Ainsi entre 2000 et 2011, les dépenses de la ville ont bondi
de 44,45 % et la principale explication concerne la hausse de 42% de la masse
salariale. Depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë, la Mairie de Paris a augmenté
ses effectifs de près de 10.000 postes. De plus l’accord signé entre le maire
et les agents de la ville est le plus généreux jamais signé. Grâce à lui, les
agents de la ville bénéficient de 58 jours de vacances par an soit près de 12
semaines, ils ont de plus un absentéisme particulièrement important avec pas
moins de 20 jours par an. Enfin la
mairie de paris a offert des primes extravagante hors de toute grille indiciaire (jusqu’à 40
000 euros par an) aux hauts dirigeants de l’Hôtel de Ville et qui ont été dénoncé
par la Cour des comptes. Mais les charges générales de la ville ne sont pas resté en reste et ont bondi de
24,5%, les subventions aux associations de 48,5%, les crédits du parc automobile
de 12,5%.
Durant ses mandats le maire de paris s’est vanté de sa politique fiscale ainsi selon sa
communication il serait parvenu à tenir «sans augmenter les impôts» durant sa
première mandature (2001-2008). Et en ne les ajustant que «modérément» depuis. Pourtant
en regardant de plus prêt on se rend compte de la formidable hausse d’impôt qui
a eu lieu durant ses mandats. Pendant le premier mandat, taxe d’habitation et
taxe foncière n’ont pas évolué (mais représente moins d’un tiers du budget
total) alors que dans le même temps les d’autre impôt ont connu une très forte augmentation comme les droits de
mutation et d’autre impôt notamment + 18% pour la taxe d’enlèvement des ordures
qui avoisine désormais en montant la
taxe d’habitation (425 millions d’euros en 2010), + 11 % pour celle de
balayage. Parallèlement, les tarifs de nombreux services ont flambé. Ainsi, le
montant total des redevances (culture, sport, services funéraires…) a bondi de
54 % au cours de la première mandature.
Durant son deuxième mandat les impôts locaux ont grimpé de 36% en deux ans.
Le maire de Paris ne s’est pas contenté de rehausser les taux de la taxe
d’habitation et de la taxe foncière, il a aussi créé une nouvelle taxe foncière
départementale.
Au total, entre 2001 et 2010, le montant des impôts perçus
(hors impôts sur les sociétés) a progressé de 78%. Alors qu’un ancien hiérarque
reconnait que «Jean Tiberi nous a laissé une situation financière tellement
exceptionnelle que, pendant des années, nous n’avons eu qu’à nous baisser pour
ramasser l’argent» la ville s’est massivement endetté et sa dette a triplé
passant de 1 à 2,8 milliards d’euros alors
que la réserve de 600 millions a été absorbé.