samedi 28 décembre 2013

Malgré la manipulation, le chômage continu d'augmenter

Échec de la politique du gouvernement, alors qu'à son arrivée au pouvoir François hollande promettait d'inverser la courbe du chômage en moins d'un an, la date a été repoussé à de nombreuses reprises et la dernière promesse en date le promettait pour avant la fin 2013. Jeudi les chiffres du chômage ont été publié et la situation est particulièrement préoccupante, il y a eu plus de 17500 chômeurs supplémentaires en catégorie A. Pourtant le gouvernement à utiliser tous les leviers à sa disposition pour faire baisser ce chiffre. Ainsi sur l'année 2013 plus de 100 0 00 contrats aidés, en direction des jeunes, et financé par le déficit sont venu s'ajouter aux centaines de milliers d'emplois aidés déjà en place. Pourtant le chômage des jeunes a tout de même augmenté sur un an avec plus de 537 000 jeunes au chômage fin 2013 (sans compter ceux ayant terminé leur étude mais ne rentrant pas dans les chiffres du chômage).
Autre point alarmant c'est la durée du chômage qui continue d'augmenter malgré les radiations administratives et suppression pour défaut d'actualisation qui s'est accéléré en novembre avec un bond de plus de 16 000 personnes par rapport au mois d'octobre.
Ainsi en novembre plus de 302 500 personnes ont été radiés des listes (soit 61,9 % du total) pour un motif autre que reprise d'emploi, stage, maladie, retraite, maternité.

Demandeurs d'emploi par catégories :
A : 3 293 000 +0,5 % ( + 5,6 % sur 1 an )
B : 640 400 -3,1 % ( + 4,2 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures
C : 942 700 -0,4% ( + 8,2 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures
D : 281 700 +0,9 % ( + 6,3 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc
E : 378 200 +3,1% ( + 5,6 % sur 1 an ) contrats aidés etc
TOTAL : 5 536 000 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,9 % sur 1 an, soit 7 100 chômeurs de + par rapport à Octobre. En comptant les dom-tom le chiffre est encore plus effrayant et s'approche des 6 millions de chomeur :  TOTAL, dom-tom compris : 5 972 100

Rapport de la Dares

Pourtant alors que les chiffres sont catastrophiques et continus à augmenter et ceux malgré une explosion des radiations, François Hollande s’empresse de réagir à la publication des chiffres de novembre, à savoir de la hausse de 0.5 % du chômage, en déclarant "l'inversion de la courbe du chômage est bel et bien engagée".
Au gouvernement tout le monde se félicite et parle de l'inversion de la courbe. Michel Sapin s’est félicité, en trouvant la statistique qui lui plaisait le plus pour annoncer une baisse du chômage.
le secteur marchand ne parvient plus à recruter et seules les collectivités publiques et les associations y parviennent, c’est-à-dire que les emplois aidés sont la seule ressource du gouvernement en matière de chômage. Pour les emplois d’avenir le coût moyen est d’environ 11 000 euros par an pour les contribuables, d’après l’Institut de l’entreprise. le dispositif coûtera en année pleine plus de 3,5 milliards d’euros et ceux de façon récurrente.
Pour 2013, le Président est comptable d’une hausse de 5.6 % du chômage, soit 176 000 chômeurs de plus sur la seule catégorie A. alors qu'aux États Unis il a baissé de 30 % en 3 ans. Mais sans les emplois d'avenir payé par le déficit, le chômage aurait augmenté de 300 000 personnes en catégorie A sur l'année 2013.
Depuis son arrivée au pouvoir pas loin d'un million de personnes (toutes catégories confondues) sont venu s'ajouter au chiffre du chômage.

Mise a jour 29/12/2013
Francois hollande malgré les chiffres chomage reste dans le déni

mardi 17 décembre 2013

Apres une tentative de meurtre ils sont laissé en liberté

Jeudi, vers 20 heures, à la station La Motte-Piquet-Grenelle à Paris . Deux jeunes hommes de 17 ans, après avoir volé le téléphone portable d'un usager, l'ont violenté quand ce dernier s'est défendu et a demandé la restitution de son téléphone. L'un des deux voleurs a alors poussé la victime sur les voies du métro. La victime a été hissée sur le quai in extremis par un policier qui n'était pas en service et qui a assisté à la scène. A quel seconde prêt la victime n'en aurait pas réchapper.
Sur les indications de la victime transmises par le policier hors service, les deux agresseurs, deux mineurs de 17 ans, sont interpellés dans le XVe arrondissement peu de temps après les faits. L'un des deux a reconnu être l'auteur du vol mais son complice réfute avoir volontairement poussé la victime sur les quais, ce que contredisent les enregistrements de vidéo-surveillance.
Pourtant malgré malgré la gravité des faits, les deux jeune ont été laissé en liberté en attendant leur convocation au tribunal pour mineure fin janvier. La justice préfère mettre en garde a vue des manifestant pacifique et laisser en liberté des personnes ayant tenté de tuer pour un téléphone portable. « La tentative est constituée dès lors que, manifestée par un commencement d’exécution, elle n’a été suspendue, ou n’a manqué son effet qu’en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur ». Ils ont préfère laisser leur victime mourir écraser par un métro plutôt que de lui venir en aide. Le meurtre a échoué pour des raisons indépendante de la volonté de ses deux criminel.

La tentative de meurtre est une infraction particulière qui s’exclut des autres catégories de tentatives. En effet, l’article 239 du Code Criminel est celui qui régit spécifiquement la tentative de meurtre en y énonçant les différentes peines. Ainsi, quiconque tentant de commettre un meurtre sera reconnu coupable d’un acte criminel passible de l’emprisonnement à perpétuité. Lorsque le meurtre intervient en même temps qu’un autre crime cela constitue une circonstance aggravante le complice d’un meurtre ou d’une tentative de meurtre encourt les mêmes peines que l’auteur principal.

Les déposants nouvelle cible de l'UE et des gouvernants

Après la ponction des épargnants chypriotes en début d'année (n'ayant pas été approuvé par le parlement chypriote mais imposé par les ministres de l’économie de l'UE) et la proposition du FMI d'une super-taxe de 10% sur le patrimoine, l'Europe vient d'entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L'accord, scellé mercredi 11 décembre est passé totalement inaperçue. L'accord ne semble pas intéresser grand monde.
 Quand on sait que disposer d'un compte en banque est obligatoire pour recevoir son salaire qui doit obligatoirement être payé par chèque ou virement bancaire ou postal lorsque son montant excède 1 500 euros nets par mois. de plus sans compte en banque, il faudra tirer un trait sur les prestations sociales.
l’insolvabilité des gouvernements met les banques en faillite, tandis que l’insolvabilité des banques, par le transfert des dettes et le soutien apporté mettent les gouvernements en faillite également. Au lieu de s'attaquer à la racine du mal représenté par la gabegie des gouvernants qui ont pour seul objectif de garder leur place lors des élections suivantes. il préfère s'attaquer au dépôts qui sont nettement plus facile à récupérer.
Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs (autrement dit les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l'on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire. Le statut des dépôts a été modifié et les somme sont désormais considérés comme un prêt a la banque. Cet argent ne lui appartient plus dès lors qu’il l’a mis en banque, son statut est celui de créancier de la banque. À son insu, en fait il est préteur de la banque.
En décrétant la fin des bailout (refinancement assuré par des fonds extérieurs à la banque), on signifie que les États ne seront plus responsables des dettes des banques. Le tour de passe-passe consiste à dire : avant c’étaient les contribuables qui payaient, maintenant ce sera plus juste puisque ce seront les détenteurs de comptes bancaires mais problème les deux populations sont les mêmes
Cela pose de plus un certain nombre de questions, notamment sur la légitimité même de la décision qui a été faite par des personnes n'ayant jamais été élu par les citoyens européens. De plus de nombreuses questions se posent sur la transparence de la gestion des banques pour les épargnants (préteurs). Les informations disponibles pour les clients sont souvent très compliquées à décrypter pour juger de la santé financière de leur établissement bancaire. En outre, cela assure les banques de ne pas faire faillite, ce qui pourrait les inciter à être moins prudentes sur les marchés.
Il faudra comme dans le cas de Chypre prendre des mesures autoritaires qui créeront un climat de panique qui rejaillira sur tout, la situation bancaire, les marchés, les dépenses du public. Il faudra, bien entendu, instaurer un contrôle des mouvements de capitaux, limiter les retraits, stopper les virements électroniques. Il faudra bloquer l'ensemble de l'économie et laisser les individus se débrouiller seul avec un risque d'une explosion du chômage, de la violence, des inégalités.

lundi 16 décembre 2013

Vitesse sur le péripherique : le gouvernement se frotte les mains

En 2014, la limitation de la vitesse à 70 km/h sur le périphérique sera un fait bien réel. Le Conseil d’État y travaille déjà pour mettre le texte en forme, le grand cercle bitumé de la capitale va devoir ralentir son allure. De 80 km/h, il passera, au lendemain du réveillon, à 70 km/h.
Elle est un motif de satisfaction pour l’actuel maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui réclamait cette baisse de longue date pour dit-il, réduire la pollution, diminuer les nuisances sonores et améliorer la sécurité routière.
Concernant la sécurité routière, la Ligue contre la violence routière minimise l’impact de la mesure : « Il n’y aura pas de répercussion majeure sur l’accidentalité (...) avec la mise en place des radars, on est passé de 15 morts à 2 ou 3 tués par an », affirme sa porte-parole, Chantal Perrichon. Elle assure d'ailleurs que "le périphérique est maintenant une voie sûre"

Coté pollution pas de grand changement non plus : "il restera très limité, met en garde Aurélie Fritz d'Airparif, interviewée par metronews. Cela entraînera une baisse de l'ordre de 5% maximum de la pollution atmosphérique". Par contre la mise au rébus des vieux bus diesel de la RATP est repoussé a 2015.
ce n'est qu'une "mesure de façade" pour l'Automobile Club qui s'y oppose. "Cette mesure est uniquement politique", considère Simon Midal, président délégué pour l'Ile-de-France. Selon lui, la nouvelle limitation n'aura aucun impact sur le trafic non plus, la vitesse réelle des automobilistes sur le périphérique étant déjà bien en deçà des 80 km/h en période de pointe. Quant au volet sonore, la réduction de 10 km/h équivaut à une baisse du niveau sonore pour les riverains de 0,5 à 1 décibel en journée et de 1,5 décibel la nuit. "Une baisse à peine perceptible", prévient Julie Nauvion, présidente de Bruitparif. Pour 40 millions d'automobilistes la solution consiste a faire usage d'un enrobé acoustique sur le périphérique qui "permettrait de réduire de 9 décibels la pollution sonore" et de lutter contre les véhicules trafiqués émettant des bruits assourdissants.

Par contre au niveau des flash de radar sur les faible excès de vitesse, le gouvernement s'attend a une très forte hausse des rentrés d'argent après l'application de la mesure, une baisse des limitations de vitesse occasionne une explosion des PV d’excès de vitesse. Pourtant selon un rapport du ministère de l’Intérieur, en 2012, « 93,5% des excès de vitesse sont inférieurs à 20 km/h. Les automobilistes sont donc, dans leur très grande majorité, respectueux des limitations de vitesse, et lorsqu’ils les dépassent, c’est  par faible amplitude. Pierre Chasseray, porte-parole de 40 millions d'automobilistes indique : "C'est une bonne nouvelle pour les radars, mais c'est tout"
Le gouvernement ne cherche par contre pas a lutter contre les véritable danger de la route : selon l’association Prévention routière, la présence d’un obstacle fixe (arbre, véhicule en stationnement, glissières, mur, poteau, panneau de signalisation, bordure de trottoir, fossé, etc…) engendre de très nombreux accidents. Ce facteur intervient « pour les accidents occasionnant 36,5% des tués. »
Ainsi il n'est pas rare de voir a paris de nombreux véhicules en stationnement dangereux dans des virages, au milieux de ronds point, dans des intersections sans que cela ne dérange les pouvoirs publique.

Rapport sur l'integration : Matignon attaque la droite

Après avoir salué la qualité des travaux de ces « experts » et publié sur le site internet de Matignon l’intégralité de ces rapports, le Premier ministre tente une manœuvre de dissimulation. À l'origine de ces propositions en rupture totale avec la tradition française en matière d'intégration, le directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault Christophe Chantepy et son adjointe Camille Putois.
Ce document explosif, qui plaide notamment pour la remise en cause de l'interdiction du voile à l'école, avait été mis en ligne sur le site de Matignon le 13 novembre. Jean-Marc Ayrault avait alors loué «la grande qualité» des travaux réalisés par les quelque 250 universitaires, sociologues, syndicalistes et chercheurs ayant participé à l'élaboration du document au travers du soutien de pas moins de 10 ministères. ce sont des "personnalités qualifiées", qui auraient rédiger le rapport : Terra Nova, la Fondation Jean Jaurès ...
 Le premier ministre avait également indiqué que ce rapport servirait de «base au travail (…) pour définir les grands axes de la nouvelle politique d'intégration de notre pays».

Il a supprimé durant le week-end les rapports de son site internet. Il a indiqué aujourd'hui "Mon engagement n'est pas de commenter tel ou tel rapport, telle ou telle polémique, c'est d'agir pour la France", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Alger. Il n'avait pourtant pas hesiter a feliciter la qualité de ce rapport et le presenter comme la base du travail du gouvernement.
Mais cela ne signifie pas qu'il renonce a s'appuyer sur ces travaux, ainsi Ségolène Royal ne critique pas le rapport en lui même mais : "C'est la méthode qui a surpris". De même nombre de sénateur de gauche ne remette pas en cause le rapport mais préfère attaquer le journal qui a soulever son  danger pour l’intégrité de la république.

Dans le rapport, comme l'a souligné une spécialiste de l'intégration dans le Figaro, le mot "devoir" est cité treize fois. Le mot "droit" est cité, lui, 440 fois. Quand on parle d'intégration, les "droits" et les "devoirs", devraient être sur le même plan.
Le rapport préconise l’abandon de l’intégration : ce mot et sa mise en pratique sont en effet jugés discriminants. Il propose notamment une journée de commémoration sur les apports de ces migrations et la création d'un "musée des colonisations".
Le rapport demande que le port du voile soit autorisé à l’école alors que dans de nombreux pays les femmes qui oseraient refuser cet abaissement et cette humiliation sont fouettées, emprisonnées, parfois lynchées.
Il prône un travail de remise à plat de l'histoire de la France qui contiendrai a leur yeux trop de personnalité "Blanche et Hétérosexuel", il est ainsi écrit : « L’histoire enseignée se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des « grands hommes » mâles, blancs et hétérosexuels ». « En voulant réécrire l’Histoire de France pour effacer les grandes figures de notre patrimoine national, la gauche mutile les racines de notre pays. Notre Histoire millénaire ne doit pas devenir un objet de clientélisme politique » indique le député de Vendée Yannick MOREAU

Le rapport souhaite également valoriser l'enseignement de l'arabe et des langues africaine en l'introduisant dans les meilleurs écoles et lycées". Le français deviendrait ainsi une langue parmi d’autres. Concernant la partie social,  le rapport dénonce certaines prestations", comme l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou le RSA qui "ne sont servis aux assurés ressortissants étrangers que s'ils justifient d'un séjour régulier de 5 ans au moins. il est aussi suggéré de créer un délit de "harcèlement racial" et souhaite étudier "le recours à la sanction".

Le rapport sur le site de l'UNI

vendredi 13 décembre 2013

Individualisation de l’impôt : la folie fiscale frappe encore


Dans un rapport remis à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, l'économiste Séverine Lemière suggère d'étudier l'hypothèse d'une individualisation de l'impôt sur le revenu des couples mariés et pacsés.
De telles mesures rapporteraient gros à l’État : le gain lié à une disparition du quotient conjugal est évalué à 3,7 milliards d'euros, selon Séverine Lemière, qui s'appuie sur plusieurs études sur le sujet.
Mais l'impact sur les finances des couples mariés ou pacsés serait très important. Selon des estimations d'Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, relayées par ce rapport, une suppression du quotient conjugal alourdirait de 100 euros par mois l'impôt d'un couple bi-actif, et de 257 euros par mois celle d'un couple mono-actif. Le paiement de l'impôt sur une base individuelle, via la suppression du quotient conjugal- augmenterait l'impôt de 60% des couples mariés ou pacsés.
Par exemple un couple qui gagne, à deux, 3000 euros par mois paiera pour une part 5234 euros, et pour deux parts 2362 euros. Pour un couple à 10 000 euros par mois cela fera pour une part 35 842 euros pour une part et 24 867 euros pour deux parts.  C’est donc le couple le plus modeste qui subit de plein fouet cette nouvelle hausse de la fiscalité avec le montant de l'impôt qui fait plus que doubler.
Le message que le gouvernement veut faire passer est : "je vous fais payer plus que ce vous devriez, mais c'est pour vous obliger à changer de comportement." Le gouvernement souhaite fiscaliser les choix de vie personnel des individus. Le gouvernement et Najat Vallaud-Belkacem  considèrent qu’une femme qui choisit de travailler à temps partielle ou pire d’arrêter de travaillé serait sous la coupe de son mari et exploité par celui-ci. Ils estiment qu’une femme en couple ne peut discuter avec son mari pour prendre une décision. En France, toutes les femmes seraient sous la coupe d’un mari qui les oblige à quitter leur travail et elles n’auraient pas la capacité de faire des choix et de choisir en toute responsabilité.

Elle explique que pour les emplois d’avenir son ministère a veillé « aux objectifs sexués » qui sont mis en place, ce qui pourrait vouloir dire qu’il y aura donc des emplois d’avenirs réservés aux femmes pour des raisons de quota et non par rapport a leur compétence.
De plus au vue des théories économique du gouvernement qui considère que le marché du travail est un gâteau à partager (mise en place des 35 heures afin de faire diminuer le chômage), il faut aussi admettre que pousser des personnes à chercher du travail alors qu’elles n’en avaient pas forcément envie est une catastrophe.
Enfin la comparaison faite par la ministre se base sur une manipulation « Seuls trois pays dans l’OCDE pratiquent la familiarisation obligatoire de l’impôt sur le revenu : la France, le Portugal et le Luxembourg. » Elle oublie ainsi de préciser que dans la majorité des autres pays, on a le choix entre être imposé en couple ou séparément, et les contribuables optent bien sûr selon leur intérêt, ce qui revient dans la grande majorité des cas à faire une déclaration en couple.

lundi 9 décembre 2013

Hommage à Mandela : l'argent coule à flot à l'Elysée


L'Afrique du Sud avait souhaité que d'ex-chefs d'État ayant connu Mandela assistent à la cérémonie. Au même titre que Barack Obama s'est rendu à Soweto avec George W. Bush et Bill Clinton, François Hollande a donc invité Nicolas Sarkozy.
L'airbus A330  a donc été rappelé précipitamment de Chine où il avait conduit le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et des chefs d'entreprises afin de négocier des débouché commerciaux pour finalement rester au parking.
Et on apprend désormais que 3 Falcon seront à destination de Johannesburg. C'est chacun dans un avion payé par les français que François Hollande et Nicolas Sarkozy se rendent en Afrique du Sud, dans la nuit de lundi à mardi, pour assister à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela. Un troisième appareil, dédié à la «délégation technique», les accompagne. Officiellement, l'Élysée invoque une question économique. «C'est beaucoup moins cher de faire voler trois petits appareils qu'un Airbus», argue un conseiller.
Pourtant l'heure de Falcon coute plus de 8 000 euros ce qui représente pour 3 avions et pour une dizaine d'heure de vol une dépense de plus de 480 000 euros alors qu'avec l'A330 cela aurait couté 400 000 soit 80 000 euros de moins.

Au QG de l'ancien président, on assure que Sarkozy n'a «pas posé de conditions» et qu'il a été «sensible» à ce «geste républicain».
L'Elysée tente de mettre ses dépenses supplémentaires sur le dos de l'ancien président «Sarkozy n'est pas seulement un ancien président, il peut être un futur candidat», fait valoir un ministre «S'il avait dû prendre l'A330 avec Hollande, Sarkozy ne serait pas venu, veut croire un proche du chef de l'État. La perspective de voir le président se coucher dans “son“ lit, parce que Sarkozy croit toujours qu'il s'agit de son lit, ne le transportait pas d'enthousiasme.»
La France envoie donc trois avions pour deux présidents alors qu'il est demandé au français de payer plusieurs dizaine de milliards d’impôt supplémentaires.
L'Allemagne dont les caisses sont pleines ainsi que les états unis se sont contenté d'un seul avion.

samedi 7 décembre 2013

Les passes droit de Mme Trierweiler :

Dans son numéro qui paraît samedi, le magazine Closer révèle que l'un des fils de Valérie Trierweiler a été interpellé à plusieurs reprises par les forces de l'ordre en flagrant délit pénal sans qu'une poursuite judiciaire soit décidée.
Les interpellations en ZSP font toutes l'objet d'une procédure policière avec avis au parquet. Et depuis le mois de septembre 2013, dans les ZSP du 93, une amende, proportionnelle à la quantité, est requise sur-le-champ contre tout acheteur de shit. Dans le cas du fils de Valérie Trierweiler, il n'y a eu ni l'un ni l'autre si l'on en croit la conclusion - amère - du rédacteur du rapport à l'adresse de sa hiérarchie.


 

vendredi 6 décembre 2013

Noel : Les francais font un cadeau de plus de 4 millions d'euros à l'humanité


Les Français ont eu la joie d’apprendre que le gouvernement a décidé  d’annuler par amendement une dette de 4 millions au journal de L’Humanité. Ce prêt de 4 086 710,31 euros avait été accordé par l’État au quotidien L’Humanité en mars 2012.


Présenté par le Gouvernement :
Les créances détenues sur la Société nouvelle du journal L’Humanité au titre du prêt accordé le 28 mars 2002, réaménagé en 2009 et imputé sur le compte de prêts du Trésor n° 90305, sont abandonnées à hauteur de 4 086 710,31 euros en capital. Les intérêts contractuels courus et échus sont également abandonnés.

EXPOSÉ SOMMAIRE

L’article 24 de la loi organique relative aux lois de finances précise que « toute échéance qui n’est pas honorée à la date prévue doit faire l’objet, selon la situation du débiteur :

- soit d’une décision de recouvrement immédiat, ou, à défaut de recouvrement, de poursuites effectives engagées dans un délai de six mois ;
- soit d’une décision de rééchelonnement faisant l’objet d’une publication au Journal officiel ;
- soit de la constatation d’une perte probable faisant l’objet d’une disposition particulière de loi de finances et imputée au résultat de l’exercice dans les conditions prévues à l’article 37. Les remboursements ultérieurement constatés sont portés en recettes au budget général. »

Or, la Société nouvelle du journal L’Humanité ne peut faire face au remboursement de sa dette contractée auprès de l’État (prêt du fonds de développement économique et social - FDES), sur le capital et les intérêts, parce que ses résultats financiers sont très faibles et qu’elle ne possède plus d’actifs.
Par conséquent, il est nécessaire d’abandonner cette créance détenue par l’État sur cette société.

Ce prêt a été initialement accordé à partir du compte de Trésor n°90305 « Prêts du fonds de développement économique et social ». Les opérations portées sur ce compte ont été reprises sur le compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés » dans le cadre de la loi de finances pour 2006.

Petit rappel :
En 2013, L'Humanité est le quotidien recevant la plus grande aide de l'État par numéro, soit 48 centimes (hors annulation d’un prêt de 4 millions). En 2012 ce journal a reçu plus de 6,76 millions d’euros de subvention loin en tête du classement avec 50% de plus de subvention par numéro que journal la croix deuxième du classement

vendredi 22 novembre 2013

Mise à plat de la fiscalité : Cette annonce qui fait trembler la présidence

Alors que le gouvernement est au plus bas dans les sondages, que le Premier ministre et le président n'ont jamais été aussi impopulaires. Jean-Marc Ayrault tente de reprendre la main sur les évènements après 3 mois d'inaction et de reculade.
Dans une interview aux Échos du 18 novembre, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé son intention de lancer une "remise à plat" du système fiscal français, avec pour objectif une mise en œuvre dans le projet de budget 2015. Il indique que le "système" français est "devenu très complexe, quasiment illisible, et les Français, trop souvent, ne comprennent plus sa logique ou ne sont pas convaincus que ce qu'ils paient est juste, que le système est inefficace".
À première vue, cette remise à plat semble être une opportunité pour améliorer la fiscalité et réfléchir au niveau et à l'affectation des dépenses public. Mais il s'empresse d'indiquer que cette remise à plat interviendrait "à prélèvements obligatoires constants". Le gouvernement décide donc de laisser la fiscalité a son niveau le plus élevé jamais atteint. Le ministre du budget ne semble d'ailleurs pas en adéquation avec le Premier ministre et indiqué que la pression fiscale diminuerait en France «d'ici à la fin du quinquennat».
Le ministre a de plus déclaré que "la réforme a été engagée lorsque nous sommes arrivés en responsabilité l'an dernier""ce que le Premier ministre et le président de la République ont souhaité, c'est qu'on poursuive cette réforme, qu'on l'amplifie, qu'on la mette à la concertation parce qu'il faut renforcer le consentement à l'impôt et donner du sens à ce que nous faisons".
Alors que le ministre de l’Économie semble pour sa part ne pas avoir été informé d'une telle mise à plat.
Le discours de François hollande tenu 2 jours après permet de comprendre que ce ne sont que des mots et qu'au final la reforme n'est qu'un prolongement de la hausse de la fiscalité. On peut donc en déduire que les dizaines de milliards d'euros de hausse d’Impôts font partie de la remise à plat de la fiscalité et que la promesse de prélèvement constant risque de voler en éclat notamment pour les classes moyennes.
Le président recadre ainsi durant son discours son Premier ministre en indiquant que la reforme prendrait le temps du quinquennat : "Il y a là un engagement qui se traduit et qui prendra le temps nécessaire, c'est-à-dire le temps du quinquennat". Il précise ensuite que cette remise à plat n'est pas une nouveauté et quels a déjà débuté. François Hollande a fait valoir qu'elle eût été "pour partie engagée". "Mais, a-t-il poursuivi, elle doit être poursuivie tout au long du quinquennat".
Au final cette annonce qui aurait pu permettre une grande réforme et une baisse de la fiscalité avec une meilleure définition du rôle de l'État commence déjà à faire peur. La remise à plat de la fiscalité française inquiète cette réforme fiscale prévoirait notamment la fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu. Une possibilité qui, selon Gilles Carrez, président (UMP) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, risquerait de provoquer "un choc fiscal colossal".
Les ménages non assujettis à l’IR seront-ils exonérés du paiement de la CSG nouvelle version et si oui, qui paiera à leur place les recettes en moins, les niches fiscales seraient-elles alors toutes supprimées.
Ces projets conduiraient donc à de nombreux transferts entre ménages dans tous les sens. Certains ménages, et pas seulement les plus riches, risquent donc de perdre deux fois : une première fois pour fusionner l’IR et la CSG a produit global constant et une seconde fois suite aux arbitrages du gouvernement. Comme ils ne sauront pas combien ils perdront tant qu’ils n’auront pas reçu leur avis d’imposition « fusionnée », ils risquent d’augmenter leur épargne de précaution et diminuer encore plus leur consommation.

vendredi 8 novembre 2013

Petit extrait de la campagne de francois hollande

Discours du Bourget : 
les classes moyennes ne trouveront qu’avantage dans la réforme (fiscale) que nous présenterons

Je suis convaincu que les Français attendent aujourd’hui une direction forte, un rassemblement sur l’essentiel, et surtout de la part de celui qui doit les conduire, une considération, un apaisement, un respect, une confiance

le changement n’est pas seulement celui d’un président, d’un gouvernement ou d’une majorité. Il faut aller bien plus loin : c’est un changement de politique, de perspective, de dimension

Moi, je veux installer la Gauche dans la durée, et si je suis candidat, c’est pour renouer le fil, pour poursuivre la marche, pour mettre en accord la Gauche avec la France


L’insécurité est une injustice sociale intolérable, la sécurité est un droit et je le ferai respecter.

je lutterai contre tous les trafics, toutes les mafias. Pas plus que je n’accepte la délinquance financière, la fraude fiscale

Les Français doivent savoir que, s’ils m’élisent, je ne poserai comme président qu’une seule question : avant tout effort supplémentaire, avant toute réforme, avant toute décision, avant toute loi, avant tout décret, je ne me poserai qu’une seule question : est-ce que ce que l’on me propose est juste ?

Le quinquennat ne sera pas une volte-face, un zigzag, une contradiction. D’ores et déjà, nous savons où nous voulons aller. Nous connaissons les temps, les périodes, les rythmes. Nous avons fixé aux Français l’objectif, mais également les moyens.

mardi 5 novembre 2013

Ecomouv : le gouvernement socialiste aurait il signé les decrets sans prendre connaissance du dossier

Alors que la polémique continue d'enfler sur les conditions du contrat signé avec Ecomouv, Pierre Moscovici annonce «Cette société ne s'est pas acquittée de ses responsabilités» et «nous serions fondés à la mettre en cause compte tenu de la non-exécution d'un certain nombre d'obligations». L'exécutif affirme que l'obligation contractuelle de livrer un dispositif opérationnel à la mi-juillet n'a pas été respecté par Ecomouv. Pourtant l’exécutif a mis plus de 3 mois a se réveiller et uniquement a la suite de la contestation sur l’Écotaxe et la parution des détails concernant le contrat avec Ecomouv. Pourtant on apprend désormais que la société devrait à l’État plus de 20 millions au titre des intérêts de retard mais que l’État ne semblait pas vouloir les récupérer avant le début du scandale.

Pierre Moscovici dit également dénoncé le montage économique qu'il juge anormalement favorable à Ecomouv' : Le dispositif doit rapporter 1,15 milliard d'euros par an, dont 20% pour Ecomouv', soit 250 millions d'euros. Mais alors pourquoi alors qu'ils sont au pouvoir depuis le 6 mai 2012, alors qu'ils n'ont auparavant jamais remit en cause le contrat, qu'ils ont signé tous les décrets permettant la mise en place de la taxe et la nomination d'ecomouv, n'ont ils pas dénoncé plutôt ce contrat. Comment pouvaient-ils ignorer la société Ecomouv', alors qu'ils ont signé le décret modificatif qui encadrait sa désignation, il considère comme inéquitable le partenariat avec Ecomouv' qu'ils ont eux-même entériné.

C'est par un décret en date du 26 juin 2013 que Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve ont modifié le décret de 2011 qui organisait la délégation de collecte et de contrôle de l'écotaxe à un prestataire extérieur. C'est par un arrêté signé de la main de Bernard Cazeneuve le 17 juillet 2013 paru au Journal Officiel du 18 juillet 2013 que la société Ecomouv' a officiellement été désignée pour la collecte et le contrôle de l'écotaxe. L'article 3 du décret de 2011 prévoyait en effet que c'est le Ministre chargé des Douanes qui devait désigner par arrêté la société prestataire, la société Ecomouv. C'est ce que Bernard Cazeneuve a fait tout à fait officiellement.
C'est par 13 arrêtés ministériels à compter de celui du 8 juin 2012 qu'ont été organisées la collecte et les modalités de l'écotaxe. C'est par une instruction en date du 2 août 2013 que Pierre Moscovici a informé l'administration fiscale du système de l'écotaxe en précisant que « l'éco-taxe poids-lourds s'inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale ».

Voir aussi 
Ecomouv : le contrat de toutes les interrogations
Ecomouv : le conseil d'État juge et arbitre

Les questions suite à l'exécution des journalistes au Mali et supposition de El WATAN

Samedi à Kidal, dans le nord du Mali deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon, sont enlevé puis retrouver morts quelques heure plus tard.
Des témoins oculaires font état des circonstances dans lesquelles les deux journalistes ont été tués. Les journalistes ont tenté d’avoir des entretiens avec de nombreux notables mais en vain.
Finalement ils se sont présenté chez Imbeyry ag Rhissa, membre du Mouvement national  de libération de l'Azawad ( MLNA), organisation indépendantiste Touareg qui contrôle le centre-ville. «Ils sont arrivés chez moi de manière improvisée. Ils m'ont dit qu'ils n'en avaient pas pour longtemps et on a fait une interview d'une demi-heure environ» . C'est en remontant dans leur véhicule que Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, sont kidnappés. Les assaillants attendaient que les journalistes sortent de chez Imbeyry ag Rhissa pour les embarquer à bord d’un 4x4 de couleur beige, sans plaque d’immatriculation. L’unité de l’armée française a été informée dés le moment où les ravisseurs embarquaient les deux journalistes…», «L’action était très rapide. Il était 13h35, lorsque les deux véhicules avaient pris la direction de l’est de Kidal, en empruntant la route de Tin Inssako.»

- La source d'un journal algérien, El WATAN (article du04/11 à 10h), affirme avoir obtenu des informations «fiables» qui permettent de reconstituer les circonstances de la mort des deux journalistes. «En fait, le véhicule qui transportait les deux journalistes s’est arrêté à 27 km de la ville, alors que celui qui assurait l’escorte a continué sa route. Ce qui est certain, c’est qu’une trentaine de minutes plus tard, un hélicoptère de l’armée française a survolé l’endroit. Les ravisseurs et les otages étaient déjà sortis du véhicule. C’est alors que l’hélicoptère a tiré plusieurs salves en leur direction, tuant sur le coup les trois ravisseurs ainsi que les deux otages», raconte la source. L'armé française dément cette information et affirme que les deux hélicoptères, qui ont été mobilisés, ont décollé de Tessalit, à 250 km de là, et ont mis une heure et demie pour se rendre à Kidal et qu'il n'ont jamais ete en contact avec la voiture.

- Le porte-parole du groupe rebelle MNLA Hama Ag Sid'Ahmed s'est exprimé ce mardi matin sur la radio française RMC. Pour lui, les deux journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été exécutés par des chasseurs de prime envoyés par des groupes islamiques.
Le contrôle de la ville de Kidal ne serait plus assuré pour Hama Ag Sid'Ahmed qui dit que plusieurs hommes de la ville seraient potentiellement payés par des islamistes pour commettre des actes terroristes. Quant à l'exécution des deux journalistes de RFI, il a une explication : les ravisseurs ont eu une panne dans le désert après leur fuite avec les otages. Pris de panique, en entendant le bruit des hélicoptères les poursuivant. Ils auraient exécutés les otages avant de prendre la fuite. Il a cependant mis l'accent sur le fait que le MNLA ne serait pas auteur, ni commanditaire de ces enlèvements. 

Ces 2 témoignages concordent sur deux points, un problème mecanique ayant entrainé l'arret d'un des véhicules et la présence des hélicoptères français rapidement après l’Enlèvement et leurs interventions sur le théâtre d’opération avant l’exécution des otage, alors que selon les sources gouvernementale les hélicoptères  devaient se trouver à plusieurs centaine de km a ce moment la.

Lors d’une réunion de crise consacrée à cette affaire et présidée par le chef de l’Etat, François Hollande, Laurent Fabius a souligné : «Les assassins, ce sont ceux que nous combattons, c’est-à-dire les groupes terroristes qui refusent la démocratie et qui refusent les élections (…) Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été kidnappés par un petit commando et emmenés hors de Kidal. Leurs corps ont été retrouvés à 12 km (...) à quelques mètres de la voiture fermée à clé, il n’y avait aucun impact de balle sur la voiture.»

Pour nombre de spécialistes des questions sécuritaires : «Il n’est pas question pour l’État français, qui venait de dépenser plus de 20 millions d’euros pour la libération des quatre otages détenus par des terroristes depuis plus de trois ans, de reprendre à zéro une autre négociation et de payer une nouvelle rançon, d’autant que ces derniers jours, le gouvernement est au centre de lourdes critiques», explique une source sécuritaire au fait de la situation au Sahel.