gouvernement, Georges Fenech député UMP estime que "les députés socialistes ont souvent volé au secours des personnes auditionnées".
Charles de Courson, président UDI (centre) de la commission a affirmé mercredi détenir "les preuves" que le président François Hollande était "parfaitement informé" du comportement fiscal du ministre incriminé. "Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé".
 - l'ex-maire RPR de Villeneuve-sur-Lot qui détenait l'enregistrement "a informé le directeur adjoint du cabinet du président le 15 décembre, qui est immédiatement allé voir le secrétaire général de l'Élysée, et tous les deux, ils sont allés voir le président dans son bureau".
-"Le 18, Edwy Plenel informe l'Élysée qu'ils ont toutes les preuves", a-t-il ajouté.
-Le député rappelle également que d'après Edwy Plenel, Jean-Pierre Mignard, l'avocat de Mediapart, aurait informé le président de la République autour du 4 décembre";
De fait, a-t-il indiqué, "je dis que le président, entre le 4 et le 18 décembre, a l'ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse existent".
- Le 16 janvier, une réunion au sommet a bien eu lieu à l'Élysée, en présence de Pierre Moscovici, François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Jérôme Cahuzac lui-même alors que le gouvernement affirme avoir mis en place une muraille de chine dès le 10 décembre autour de Jérôme Cahuzac pour le tenir à l'écart des développements concernant les investigations sur son compte le député estime donc que "en l'état actuel" des travaux de la commission, "on peut dire que la réponse qu'ont faite le Premier ministre et le président et Pierre Moscovici à cette affaire n'était pas adaptée", a-t-il poursuivi au lendemain de l'audition de trois ministres; dont celui de l'économie et Finances.
Revenant sur l'audition de Pierre Moscovici, Charles de Courson a jugé qu'elle avait été "la plus intéressante". "Il nous a dit (...) qu'il y a bien eu une réunion le 16 janvier à l'Élysée suite à un conseil des ministres, entre quatre personnes : le président de la République, le Premier ministre, lui-même - Pierre Moscovici - et Jérôme Cahuzac", a-t-il relaté, qualifiant d'"incroyable" la présence du ministre incriminé.
Dans un entretien au Figaro de jeudi il souligne l'"incompétence" du ministre de l'Économie et des Finances.
"Pierre Moscovici n'a cessé de nous dire : Je n'ai jamais été complice, et les services fiscaux ont été exemplaires. Ce qui n'est pas exact. Il dit qu'on l'accuse d'incompétence. Eh bien, oui", dit-il, pointant la saisine des autorités suisses sur un possible compte caché de l'ex-ministre du Budget. "On connaissait l'implication de la banque Reyl depuis un article du journal suisse Le Temps du 13 décembre. Pourquoi n'avoir saisi les autorités suisses que sur UBS ?" s'interroge-il.

Selon Bercy le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, écrira "très rapidement" une lettre ouverte au président de la commission d'enquête parlementaire sur Cahuzac, alors que c'est en partie sur son action que la commission enquête. De même Najat Vallaud-Belkacem fait également pression pour que personne ne remette en cause l'action du chef de l'État et elle estime que son action ne doit pas faire l'objet d'une enquête par la commission. Bruno le Roux, chef de file des députés PS, a accusé Charles de Courson de "dire des choses très graves". Pour le député socialiste de Seine-Saint-Denis, "la droite qui est habituée aux intimidations, (...) aux dissimulations, n'a rien trouvé dans ce dossier et, à la fin, en est à la mise en cause du président de la République et du Premier ministre". L'entourage de François Hollande s'est employé de son côté à minimiser la portée des attaques de Charles de Courson. "C'est une histoire montée par la droite en pleine torpeur estivale".

vendredi 5 juillet 2013

Augmentation d'impôt en France pour financer la Tunisie

Alors que François Hollande a entamé vendredi sa visite officielle en Tunisie, le président a salué un pays qui a "montré l'exemple". Pourtant deux ans après la révolution du Printemps arabe, le respect des droits de l'Homme  en Tunisie continue d’inquiété : « Il y a un retour de la répression policière et de la torture, nous ne voulons pas penser que c’est une politique d’État mais on a de forts soupçons, même pour la justice, on est dans une opacité. ».  Des procès politiques sont également dénoncés. Comme le cas d'Ayoub Messaoudi, ex-conseiller du chef de l'État. Il a écopé de 10 mois de prison avec sursis, officiellement pour avoir critiqué des hauts gradés de l'armée.
On comprend cependant que François hollande ne soit pas très virulent à l'encontre du gouvernement Tunisie puisque certaine atteinte au droit de l'homme que l'on pourrait reprocher à la Tunisie ont également lieu en France : « l’usage excessif de la violence par la police contre les manifestants », « les entraves à la liberté d’expression imposées par les autorités ». Sondes Garbouj (responsable de la section tunisienne d’Amnesty International) , a indiqué qu’en ce qui concerne la Tunisie la liberté d’expression est le domaine dans lequel il y aurait : « le plus de cas de violations des droits de l’Homme. La France a d'ailleurs été rappelé a l'ordre au même titre que la Turquie  par l'assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour ses «recours excessifs à la force».

Durant sa visite, alors que la situation économique française est au plus mal et que la dette se monte a plus de 90% du PIB, il annonce des dons et des prêts de 500 millions d'euros l'année prochaine pour supporter la transition», ainsi que le transfert de 60 millions d'euros de dette en investissements». Afin de financer ses nouvelles dépense, les français ont eu l'immense joie de voir le gèle du barème d'imposition et un certain nombre d’impôt divers. Ceux alors que la dette tunisienne représente seulement 52% de son PIB, soit 40% de moins que la France

mardi 2 juillet 2013

Hollande se separe des verts

Mardi 2 juillet, Delphine Batho ministre de l’économie a été limogé pour avoir exprimé sa colère suite a l'annonce d'un budget en baisse. Avec une baisse de 7% de ses crédits, le ministère de l'Ecologie est l'un des plus sévèrement touchés par les économies que le gouvernement compte réaliser l'an prochain.  elle avait ainsi déclaré sur RTL ce matin : Le budget est mauvais". Elle est remplacé par M. Philippe Martin député PS du Gers, membre de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire à l'Assemblée nationale.
François hollande essaye ainsi de se séparer de son alliance avec les verts. Le chef du groupe socialiste au sénat Jean-Vincent Placé a estimé mardi que son parti n'était "pas loin de la sortie" du gouvernement"Il est clair que, pour les écologistes, il est impossible de voter un budget où l'écologie baisse autant", a déclaré Jean-Vincent Placé. "Là, on n'est pas loin de la sortie". Pascal Canfin (ministre du Développement), Cécile Duflot (ministre du Logement) et Pascal Durand (secrétaire national d'EELV) feront ce soir "l'analyse politique de la situation"Noël Mamère propose une "réunion de crise" d'EELV sur le maintien de la participation du mouvement au gouvernement. Il n'est cependant pas sur que Cécile Duflot quitte d'elle même le gouvernement au vu du salaire et des avantages particulièrement attractif de la fonction. En attendant les français vont payer deux ministres durant 6 mois après avoir payé le salaire de deux ministres du budget. Alors que le budget de l’État est en très fort déficit et que seul 100 millions d'euros de baisse de dépense sont prévu pour 2014.

C'est la première fois sous le quinquennat Hollande que Matignon annonce publiquement la «convocation» d'un ministre dont les propos sont critiques vis-à-vis du gouvernement.
Bizarrement le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui, à plusieurs reprises, avait marqué sa différence avec le chef du gouvernement et qui s’était d'ailleurs permit de l'insulter : "Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes", n'avait jamais été «recadré».