mercredi 29 mai 2013

Mairie de paris, la triste réalité de la gestion de Delanoë

Après 2 mandats en tant que maire, Bertrand Delanoë se retire de la course, «Une nouvelle étape, sans rompre avec le passé»: le maire de Paris Bertrand Delanoë a transmis le flambeau à son «héritière» Anne Hidalgo, candidate à sa succession et son actuel première adjointe. Alors que le maire et sa dauphine s’envoient louange et laurier sur leur gestion de la ville la réalité les rattrape. Déjà en 2011 le journaliste Dominique Foing s’attaquait au maire de paris et dénonçait une gestion désastreuse. 

Ainsi entre 2000 et 2011, les dépenses de la ville ont bondi de 44,45 % et la principale explication concerne la hausse de 42% de la masse salariale. Depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë, la Mairie de Paris a augmenté ses effectifs de près de 10.000 postes. De plus l’accord signé entre le maire et les agents de la ville est le plus généreux jamais signé. Grâce à lui, les agents de la ville bénéficient de 58 jours de vacances par an soit près de 12 semaines, ils ont de plus un absentéisme particulièrement important avec pas moins de 20  jours par an. Enfin la mairie de paris a offert des primes extravagante  hors de toute grille indiciaire (jusqu’à 40 000 euros par an) aux hauts dirigeants de l’Hôtel de Ville et qui ont été dénoncé par la Cour des comptes. Mais les charges générales de la ville  ne sont pas resté en reste et ont bondi de 24,5%, les subventions aux associations de 48,5%, les crédits du parc automobile de 12,5%. 


Durant ses mandats le maire de paris s’est vanté  de sa politique fiscale ainsi selon sa communication il serait parvenu à tenir «sans augmenter les impôts» durant sa première mandature (2001-2008). Et en ne les ajustant que «modérément» depuis. Pourtant en regardant de plus prêt on se rend compte de la formidable hausse d’impôt qui a eu lieu durant ses mandats. Pendant le premier mandat, taxe d’habitation et taxe foncière n’ont pas évolué (mais représente moins d’un tiers du budget total) alors que dans le même temps les d’autre impôt ont connu une très  forte augmentation comme les droits de mutation et d’autre impôt notamment + 18% pour la taxe d’enlèvement des ordures qui avoisine désormais en montant  la taxe d’habitation (425 millions d’euros en 2010), + 11 % pour celle de balayage. Parallèlement, les tarifs de nombreux services ont flambé. Ainsi, le montant total des redevances (culture, sport, services funéraires…) a bondi de 54 % au cours de la première mandature.
Durant son deuxième mandat les  impôts locaux ont grimpé de 36% en deux ans. Le maire de Paris ne s’est pas contenté de rehausser les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, il a aussi créé une nouvelle taxe foncière départementale. 
Au total, entre 2001 et 2010, le montant des impôts perçus (hors impôts sur les sociétés) a progressé de 78%. Alors qu’un ancien hiérarque reconnait que «Jean Tiberi nous a laissé une situation financière tellement exceptionnelle que, pendant des années, nous n’avons eu qu’à nous baisser pour ramasser l’argent» la ville s’est massivement endetté et sa dette a triplé passant de  1 à 2,8 milliards d’euros alors que la réserve de 600 millions a été absorbé.
Pourtant malgré ce bilan désastreux de la gestion des finances de la ville, Anne Hidalgo veut orienter son mandat dans la continuité de celle de son mentor.

mardi 28 mai 2013

La politique économique du gouvernement dénoncé de toutes parts


Ce mardi, Le gouverneur de la Banque de France a invité le gouvernement à concentrer sur la réduction des dépenses publiques ses efforts en matière de baisse de déficits.  il déclare que si le gouvernement a privilégié dans un premier temps la hausse des prélèvements p, "l'atteinte des objectifs affichés nécessite à présent de concentrer les efforts sur la dépense publique" compte tenu notamment du haut niveau de la pression fiscale.
Le banquier central, qui dit anticiper une croissance "proche de zéro" cette année en France, défend également les politiques européennes, dénonçant la vision "erronée" de ceux qui jugent qu'elles imposent "des contraintes excessives". "Si des règles de discipline européennes existent, c'est parce qu'elles sont nécessaires à la cohésion et à l'équilibre de la zone euro", écrit-t-il. Christian Noyer appelle en outre l'administration publique à gagner en productivité, à tous les échelons. "L'objectif stratégique de long terme doit donc être une baisse tendancielle du nombre de fonctionnaires, qui est en France très élevé au regard de pays comparables", insiste-t-il. Il réclame également une simplification du mille-feuille administratif français et mettre ainsi fin a l’empilement des structures. Enfin le gouverneur de la Banque de France souhaite que soient prises des actions "de grande ampleur" pour permettre un retour à l'équilibre des régimes sociaux.

La veille le haut conseil des finances public avait déjà donnée un avertissement sans frais pour le gouvernement. Le déficit structurel, c'est-à-dire le solde des finances publiques indépendant des variations de la conjoncture économique, a dérapé de 0,3 point de PIB en 2012. Le Haut Conseil des finances publiques tire la sonnette d'alarme dans un avis rendu public, lundi 27 mai, en 2012 les dépenses publiques ont augmenté plus que prévu en cas de nouveau dérapage structurel des finances publiques en 2013, la trajectoire fixée fin 2012 sera considérée comme non respectée.

Quand le gouvernement plonge dans l’illégalité

Lundi 27 mai lors d’un déplacement de François hollande devant le lycée Buffon à Paris une cinquantaine de manifestants scandant "Hollande démission" et "ta loi, on n'en veut pas" ont été interpellés et conduits au commissariat de la rue de l'Évangile à Paris pourtant ces manifestants anti-mariage n’ont pas reçu de notification de garde à vue ce qui est totalement illégal. Ainsi ces manifestants ont été retenu durant plusieurs heures par les services de police sans aucun fondement juridique, ainsi comme l’explique l’un des avocats des victimes : « Soit mon client était en garde à vue et il est totalement illégal qu'elle ne lui ait pas été notifiée afin qu'il puisse bénéficier de la présence d'un avocat, soit il ne l'était pas et on aurait dû le libérer immédiatement. En tout cas, personne n'a demandé ses papiers à mon client ».

Les forces de l’ordre  ont tenté d’expliquer ses interpellations par des besoins de contrôle d’identité alors que ce cas de figure nécessite que les intéressés n'aient pas eu leurs papiers sur eux ou qu'ils aient refusé de les donner aux policiers. "Nous allons poursuivre l'État pour voie de fait et/ou détention arbitraire et demander une indemnisation pour nos clients. Il n'y a en effet aucun fondement juridique à restreindre la liberté de quelqu'un sans motif", indiquent plusieurs avocats.
Lors de son discours François Hollande a d’ailleurs tenté d’intimider les manifestants interpellé et retenu par la police en toute illégalité en voulant restreindre leur liberté d’expression en interdisait d’utiliser les mots résistance, dictature : «Donc nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées, si on peut appeler ça des idées, d'aujourd'hui.»

Pour rappel :

Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté d'expression est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende. De plus les personnes physiques coupables de l'une des infractions prévues par l'article 431-1 encourent également les peines complémentaires suivantes :
1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l'article 131-26 ;
2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par l'article 131-27, d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise ;
Le gouvernement tente également des manœuvre frauduleuse au niveau du comptage des manifestants ainsi les services de la préfecture ont estimé le nombre de manifestant lors de la manif pour tous du 26 mai a 150 000 personnes mais problème le précédent constitué par la foule qui, de manière identique, avait rempli l'esplanade des Invalides lors de la messe de Benoît XVI le 13 septembre 2008. La Préfecture de police avait alors indiqué que 280.000 personnes étaient rassemblées. «Comment explique-t-on que la même place, remplie de la même façon sur la même surface ne donne pas au minimum les mêmes chiffres?», interroge Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous. Si l’on tente de faire le calcul avec des chiffres  objectifs on arrive à un chiffrage de 268.000 manifestants dans la fourchette basse et 401.800 dans la fourchette haute. Un calcul qui ne vaut que pour la seule esplanade des Invalides.

vendredi 17 mai 2013

Amiante : mise en examen d’Aubry annulé, la juge démise de ses fonctions

Par décret présidentiel, la juge Bertella-Geffroyen charge du dossier de l’amiante a été démis de ses fonctions suite à la mise en examen de martine Aubry. Elle estime que « La justice n’est pas libre parce que le parquet n’est pas indépendant. », « En 2005, on a demandé par circulaire que tous les dossiers d’amiante soient envoyés au Pôle santé. Pourquoi ce changement de politique ? Pourquoi n’y a-t-il pas de procès global de l’amiante ? ».
 Dans le même temps les mises en examen de Martine Aubry et de huit hauts fonctionnaires ou industriels dans le dossier d’une contamination à l’amiante à l’usine Ferodo-Valéo de Condé-sur-Noireau ont été annulées par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris.
L’Association nationale des victimes de l’amiante s’indigne du quitus donné par les juges au « Comité permanent amiante », qui a réussi à faire reculer jusqu’en 1997 la date d’interdiction définitive, alors que ses effets cancérogènes étaient dénoncés depuis des dizaines d’année. 

L’association a decidé de se pourvoir en cassation, notamment suite à la fuite dans le canard enchainé qui a rendu public une partie du jugement de 60 pages de la chambre de l’instruction. Le conseil supérieur de la magistrature a également été saisi de ce « viol du délibéré ».
Jean-Paul Teissonnière, avocat des victimes de l'amiante, s'insurge après l'annulation des mises en examen et indique : « Une décision très inquiétante qui justifie ce qui a été fait, qui donne un permis de tuer a posteriori. S'il reste tel quel, cet arrêt aura un impact très fort sur les dossiers de santé publique à venir. »

Hollande plus protégé que Sarkozy lors de ses déplacements

Vendredi 17 mai lors du déplacement de François hollande en Normandie, pas mois de 700 hommes sont mobilisé afin d’assurer sa protection : 690 policiers et gendarmes sont mobilisés : environ 250 policiers caennais, 300 gendarmes mobiles issus de cinq escadrons (Dijon, Orléans, Satory et deux de Maisons-Alfort) et 140 CRS de deux compagnies, dont l'une a sécurisé les bâtiments qui doivent être visités dans la nuit de jeudi à vendredi.
Effectif policier particulièrement impressionnant notamment en comparaison de l’effectif présent au Trocadéro lors de la victoire du PSG, en effet il n’était que 800 malgré des messages d’alerte de la part des services de renseignements, d’un nombre de supporter supérieur à 15 000 et après de vives tensions dimanche soir qui avait déjà fait plus de 30 blessés et de nombreux dégâts sur les champs Elysée.

Pour rappel l’effectif de protection de Nicolas Sarkozy était nettement inférieur lors de ses déplacements. En décembre 2011 lors de son déplacement dans le Calvados il disposait de 200 hommes de moins que François hollande : 120 gendarmes locaux et six escadrons de mobiles soit moins de 500 hommes.

Concernant le moyen de transport le prédisent à définitivement abandonné le train et se déplace en voiture. Pour rappel lors de son dernier déplacement en Normandie le véhicule présidentiel avait été filmé à plus de 180 kilomètre-heure sur autoroute au mépris des règles les plus élémentaires de sécurité en constituant un danger pour les autres usagers de la route.

mardi 14 mai 2013

Affrontement au Trocadéro : la préfecture était prévenue des risques


Après une première nuit de débordement dimanche soir sur les champs Elysée suite à la victoire du PSG ou des casseurs s'en sont pris à des vitrines de magasins : celles des magasins Louis Vuitton, Hugo Boss et Peugeot ont notamment volé en éclats. Les CRS sont alors intervenus pour mettre en fuite les auteurs des dégradations. Vingt-et-une personnes ont été interpellées et trois placées en garde à vue selon une source policière. Deux l'ont été pour "bris de vitres et vol en réunion", et une troisième pour "dégradation volontaire par incendie". Au total, 7 vitrines ont été endommagées et 16 membres des forces de l'ordre blessés, a précisé la même source.
Lundi de grave débordement on eut lieu lors de la remise du trophée au joueur du PSG.
Ainsi le préfet de paris M. Boucault souligne qu'il y avait des milliers de casseurs "qui ont fait preuve d'une violence inouïe". "Il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG", a-t-il ajouté. Dans le même temps Valls parlait de simple bousculade alors que les violences lors de la cérémonie de remise du trophée de champion de France au PSG ont fait 32 blessés et entraîné l'interpellation de 39 personnes, dont 38 ont été placées en garde à vue, ainsi que des centaines de milliers d'euros de dégâts. Un bus de touristes a été pillé, des véhicules ont été incendiés et des vitrines de magasin brisées. Trente personnes ont été blesses, des affrontements on eu lieu entre supporter et agent de protection des joueur. «Les casseurs ont pris des barres de fer qu'ils ont trouvées sur les chantiers alentours et les ont balancées sur les vitres. C'est de la violence gratuite. Et les policiers les ont laissés faire», fulmine Sébastien, le gérant d'un café proche du Trocadéro


On apprend ainsi que le dispositif policier a été organisé afin de satisfaire les qataris qui souhaitait une présence policière discrète et non un dispositif adapté au évènement. Pourtant selon le point, la hiérarchie de la préfecture a bel et bien été prévenue des risques encourus. Il lui a même été conseillé d'ajourner les festivités. "Le dispositif policier était insuffisant, affirme Frédéric Lagache, le numéro deux du syndicat Alliance. Pourtant, ces dérapages étaient facilement prévisibles, notamment au vu des violences perpétrées dimanche dernier sur les Champs-Élysées." Et le responsable syndicaliste d'enfoncer le clou : "En fait, les autorités ne se sont pas préoccupés des alertes des collègues sur le terrain, ils avaient les yeux rivés sur Lyon et l'accueil du ministre de l'Intérieur là-bas."


Bertrand Delanoë, le maire de paris a estimé que "C'est dommage qu'il y ait eu une poignée de perturbateurs, les débordements ont été contenus, la fête n'a pas été gâchée". Alors que selon le député PS de paris Jean-Christophe Cambadélis, la responsabilité des émeutes serait à porter sur les opposants au mariage pour tous, il évoque ainsi une connexion" entre des incidents lors de manifestations anti-mariage homosexuel, et "les hooligans"

mercredi 1 mai 2013

Alors qu’il n’a pas de revenu, Thomas Fabius achète un appartement 7 millions

Le point rapporte qu’en juin 2012, Thomas Fabius, 31 ans, fils du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, s’est offert un appartement de « 280 m² a » à 7 millions d’euros.
Pourtant bien qu’il soit résident fiscale en France, il ne paye pas d’impôt, il est donc étrange qu’il puisse acquérir un bien à 7 millions d’euros sans que Bercy ne cherche à en savoir plus.
Thomas Fabius explique avoir financé son achat par un emprunt bancaire « assorti d’une mystérieuse garantie » selon Le Point. (Sans compter les intérêts et sur une période de 20 ans, les mensualités s’élèvent pourtant a plus de 21 000 euros, il est donc nécessaire de disposer de revenue de plus de 63 000 euros par mois)
Le point s'étonne par ailleurs qu'il n'ait en outre jamais fait l'objet d'enquête fiscale, alors que Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins en France, avait signalé la transaction.
Il a indiqué que les revenus de sa société de consulting, TF Conseils, auraient suffi "à rassurer les banquiers". Or, Le Point assure n'avoir trouvé aucune trace de dividendes ou de salaires dans les comptes de la société, mais des bénéfices plafonnant à "92 532 euros en 2010 et 11 880 en 2010". "D'autres sources impliquées dans la vente" ont évoqué auprès de l'hebdo "des gains de jeu".
Rappelons que le patrimoine déclare de son père s’élève à 6,07 millions d'euros, montant insuffisant pour garantir le prêt de son fils qui ne déclare aucun revenu.

Ce ne serait d’ailleurs pas ses premiers première confrontation avec la justice, en 2011, Thomas Fabius avait reconnu avoir « détourné des fonds d’un montant de 90 000 euros », et avait été condamné à verser 15 000 euros d’amende, dont 10 000 avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel.
En septembre 2012, l’express indiquait que Thomas Fabius était visé par une enquête préliminaire pour "tentative d'escroquerie et faux" après une plainte, une source proche du dossier aurait indiqué à l'AFP que les faits se seraient déroulés en novembre 2011. La nature exacte de l'affaire n'a cependant pas été révélée. Selon une source judiciaire, la justice française a fait en août dernier une demandé d'entraide internationale aux autorités du Maroc dans le cadre de cette enquête.