dimanche 28 avril 2013

Mur des cons : sanction contre le journaliste

L'affaire du mur des cons n'en finit plus d’étonner, ainsi l'un des syndicats de France 3 réclame le passage en conseil de discipline de Clément Weill-Raynal (suspecté d'avoir filmer le fameux mur) pour avoir diffusé des images "volées" du "mur des cons" du Syndicat de la magistrature. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a apporté dimanche "son plus total soutien" au Syndicat de la Magistrature mis en cause pour son "mur des cons". 
Dans un communiqué il "s'élève contre le mauvais procès fait au Syndicat de la Magistrature" qui fait "l'objet d'une attaque en règle qui concerne tout le mouvement syndical". Le SNJ "rappelle que l'utilisation d'images volées dans un lieu privé, en l'occurrence les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire".

Pourtant l’usage des cameras cachées est utilisé comme méthode d'investigation par la plus part des journalistes, où elles permettent (le plus souvent en dissimulant également son statut de journaliste) d'entrer dans des lieux interdits aux journalistes, et ou les images ne sont pas autorisé. Certains journalistes les utilisent également pour faire avouer à des témoins ce qu'ils n'avoueraient pas en sachant que leurs propos seront relayés, ou de montrer des actes que leurs auteurs ne commettraient pas en présence d'une caméra, notamment par crainte de poursuites judiciaires, de représailles, ou encore du regard négatif de leurs proches et de la société en général. Ces protagonistes sont donc généralement floutés, et leur voix masquée, afin que personne ne puisse les reconnaître.Dans tout ces cas de figures, la camera caché reçoit la bénédiction du SNJ.
Mais lorsque l'un journaliste choqué par un "mur des cons" au sein du syndicats de la magistrature qui remet en cause l'impartialité de la justice et alors que ce lieux était temporairement ouvert au public celui-ci reçoit les foudres du SNJ qui cherche à le sanctionner.
Pourtant le syndicat de la magistrature a choisit implicitement, de rendre publiques les éventuelles photographies et l’on ne voit pas bien ce qui pourrait interdire à un journaliste de mentionner dans son article que le local qu’on l’a laissé librement visiter est aménagé de telle ou telle façon. dans le code déontologique de la magistrature il est indiqué : "Le magistrat, par son comportement professionnel et personnel, contribue à justifier la confiance du public en l'intégrité de la magistrature" (art. C.2). "La probité commande l'exercice professionnel, la conduite en société et la vie personnelle" (art. C.5).
Rappelons d'ailleurs qu'actuellement le SNJ ne respecte pas la présomption d'innocence puisque il n'y a aucune preuve formelle que se soit le journaliste Clément Weill-Raynal qui ait filmé ses images.


Mise a jour du 29/04/2013 : France télévision a annoncé dans un communiqué l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le journaliste ayant filmé le "mur des cons", « Hors de toute polémique, sans se prononcer sur l’opportunité de la diffusion de ces images, ni moins encore sur le fond du dossier, cette procédure – conforme aux règles en vigueur au sein de l’entreprise et garante des droits de chacun – doit permettre de faire toute la lumière sur les circonstances précises de cette affaire, dans la rigueur et la sérénité. Ce n’est qu’à son terme que la direction décidera ou non d’une sanction disciplinaire. »

vendredi 26 avril 2013

La lettre au vitriol du syndicat de la magistrature

Le Syndicat de la magistrature accuse Christiane Taubira de s'en prendre à la "liberté d'opinion des syndicalistes" en saisissant le Conseil supérieur de la magistrature dans l'affaire du "mur des cons", dans une lettre ouverte. Ce mur découvert dans ses locaux clou au  pilori plusieurs personnalités publiques et peut etre assimilé a un fichage abusif des personnalité a abattre. Françoise Martres, assure que ce mur "s'attaquait aux idées, pas aux personnes" pourtant comment expliqué par exemple certain commentaire concernant certaine personnalités par exemple Brice Hortefeux qui a comme commentaire : "l'homme de vichy"
Le syndicat l'accuse d'avoir «cédé à la pression», «de vouloir réglementer la liberté d'opinion des syndicalistes» ou encore «de définir les standards de l'affichage autorisé dans les locaux syndicaux».Françoise Martres, conclut son courrier par cette formule acide: «En plus de 40 années de combats pour les droits des magistrats et les libertés publiques, le Syndicat de la magistrature a dû faire face à de multiples tentatives visant à l'empêcher de s'exprimer. Vous venez de vous inscrire dans cette longue tradition, nous le regrettons vivement.».
La virulence de la lettre est d'autant plus étonnante que le syndicat  exerce une réelle influence sur la politique de la ministre, dont plusieurs conseillers sont issus du SM, la ministre elle même applique leur programme de reformes ainsi le cabinet de Christiane Taubira s'inscrit dans les pas du Syndicat de la magistrature et les principales orientation (suppression  : des peines plancher, de la rétention de sûreté, des tribunaux correctionnels pour les mineurs) collent parfaitement aux attentes du syndicat. De plus Xavier Gadrat, secrétaire national du Syndicat de la Magistrature indique : «Il y a eu un changement de ton très net. On respire mieux Place Vendôme».

Ainsi lorsque Christiane Taubira confie la direction d'un groupe de travail à un magistrat, c'est généralement a une personnalité du syndicats de la magistrature marqué très a gauche (notamment à travers la dénonciation de la prison comme constituant avant tout une «école du crime» alors que les faits leurs donnent tors). Par exemple Nicole Maestracci,membre du SM, a été nommée au Conseil constitutionnel par François Hollande et la garde des Sceaux lui a confié l'un de ses dossiers : la «conférence de consensus» sur la lutte contre la récidive, deux autres hauts magistrats, membres du Syndicat viennent d'être nommés à la tête de groupes de travail.

Mise a jour 27/04/2013 : Libération tente de faire un procès à la personnes ayant filmé "le mur des cons", le "coupable" serait un journaliste de France 3 en charge de la justice, de passage dans les locaux le 5 avril. Il aurait filmé le "mur des cons" avec son téléphone portable. Le journaliste mis en cause dément : "une rumeur stupide et malveillante". Pascal Golomer, directeur de la rédaction nationale de France 3, a annoncé l'ouverture d'une enquête interne. Tout est fait pour détourner l'attention alors que le principale sujet et qu'une profession qui par essence se doit d'être impartiale , affiche un tel parti pris envers diverses personnes.
Du coté du syndicat de la magistrature aucune enquête n'est faites en interne afin de découvrir la personne ayant eu l'idée du "mur des cons"

jeudi 25 avril 2013

Le chômage dépasse le record de 1997

Pour le 23eme mois consécutif le chômage a augmente et atteint un nouveau record, ainsi au mois de mars il y avait plus de 3 224 600 chômeurs. Le précédent record datait de janvier 1997, malgres c'est chiffrés catastrophique le gouvernement s'obstine a promettre au français un redressement à la fin de cet année. Alors même que le FMI et Le Haut Conseil  des finances publiques prévoit une récession cette année et un croissance faible l'année prochaine. La hausse du chômage s'est d'ailleurs accélère avec une augmentation de 1,2% le mois dernier (+36.900) mais le gouvernement est décider a ne rien faire et estime que tout à déjà été tenté : "Tous les leviers de la politique de l'emploi (...) sont désormais opérationnels : emplois d'avenir, contrat de génération, sécurisation de l'emploi" souligne le ministère du Travail. Dans le même temps le ministre de l'économie pierre moscovici est critique par ses collègues européen qui lui reproche son inactivité et  regrettent Christine Lagarde.
Ainsi le 25 mars lors d'une réunion de crise sur chypres Pierre Moscovici succombe à la fatigue et s'endort. "Voilà pourquoi on n'entend pas la voix de la France", ironise la secrétaire générale du FMI Christine Lagarde. De plus il ne participe que rarement aux réunions de l'Ecofin, avec les 27 ministres des Finances de l'Union européenne et n'était d'ailleurs pas présent  le 13 avril, lors d'une réunion  sur la lutte contre le secret bancaire en Europe et en Suisse, alors que ce sujet est présenté par le gouvernement comme une  priorité par la France le ministre a préféré assister au Conseil national du PS qui se tenait à Paris

mercredi 24 avril 2013

La liste noir du syndicats de la magistrature

Le site internet Atlantico a révélé un nouveau scandales d’état qui touche le syndicats de la magistrature, créé en 1968 et qui représente 1/3 des magistrats de l’ordre judiciaire. Proche de la gauche, il a appelé en 2012 à voter contre Nicolas Sarkozy. C’est d’ailleurs l'actuelle garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui a ouvert son 46e Congrès en novembre dernier.
Le site révèle qu'un «mur des cons» a été découvert dans la «salle principale du local syndical» par un «juge apolitique et non syndiqué». Il affiche  la liste de ceux et celles dont il veut la peau et l'on retrouve des dizaines de personnalités politiques (Nicolas Sarkozy, au premier chef, mais aussi, Eric Woerth, Edouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, ou encore Patrick Balkany ... ), surtout de droite, au côté de magistrats, policiers, journalistes (Eric Zemmour , l'ancien directeur du Figaro, l'ancien patron de TF1 ...) et intellectuel (jacques Attali, Alain Minc, Guy Sorman), parfois assorties de commentaires injurieux. Chaque magistrat syndiqué est de plus invité à y ajouter une nouvelle personnalité publique à honnir. Mais il doit auparavant s'assurer que son «con» ne figure pas déjà sur le tableau.

Ce tableau de chasse (installé dans un local syndical  - au sein d'un bâtiment du ministère de la justice) mis en place par certains magistrats remet en cause l’indépendance de la justice, l'impartialité des décisions prises (peut on faire confiance à des juges appartenant à ce syndicat et qui ont pu participer a ce mur de chasse pour juger sereinement et prononcer un verdict équitable ?), cela  jette le blâme sur toute la profession (1/3 des magistrats faisant partie de ce syndicats) et amène a s'interroger sur les consignes éventuelle du syndicats a ses adhérents, cela jette également un nouvel éclairage sur nombre de décisions de justice. Ou soudain on s'interroge et on en vient à se demander s'il ne vaut pas  mieux dans certaines affaires  être classé à gauche plutôt qu'à droite

le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a écrit au président de la République pour lui demander de prendre une décision afin que le Conseil supérieur de la magistrature soit saisi de cette affaire. «Cette pratique n'est pas tolérable. Elle constitue à mes yeux une injure publique, une menace et vraisemblablement une violation du serment des magistrats», affirme le député.
Interrogée par l'AFP, la présidente du Syndicat de la Magistrature tentant d'éteindre la polémique a qualifié le mur de «défouloir» et d'action de «potache». «À un moment où le gouvernement de gauche est en difficulté, il n'est pas étonnant qu'un site de droite s'attaque à un syndicat de gauche», poursuit-elle, en affirmant que les images ont été «volées par un journaliste venu nous interviewer».

mardi 23 avril 2013

Le mariage pour tous adopté mais porté devant le conseil constitutionnel

Le vote du projet de loi, intervenu vers 17h00 a été précédé par un bref débat. Les sièges de l'Assemblée nationale étaient bien garnis. Plusieurs députés de l'UMP ont répété leur opposition mais par 331 voix contre 225, le projet de loi qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples homosexuels a été validé.

les sénateurs de l'opposition ont saisi le Conseil constitutionnel sur le projet de loi sur le mariage homosexuel. Les sénateurs UMP et UDI-UC considèrent notamment qu'il existe un "conflit de la loi avec les règles en vigueur du droit public international" et que "la définition du mariage, principe fondamental reconnu par les lois de la République, ne peut être modifié par une loi simple". Par ailleurs, selon eux, "les dispositions relatives à la filiation adoptive violent le principe du droit au respect de la vie privée familiale, le principe de la dignité de la personne et celui d'égalité de la personne, tous principes fondamentaux reconnus par les lois de la République". Ils reprochent aussi à la nouvelle loi de modifier les règles de dévolution du nom de famille "pour tenter de trouver une solution à l'établissement d'une filiation artificielle". Ils affirment aussi dans leur communiqué qu'il y a eu "insuffisance manifeste des travaux préparatoires".
Ce recours est suspensif. La loi n'est donc pas adoptée et attent l'avis du conseil constitutionnel.


Alors que l'inter-LGBT cherhe desormais a promouvoir l'ouverture de la PMA et tente de manipuler l'opinion parlant de discrimination contre les femmes homosexuel alors que la PMA n'est pas ouverte a la grande majorité des femmes hétérosexuel. Ils cherchent a présenter les opposants comme opposé a l'egalité des sexes et remettant en cause 50 ans d'avancées pour les droits des femmes, pour les droits reproductifs et pour l'égalité entre les sexes.
Les opposants eux ne  désarme pas et continue de manifester contre le mariage pour tous, la PMA et la GPA. "Si certains pensent que c'est fini, on va leur montrer que ce n'est pas fini. (...) Je demande solennellement au président de soumettre ce projet au référendum", a déclaré dans la foule la chef de file du collectif, Frigide Barjot, les manifestants ont toujours le sourire et Frigide Barjot encourage les manifestants: "On attendra que le Conseil Constitutionnel se prononce, sans pressions"  

lundi 22 avril 2013

Quand les médias manipulent

On a l’habitude d’appeler la presse le " quatrième pouvoir ", les trois autres étant le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Les grandes agences de presse et les publicitaires sont des éléments clés, les premières constituent un oligopole de l’information mondiale : elles trient l’information, sélectionnent les nouvelles sur lesquelles l’attention des opinions publiques sera attirée et n’hésitent pas à passer des faits essentiels sous silence. Ainsi en France la majeure partie des journaliste utilise les informations de l'AFP pour élaborer leurs articles.
Les journalistes ne peuvent traiter le plus souvent que l'information qu'on leur fournit. La nécessité de "coller à l'actualité" augmente encore considérablement risque de manipulation. les publicitaires et les actionnaire peuvent également influencer indirectement la presse: ils constituent souvent les principales ressource des médias perpétuellement en quête de moyens financiers.
Exemple avec Pierre Berger actionnaire du monde et qui annonçait des représailles contre les cadres du groupe "Ceux qui l'ont acceptée ne sont pas dignes de travailler dans ce journal. À suivre" qui avait osé publier une publicité en faveur de la "manif pour tous". "Je ne pensais pas qu'il y avait autant d'idiots qui confondaient la pub et le rédactionnel et qui parleraient de la liberté de la presse", lâche Bergé dans des tweets. (Mise a jour du 23/04) : Suite au vote du projets de loi le site le monde publie un article rédigé par les membres de l'inter-LGBT qui commence déjà a parler du vote de la loi autorisant la PMA, il parle ainsi de discrimination contre les femmes homosexuel.
Et le traitement par les médias de "la manif pour tous" ne fait pas exception à la règles, ainsi dans la majorité des débats sur le mariage pour tous les dés était pipé ainsi les débats ne sont souvent pas équilibré avec une majorité d'intervenant favorable au mariage pour tous contre souvent une seul personne opposé  comme par exemple dans "On n’est pas couché", ou frigide Barjot se fait lynchée par trois contradicteurs furieux et un public bruyamment hostile. Les reportages sur les manifestation de la manif pour tous sont également orienté avec des contre rendu de manifestation essentiellement orienté sur les quelques extrémistes présents sur une manifestation de plusieurs centaine de milliers de personnes pour les opposants au mariage pour tous et ou tout est fait pour en minimiser l'importance. Suite a la manif pour tous du 24 mars les journalistes ont interrogé Arnaud Montebourg qui a parlé d'une poignée de manifestant alors qu'il était plus de 300 000 selon la police et 1 700 000 selon les organisateurs.
Alors qu'un traitement tout a fait différent est appliqué pour les manifestant favorable comme sur les échos concernant les manifestation du 21 avril 2013, pour les personnes favorable au mariage on indique "Une contre-manifestation a été organisée à la Bastille, qui elle aussi a honorablement mobilisé.", alors qu'il y avait que  3500 personnes. Pour la manifestation de la manif pour tous qui a réunit 270 000 personnes selon les organisateurs les échos parlent "Un petit air de fin..., alors que le texte doit être adopté par le Parlement mardi. Pour la première fois depuis quatre mois, le gouvernement et les défenseurs du projet ont donné le sentiment d’une relative maîtrise des événements."

Les médias ont également tendance a passer sous silence ou transformer certain événements qui n'irait pas dans leur sens ainsi ils se sont abstenue de parler des journalistes de BFM TV qui se sont fait lyncher lors de l'enregistrement de leur reportage sur la manifestation des militants au mariage pour tous place de la bastille. De même après son agression Caroline Fourest indique « Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d'arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont prises en chasse, déchaînés » pourtant les termes paraissent mal approprié au vu des photos et des vidéos prises sur le vif, les slogans ne sont pas particulièrement humoristique non plus : « fuck God », « fuck church »« Occupe-toi de ton cul ».

Enfin ils utilisent des exemples afin de présenter la mobilisation comme terminé et en perte de vitesse  "hâter la fin d’un débat ... Ainsi se terminent d’ailleurs souvent les mobilisations, dont celle des retraites de 2010 : l’exécutif tient, le Parlement vote, les manifestants rentrent chez eux" et ils passent sous silence les manifestation contre le CPE qui ont fait reculé le gouvernement alors que la loi était déjà votée.

Boston, après le drame les questions

Lundi 16 avril, lors du marathon de Boston deux explosions se sont produites entre cinquante et cent mètres de distance l'une de l'autre, alors que les marathoniens franchissaient la ligne d'arrivée quatre heures et neuf minutes après le départ. Elles constituent le plus grave attentat sur le sol américain depuis le renforcement de la sécurité consécutif aux attaques du 11 septembre 2001.
Le jeudi 18 avril, le FBI commence a diffusé sur son site Internet les photos de deux suspects dans les attentats qui ont tué 3 personnes et blessé plus de 170 autres. Les deux hommes sont considérés comme "armés et dangereux", a indiqué l'agent fédéral Rick DesLauriers lors d'une conférence de presse : "Aujourd'hui nous faisons appel à l'aide du public pour identifier ces deux suspects", a-t-il expliqué. "Depuis plus de 100 ans, le FBI a fait appel au public pour qu'il soit ses yeux et ses oreilles. Grâce à l'aide des médias, dans un instant, ces images seront diffusées directement auprès de millions de personnes dans le monde entier", a-t-il poursuivi. "Quelqu'un connaît ces personnes, ce sont des amis, des voisins, des collègues, ou des membres de la famille." "Toute information, aussi insignifiante puisse-t-elle paraître, présente un intérêt pour nous", a-t-il insisté.

Jeudi soir une fusillade a lieu sur le campus du MIT, qui coute la vie à un policier, deux individus braquent une voiture et une course-poursuite s'engage, suivie d'une fusillade où 15 policiers sont blessés. L’un des individus blessés est interpellé mais succombe peu après à l'hôpital. Les autorités, indique qu’il s’agissait de l'un des suspects recherchés concernant l’attentat, Tamerlan Tsarnaïev. Le second son frère de 19 ans, Djokhar Tsarnaïev, également suspect des attentats arrive à s'enfuir.
Au cours de la nuit et de la journée de vendredi plus de 9 000 hommes en armes patrouillent dans Boston qui se transforme en ville fantôme, et dans les alentours : les gens sont invités à ne pas aller travailler, à rentrer chez eux et à se barricader.
Djokhar Tsarnaïev, blessé, est découvert sous la bâche  un bateau entreposé dans un jardin grâce au propriétaire, alerté par des traces de sang suspectes dans le jardin, il a ensuite été surveillé par  camera infrarouge et il est finalement arrêté par les forces de l'ordre, à 20 h 45 heure locale, après une dernière fusillade durant lequel il est blessé. Il est actuellement hospitalisé sous bonne garde au centre médical Beth Israël Deaconess de Boston

Les enquêteurs américains cherchent désormais à établir les mobiles de ce double attentat et savoir si les suspects ont bénéficié d’aide. Les enquêteurs vont soulever "l'exception de sécurité publique" pour l'interroger. Cette mesure signifie que il ne bénéficiera pas pendant quelques jours des droits dits Miranda, qui prévoient qu'il peut garder le silence et est informé qu'il peut être assisté d'un avocat pendant les interrogatoires. Plusieurs sénateurs républicains ont réclamé qu’il soit désigné comme un "ennemi combattant". Ce statut prévoit qu'une personne puisse être détenue indéfiniment sans procès ou qu'elle soit jugée par un tribunal militaire.
NBC News, citant des responsables fédéraux, a indiqué que malgré une blessure à la gorge qui l'empêchait de parler, le jeune homme de 19 ans avait commencé à répondre. Plus tôt, le chef de la police de Boston avait déclaré sur CBS que les frères étaient équipés pour perpétrer un autre attentat avec des "engins explosifs artisanaux" notamment des "grenades à main artisanales qu'ils ont lancées en direction des policiers".

dimanche 21 avril 2013

Manif pour tous, le succès continue

Plus de 200 000 opposants au mariage gay ont manifesté dimanche à Paris deux jours avant l'adoption définitive du texte de loi. Porte-parole du collectif de "La Manif pour tous", Frigide Barjot disait cette semaine attendre jusqu'à 50 000 personnes. Le cortège est partie de la place denfert-rochereau pour arriver aux invalides ou les manifestants ont afflué pendant plus de 2 heures.
Peu avant le départ du cortège, le services sécurité de la manif pour tous a permis a la police d'interpellé une personne porteur de six bombes lacrymogènes.  Frigide Barjot avait annoncé dimanche matin que les militants les plus radicaux, susceptibles de créer des débordements, n'auraient pas accès au cortège de la Manif pour tous. «Le Printemps français, Béatrice Bourges, les Hommen et les groupuscules identitaires n'ont pas leur place dans notre cortège», a-t-elle expliqué, appelant une fois de plus au calme.
De fait la manifestation d'aujourd'hui s'est déroulé dans le calme et dans une ambiance bonne enfants. Une minute de silence a lieu sur l'esplanade des Invalides en faveur des militants arrêtés lors du défilé contre le mariage gay puis L'hymne de La Manif pour tous a conclut le rassemblement et les manifestants se sont dispersé dans le calme et aucun incident n'a été a déploré.

le collectif de La Manif pour tous annonce qu'il déposera lundi un référé contre le préfet de police de Paris à la suite des photos aériennes de la manifestation du 24 mars que les opposants au mariage gay considèrent comme "truquées".
Pour visualiser la vidéo

samedi 20 avril 2013

Ces ministres qui fraudent en France


Chaque personne ne peut posséder qu'un tel livret défiscalisé ainsi qu'un Livret de développement durable (LDD). Or, dans les faits certain ministres lors de la publication de leurs patrimoine ont indiqué cumuler plusieurs livret défiscalisé, ainsi Valérie Fourneyron, par exemple, a listé trois livrets A avec un solde de 6.000 euros chacun au nom de ses 2 enfants (Après un décès, les comptes doivent être clôturés).
Michèle Delaunay possède 2 également pas moins de 2 CEL, 2 PEL, 2 livrets A et même 3 livrets de développement durable (dont 2 Codevi, devenus LDD en 2007). Arnaud Montebourg, lui, précise qu'il détient 2 LDD en son nom propre. Encore plus surprenant, l'épargne d'Anne-Marie Escoffier, qui revendique pas moins de 2 LDD à son nom, autant pour son mari pour un total de 25.232 euros.  Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’État, détient quand a elle 2 CEL
Pourtant la loi est très clair, chaque personne ne peut posséder qu'un tel livret défiscalisé ainsi qu'un Livret de développement durable (LDD). En cas de doublon, l’épargnant s’expose à l’imposition des intérêts du Livret A supplémentaire et à une amende fiscale égale à 2% des sommes placées. En 2009, Christine Lagarde alors ministre de l'économie s'était d'ailleurs lancée dans une grande chasse aux doublons de Livrets A et de LDD. Il faut croire que certain ministres du gouvernement ne l'ont pas entendue.
Il y a d'ailleurs eu un décret en octobre 2012 pour que les établissements bancaires puisse vérifier, avant toute ouverture de nouveau livret, que leurs clients n’en détiennent pas déjà un autre.

Quand l'armée francaise fait son marché dans les paradis fiscaux

D’après le Canard enchainé, l'armée française est sur le point de reconduire son contrat avec Microsoft en excluant tout appel d'offre et sera facturé dans un paradis fiscal. L'affaire commence en 2009, quand le ministère choisissait de s'équiper avec les solutions Microsoft, sans appel d'offres ni procédure publique. Alors qu'à l'automne 2012, le premier ministre Jean-Marc Ayrault signait une circulaire sur le logiciel libre et vantait ses qualités, « moindre coût, souplesse d'utilisation, support à long terme ou transparence accrue ». L'April, l'association représentant le logiciel libre, avait écrit en février au chef du gouvernement pour demander l'ouverture d'un appel d'offre, ce qui est en fait la procédure normale.

Le contrat va ainsi être reconduit avec Microsoft, malgré deux rapports internes déconseillant vivement cette option. l'un des rapports, issu de la Commission des marchés publics de l'Etat, évoque "un délit de vente lié" et s'interroge sur les raisons qui ont poussé la Défense à se passer d'une mise en concurrence. Le rapport dénonce "l'abus de position de dominante" de Microsoft et une opération "opaque" et "à l'opposé des préoccupations centrales de la Révision générale des dépense publiques"
La conclusion de ces deux documents est que s'engager avec la firme américaine engendrerait une dépense supplémentaires de l'ordre de 3 millions d'euros, et ferait courir le risque d'une « perte de souveraineté nationale » à l'égard des États-Unis, et de la NSA.

En effet les logiciels achetés par l'armée contiennent des portes dérobées et la National Security Agency, la plus grande agence de renseignements américaine, « introduit systématiquement des portes dérobées dans les logiciels exportés ». Le rapport évoquant ce problème, qui émane pourtant du ministère de la Défense, avertit que le système informatique de l'armée française « est susceptible d'être victime d'une intrusion de la NSA dans sa totalité ».

Comme si cela ne suffisait pas, ce contrat est signé entre le ministère de la Défense et la filiale irlandaise de Microsoft. les logiciels de l'armée française seront facturés à Dublin et échapperont à l'impôt français. L'éditeur a pourtant son siège européen à Issy-les-Moulineaux, à 6,4 kilomètres du ministère et ceux alors que Microsoft est la cible d'un redressement fiscal de 52,5 millions d'euros depuis la mi-février, suite à un contrôle effectué en 2010 et portant sur les prix de transferts réalisés avec l'entité basée en Irlande.
De plus Selon des informations de l'April, « d'autres ministères pourraient être intéressés » par ce type de contrat et l'association d'estimer que « ce type de pratique, qui plus est dans un ministère régalien aussi crucial que la Défense, crée un précédent particulièrement dangereux ».

vendredi 19 avril 2013

Pole emploi : role inconnu pour les ministres

Louis Godart, étudiant en droit avait tendu son CV à François Hollande lors de son passage à Dijon le 12 mars, espérant ainsi trouvé un stage. Quand il reçoit le document, le 12 mars, à Dijon, François Hollande répond : "Je le garde." L'étudiant, en recherche de stage, un brin provocateur, met le président au défi : "Vous n’êtes pas que dans la com', mais dans l’action aussi, hein ?".

Le 22 mars, selon Le Figaro, l'étudiant reçoit un premier courrier, signé du chef du cabinet de François Hollande. Il lui assure avoir fait suivre sa demande au ministre du Travail... qui lui annonce le 3 avril avoir remis le CV au directeur général de Pôle emploi. «Soyez assuré que le ministre a bien pris note de votre démarche. Aussi, soucieux de vous apporter son meilleur concours, il m’a chargé de transmettre votre curriculum vitae au directeur général de Pôle emploi, pour un examen attentif de votre situation»
L’étudiant indique : "Ils m’ont mal orienté. J’ai la sensation d’avoir fait le tour du schéma administratif français".
En effet  pôle emploi ne s'occupe absolument pas des stages et ne pourra donc rien faire pour Louis Godart.
Il aurait été plus judicieux pour le ministère du travail d'orienté cet étudiant vers  le CIDJ (Centre Information et Documentation Jeunesse),organisme géré par l'état et spécialisé dans la recherche de stages.

Cela relève de la part du gouvernement d'une méconnaissance des dispositifs existants et de leurs fonctions.
Ainsi le 21 février 2013, le gouvernement réaffirmait sa priorité pour la jeunesse et indiquait vouloir créer un service public de l’orientation qui permettra à tous « d’accéder tout au long de sa vie à un service gratuit d’information […] d’accompagnement personnalisé. Cet accompagnement, le CIDJ le propose déjà, depuis 1969 mais le gouvernement n'a pas l'air d’être au fait de son existence ni des subvention qu'il lui accorde et qui sont pourtant de plus de 2.3 millions d'euros par an.

La spéculation sur les matières premières moins contrôlé que celle sur les dettes

Dans un rapport publié en février, Oxfam ( confédération composée de 17 organisations indépendantes de même sensibilité qui agissent « contre les injustices et la pauvreté »)dénonce l'impact des marchés financiers et de la spéculation sur le prix des matières premières agricoles, au détriment des populations les plus vulnérables. Dans le cadre de la réforme bancaire, l'ONG réclame également l'interdiction des fonds indiciels et des contrats spéculatifs sur les dérivés agricoles. Les entreprises de matières premières comme Cargill,  Trafigura, Glencore qui sont des intermédiaires de matières premières ont réalisé plus de profit en dix ans que les quatre plus grosses banques d’investissement américaines réunies. La spéculation s'est fortement aggravée ces dernières décennies car à l'instabilité des marchés des matières premières est venu s'ajouter l'instabilité des marchés monétaires. La plupart des comportements parasites qui endommagent la qualité des prix sont réalisés par des spéculateurs qui jouent sur deux tableaux : physique et à terme. D’où la nécessité d’une surveillance coordonnée sur les deux marchés.

Oxfam indique que de février 2005 à février 2008, les prix alimentaires ont gonflés de 83 % (et même 181 % pour le blé). Plus encore que cette augmentation, ce que souligne Oxfam c'est l'accroissement de la volatilité des prix. Ces derniers ont flambé à trois reprises ces dernières années, entraînant trois crises alimentaires aiguës en 2008, 2010 et 2012. Et cette volatilité provient d'une spéculation de plus en plus vive : sur les marchés des dérivés agricoles, le nombre de contrats à terme a été multiplié par 3 entre 2002 et 2008 et leurs échanges par 14. Or, seuls 3 % des contrats ont donné lieu à une livraison physique.

Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, estime qu'il "n'y aurait pas eu de crise alimentaire sans spéculation. Ce n'était pas la seule cause de la crise, mais elle l'a accélérée et aggravée".

Non la sécurité des français n’est pas assurée

Malgré les promesses et discours de François hollande qui lors de son déplacement a Roissy assurait que les français sont en sécurité : "Il y a des menaces qui existent, chacun les connaît, elles sont multiples. Je voulais m'assurer que tout était en place pour que la sécurité des Français soit garantie. Elle l'est", a déclaré le chef de l'État,pourtant l’insécurité a augmenté et les chiffres viennent le contredire.

Ainsi les chiffres de 2012 sont accablants, les statistiques de la criminalité se sont fortement dégradées au second semestre. En 2012 les cambriolages de résidences principales augmentent de 15 % en zone gendarmerie en 2012. Les vols à la tire sont aussi à la hausse ainsi que les vols simples dans les lieux publics et les vols violents sans arme contre des femmes sur la voie publique, principalement des vols de bijoux
L'observatoire de la délinquance et des réponses pénales émet une hypothèse: que le nouvel outil d'enregistrement des procédures de la gendarmerie nationale (le logiciel Pulsar), censé garantir des remontées automatiques des saisies, ait changé la donne. Mais problème : cette application est entrée en fonction en janvier 2012 et les faits n'ont explosé qu'à partir de juin. Nul ne sait ni surtout ne veut l’expliquer Place Beauvau. Sur l'année 2012 les violences ont fait 16.000 victimes de plus en un an, alors que leur taux d'élucidation (la capacité à trouver le suspect) a chuté de 60% à 58%.
La politique d’amnistie du gouvernement et leur prise de position en faveur des délinquants et non des victimes est dangereuse et dire que la politique de Nicolas Sarkozy envers la criminalité était le tout carcéral est fondamentalement faux. C’est une note du contrôleur général des lieux de privation de liberté adressée en juin 2012, que se trouve pour la première fois l’affirmation selon laquelle la Justice est deux fois plus ferme qu’il y a quarante ans. Note qui a fait la joie du parti socialiste et de Taubira afin de justifier leur politique concernant la criminalité et l’assouplissement des peines.
Mais la réalité en est bien loin ainsi selon les chiffres la réponse pénale s’est considérablement affaiblie depuis quarante ans. En 1971, 9 000 détenus étaient en prison pour vol simple. Quarante ans plus tard, les vols simples ont été multipliés par trois alors qu’il n’y a plus que 3 000 détenus. Bien que le nombre de détenus ait doublé  depuis 1971, le nombre de violences enregistrées a augmenté de façon beaucoup plus importante encore. Ainsi le nombre de viols a augmenté en quarante ans de 600 %, les coups et blessures volontaires ont augmenté de 650 %. Le recul de la répression est encore plus spectaculaire s’agissant des mineurs. En 1965, le nombre de mineurs incarcérés était supérieur à ce qu’il est aujourd’hui alors que la délinquance des mineurs était pourtant nettement moins développée.
Et malgré la mise en place des peines planchées par Sarkozy celle-ci n’ont pas augmenté le taux et la durée des incarcérations notamment parce qu’elles ont été fixées à des niveaux relativement bas et dans 20% des cas, le juge prononce une peine de prison ferme inférieure à la peine plancher.  Dans le ressort de la Seine-Saint-Denis, au tribunal de Bobigny, on atteint même un taux de 2 %  de peines planchers ferme prononcées à l’égard des récidivistes.

En réalité sur 1,4 million d’auteurs présentés chaque année à la Justice, seuls 120 000 sont condamnés à une peine de prison ferme, et 80 000 sont réellement envoyés en prison. Le taux d’incarcération en France est d’ailleurs dans les plus faibles d’Europe, alors qu’en France il est d’environ 100, la moyenne européenne est de 122. En France, entre 2002 et 2008, alors que la hausse du nombre de détenus a été de 25 %. Le taux de criminalité a reflué de 15 %. A contrario, entre 1997 et 2002, la politique pénale était à l’opposé, avec un volontarisme destiné à réduire l’incarcération. Le taux de criminalité a augmenté de 17 %.

jeudi 18 avril 2013

Le diesel sur la sellette

Le comité sur la fiscalité écologique présidé par Christian de Perthuis qui s'est réuni aujourd'hui a rendu un avis favorable au relèvement progressif de la fiscalité du Diesel : "Le comité est (...) d'avis que la réduction de l'écart de taxation entre le gazole et l'essence est justifiée sous l'angle environnemental". Il a donc adopté ce jeudi un avis proposant un rééquilibrage de la taxation sur les carburants et pointant le coût élevé des exonérations de taxes pour certains secteurs. Si le diesel est réputé pour être moins émetteur de gaz à effet de serre, il rejette cependant des particules fines très cancérigènes et n'a donc pas d'avantage écologique sur l'essence.
Bruxelles a d'ailleurs épinglé la France pour sa politique fiscale très favorable au diesel, et observe une trop grande concentration de particules dans une quinzaine d'agglomérations
Les experts du comité sur la fiscalité écologique demandent à l'État d'étudier différents scénarios pour réduire la différence de taxation - 20 centimes par litre en moyenne - ainsi que d'évaluer l'impact sur les ménages et les entreprises les plus touchés, afin d'identifier les mesures d'accompagnement à mettre en place. Une étude d'impact sur la filière automobile et les transitions industrielles et professionnelles nécessaires doit également être menée, préconise le texte. Il pointe également le coût important des exonérations de TICPE, plus de 3 milliards d'euros chaque année, dont bénéficient certains secteurs.



L’état va également devoir revoir tout son dispositif concernant les entreprises et les incitation fiscale sur le diesel qui se révèle non justifié.
Ainsi les flottes entreprises ont tout intérêt fiscalement à opter pour le diesel. En faisant ce choix de ces motorisations, les voitures de société sont moins soumises aux malus, et paient moins de taxe sur les véhicules de sociétés de plus la TVA est récupérable pour les Diesel alors qu'elle ne l'est pas sur l'essence.

Les extrêmes champion de l'absentéisme au parlement européen


Selon le site VoteWatch Europe, les députés allemands sont les plus assidus au Parlement européen. En moyenne les députés français sont à eux moins impliqués, mais restent néanmoins dans la bonne moyenne. A certaine exception près notamment de la part de l'extrême gauche et droite ainsi parmi les députés européens champions de l’absentéisme, on trouve Jean-Marie et Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Philippe de Villiers. Par exemple la famille Le Pen ne participe à aucune séance, sauf aux séances plénières, avec un taux de présence de 61,3%, si les députés européens descendent sous la barre des 50% de temps de présence, ils perdent leurs indemnités.

Jean-Luc Mélenchon arrive juste derrière, avec un taux de présence de 66,84 % aux séances plénièrese il se classe ainsi 732 sur 751. Mais le champion français de l’absentéisme au Parlement européen est Philippe de Villiers classée 750. Alain Lamassoure déclare d'ailleurs, “les Le Pen et Mélenchon ne défendent même pas leurs idées. Où était Mélenchon lorsque le Parlement a plafonné les bonus des banquiers ? Je ne l’ai pas entendu. Choquant !”.

Alors qu'ils se veulent fortement opposé à l Europe dans leur discours, dans les faits ils s’illustrent par leur absence lors des votes importants ( budget de l’UE, réforme de la PAC, etc) alors que les eurosceptiques britanniques ne perdent aucune occasion d’user de leur vote pour affirmer leurs positions.
Rappelons tout de même qu’un député européen touche 6 200 euros net mensuel, ainsi que 304 euros par jour de présence, 4 300 euros par mois de frais forfaitaires, divers avantages et 22 000 euros pour les rémunérations de leurs assistants.


mercredi 17 avril 2013

les CRS empêchent des députés de rejoindre l’Assemblée nationale

Hier soir, quatre députés UMP, tous de Franche-Comté, ont été bloqués par un barrage de CRS alors qu’ils rejoignaient leurs bureaux de l’Assemblée nationale, La vidéo a rapidement fait le tour du web. Damien Meslot, Marcel Bonnot, Alain Chrétien et Jean-Marie Sermier ont brandi leurs cartes de député, en vain. Il a fallu attendre plusieurs minutes pour qu’on leur libère le passage. 
Damien Meslot accuse même les CRS de « violences policières », affirmant avoir reçu « un coup de bouclier dans la figure ». Les députés sortaient d’un restaurant où il avait dîné « pour faire un point sur les cantonales et les municipales ». Ils tentent de revenir à son bureau quand sur le Quai d’Orsay, ils tombent sur un barrage de CRS. Il est un peu plus de 21h30. Des opposants manifestent pacifiquement leur opposition au projet de loi sur le mariage pour tous. Damien Meslot, indique à France 3 : « J’ai sorti ma carte de député pour qu’on nous laisse passer. J’ai reçu un coup de bouclier dans la figure ». Ce coup, on ne le voit pas dans la vidéo. « Vos collègues journalistes sont arrivés. Ils n’ont ont sauvé la mise, sinon on prenait un coup de gaz », il précise également que « le commandant ne s’est même pas excusé » et estime qu’ « on a donné des ordres ».
Sollicités ce matin, ni le ministère de l’Intérieur, ni la préfecture de police de Paris n’ont pour l’instant répondu à nos questions. 

A quand les matricules pour les policiers et CRS

En octobre dernier, Valls indiquait que les forces de l’ordre porterait des 2013  un numéro de matricule : «Les policiers porteront un élément d'identification, sur leur uniforme ou sur leur brassard, bref le retour du matricule, parce qu'on a besoin de cet élément d'identification.». Faut il rappeler que la loi oblige deja les force de l'ordre a donné leur numero de matricules lorsqu'il est demandé nombre d'agents, hommes ou femmes, refusaient de donner leur nom ou leur numéro de matricule, alors que la législation leur en fait obligation, une circulaire de 1985.

L'hôte de Beauvau, insistait d'ailleurs a l'époque sur l'importance de proscrire le tutoiement lors des contrôles, et indiquait qu'il était en train, avec la garde des Sceaux, Christiane Taubira, de réviser le Code de déontologie des policiers.


À compter de 2013, le numéro de matricule devrait réapparaître, soit  sur un insigne, soit sur une bande de tissu apposée sur un scratch, ainsi que sur les brassards des policiers en civil. pourtant depuis plus aucune indication malgré les discriminations et violence policière. «On fait moins de sécurisation des cités et plus de missions pour protéger les palais nationaux», reconnaît un officier des forces mobiles.


Hier soir, quatre députés UMP, tous de Franche-Comté, ont été bloqués par un barrage de CRS alors qu’ils rejoignaient leurs bureaux de l’Assemblée nationale, La vidéo a rapidement fait le tour du web. Damien Meslot, Marcel Bonnot, Alain Chrétien et Jean-Marie Sermier ont brandi leurs cartes de député, en vain. Il a fallu attendre plusieurs minutes pour qu’on leur libère le passage. Damien Meslot accuse même les CRS de « violences policières », affirmant avoir reçu « un coup de bouclier dans la figure ». Les députés sortaient d’un restaurant où il avait dîné « pour faire un point sur les cantonales et les municipales ». Ils tentent de revenir à son bureau quand sur le Quai d’Orsay, ils tombent sur un barrage de CRS. Il est un peu plus de 21h30. Des opposants manifestent pacifiquement leur opposition au projet de loi sur le mariage pour tous. Damien Meslot, indique à France 3 : « J’ai sorti ma carte de député pour qu’on nous laisse passer. J’ai reçu un coup de bouclier dans la figure ». Ce coup, on ne le voit pas dans la vidéo. « Vos collègues journalistes sont arrivés. Ils n’ont ont sauvé la mise, sinon on prenait un coup de gaz », il précise également que « le commandant ne s’est même pas excusé » et estime qu’ « on a donné des ordres ».

Sollicités ce matin, ni le ministère de l’Intérieur, ni la préfecture de police de Paris n’ont pour l’instant répondu à nos questions.

Les prévisions de Bercy déjà bonne pour la poubelle

Le Haut Conseil  des finances publiques chargé de rendre un avis sur les prévisions macroéconomiques associées aux principaux textes financiers du gouvernement et sur la « cohérence » de ces textes avec la trajectoire de retour à l'équilibre des finances publiques souligne qu'un « un léger recul du PIB en 2013 et une croissance sensiblement inférieure à 1,2 % en 2014 ne peuvent pas être exclus ». Un scénario que partage le FMI, ce dernier tablant désormais sur un recul du PIB cette année (+ 0,1 %) avant une croissance limitée à 0,9 % l'an prochain. Quant à la prévision d'une hausse du PIB de 2 % par an à partir de 2015, celle-ci est « incertaine », poursuit le Haut Conseil. Il estime ainsi que les prévisions du gouvernement sont erroné et que toute les prévisions et la feuille de route qui en découle avec plus de 6 milliard de nouveau impôts et 14 milliard de baisse de dépense sera insuffisante et que tous les calculs du gouvernement sont à revoir afin d’atteindre  l’objectif de déficit de 2.9%.


Il dénonce dans le même temps la tendance des gouvernements à surestimer la croissance de plus de 0.9% en moyenne a court terme et de plus de 1.1% a moyen terme. Il regrette ainsi que le gouvernement parte sur des estimations volontairement optimiste qui vont affecter le programme de stabilité présenté. Le Haut Conseil souligne les « fragilités » des perspectives de moyen terme, notamment en ce qui concerne le retour de la croissance potentielle à un rythme proche de celui d'avant crise, et la capacité de l'économie à dépasser dès 2015 son potentiel. il remet également en cause le manque d’informations qui lui ont été communiqué par Bercy et se plaint des délais dans lesquels il a dû travailler.

Bruxelles, qui reçoit elle aussi les avis du Haut Conseil, pourrait, du coup demander des comptes a l'exécutif français. C'est d'ailleurs d'Europe qu'est venue l'obligation d'instaurer ce Haut Conseil. Ce point figure dans le traité européen sur la règle d'or de mars 2012, négocié à l'époque par Nicolas Sarkozy.
Après avoir vilipendé ce traité pendant la campagne, la gauche une fois au pouvoir l'a ratifié expliquant que ce Haut Conseil serait le meilleur garant d'une saine gestion publique. La sèche réaction de Bercy, mardi suite a ces publications, indique qu'elle a depuis lors changé d'avis.

Interview de Cahuzac : décryptage

Afin de préparer son interview sur bfm, Jérôme Cahuzac a fait appel à une communicante spécialiste de la gestion de crise, Anne Hommel qui était déjà derrière l’interview de DSK sur TF1 suite a l’affaire du Sofitel. On remarque donc que ils emploient tout les deux le même types de tournure de phrase, les même mots : mains rapprochées sur la table, prosodie robotique, mine de dégoût, « faute morale », formule sémantique répétée plusieurs fois. 
Le visage est marqué, crispé, les yeux sont tirés vers le bas, la tonalité de la voix se veut basse et monotone, Au final cela ne ressemble pas du tout à une confession spontané mais a une mise en scène afin de tenter d’atténuer voir d’apitoyer les français sur son sort. 

Cependant au travers de l’interview et malgré ses conseillés en communication, il nous adresse au travers des lignes un véritable aveu des mensonges du gouvernement car à écouter attentivement l’interview de Cahuzac sur BFM, on peut difficilement penser que sa hiérarchie, à savoir Hollande, Ayrault et Moscovici ignoraient la vérité et n’était pas au courant.

Notons  tout d’abord cette phrase : "ceux qui m’ont vu à ce moment  ont vu comment je me consume alors (après les révélations de mediaparts)." Il indique ici de façon explicite qu’il était impossible pour sa hiérarchie de ne pas savoir et qu’ils ont vu leur ministre chargé du budget à partir de la révélation être marqué par le mensonge et que cela apparaissait dans son attitude.
Autre réponse pour le moins ambigu, à la question : « "le président, le premier ministre, le ministre des finances savaient-ils ?", réponse de Cahuzac : "J'ignore si le Président savait ; à lui aussi, je n’ai pas dit la vérité." Cette phrase fait plutôt  supposer qu’Hollande pouvait savoir mais ne le disait pas forcément à Cahuzac. "Je n’ai pas dit" n’équivaut pas, en effet, à "je n’ai jamais dit". Cahuzac ne dit pas si Ayrault ou Moscovici savaient ou ne savaient pas. Il dit juste qu’il leur a menti. 
D’ailleurs Moscovici, il y a quelques jours, a révélé qu’il avait été demandé le 14 décembre 2012 à Cahuzac de signer un document déclarant qu’il ne possédait pas de compte à l’étranger, ce que le ministre du budget a refusé de faire.  Ajouté à cela sa combustion apparente suite aux révélations, l’attitude du gouvernement pose question.

Ajoutons à ces faits les très curieuses questions posées qui permettaient comme par hasard à Cahuzac de passer entre les gouttes des investigations puisque qu’aucune question n’a été posée à Singapour, alors que c’était la domiciliation supposé de son compte. De plus la gestuel de l’ex ministre lorsqu’il tente un démenti est équivoque : aucun clignement d’œil et un visage fermé voire complètement figé quand il affirme « j’ai indiqué ce montant / ce compte n’a jamais permis de financer la campagne du PS ». Tous les doutes sont permis. Alors que lorsqu’il est dans la sincérité il a une autre gestuelle très spécifique : haussement des sourcils, clignements des yeux, fluidité des mouvements du buste …

D’ailleurs Ayrault a tenté de discréditer l’interview de son ancien ministre pour en atténuer les sous entendus il a donc jugé mercredi sur France Inter que l'interview de l'ex-ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac avait "un côté pathétique" et il s’est d’ailleurs sentit obligé de nier à nouveau leurs connaissances sur l’existence du compte.

lundi 15 avril 2013

Moscovici auditionné mercredi dans l'affaire Cahuzac

Le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, sera auditionné mercredi par la commission des Finances de l'Assemblée sur son traitement de l'affaire Cahuzac,  qui se déroulera à huis clos, selon le service de presse de l'Assemblée nationale alors qu'elle était initialement, l'audition avait été annoncée mercredi et déclarée ouverte à la presse. L’assemblée nationale doit normalement décider le 24 avril si elle constitue ou non une commission d'enquête, proposée par l'UDI de Jean-Louis Borloo, sur l'action du gouvernement durant l'affaire Cahuzac.
Mis en cause dans l'affaire Cahuzac, Pierre Moscovici a tenté de s’expliquer lors d'un entretien a mediapart, Il révèle ainsi que le 14 décembre, l'administration des impôts avait demandé à Jérôme Cahuzac de signer un document attestant qu'il n'avait pas de compte en Suisse, demande à laquelle l'intéressé n'a jamais donné suite. 

On peut donc s'interroger sur l'action du gouvernement alors qui n'aurait rien fait alors que Cahuzac malgrès ses démentis oral refusait obstinément  de leur certifier par écrit l'absence de compte à l’Étranger. Pour un gouvernement normale, une telle incohérence aurait mis la puce et enclenché la prudence afin d’être sur de ne pas soutenir un ministre mentant au français.  
Mme Vallaud-Belkacem porte parole du gouvernement expliquait a l’époque au français que "Jérôme Cahuzac se défend parfaitement en présentant la vérité des faits (...) Il a fourni des éléments suffisamment objectifs pour faire tomber les allégations de Mediapart".
Le fisc n'a pas l'habitude de croire sur parole lors de contrôle fiscaux et il est donc incroyable qu'il est fait une exception pour Mr Cahuzac. De plus Bercy n'a posé la question qu'a la suisse alors que mediaparts indiquait que le comptes se trouvait déjà a Singapour avec qui la France est liés depuis 2011 par un accord d’échange de renseignements fiscaux. Et, selon un rapport publié jeudi par le forum fiscal mondial chargé d’évaluer les pratiques anti-fraude, Singapour répond d’ordinaire promptement et de manière «fiable» aux requêtes qui lui sont adressées.  
De plus la question semble avoir été orienté pour obtenir une réponse négative de la suisse sur le compte alors que selon l'accord fiscale la question aurait pu concerner l'ensemble des banques suisse.

Les hausses d'impots continuent

L'affirmation de Pierre Moscovici selon laquelle, à part la TVA, il n'y aura pas d'autres hausses d'impôts pour les ménages en 2014 est fausse, la promesse de stabilité fiscale est depuis longtemps oublié par le gouvernement.
Les nouvelles hausses d'impôts pour réduire le déficit en 2014 s'appuieront notamment sur un nouveau coup de rabot sur les niches fiscales, a indiqué lundi le ministre de l'Économie : "Pour 2013, on a une proportion qui est 2/3 d'impôts, 1/3 d'économies", a-t-il déclaré sur France Inter
Les Échos ont affirmé lundi que le gouvernement allait revoir en hausse ses prévisions de prélèvements obligatoires, qui devraient atteindre 46,5 % du PIB en 2014 dans le programme de stabilité budgétaire qui sera présenté en conseil des ministres mercredi. "Au final, les prochains textes budgétaires comprendront donc un solide volet de prélèvements fiscaux et sociaux, supérieur à 10 milliards d'euros", selon le journal.  
2012 a déjà été l'occasion d'égaler le précédent record, qui datait de 1999, à 44,9% mais 2014 sera nettement au dessus.
Le gouvernement a indiqué depuis quelques semaines qu'il devrait trouver 5 à 6 milliards d'euros pour compenser l'extinction ou la baisse de rendement d'impôts décidés précédemment, Les entreprises déjà en difficulté suite a plusieurs dizaines de milliards de hausse d’impôts sont en première ligne pour essuyer ces mesures de compensation.
Suite au forte hausse d’impôts voté par le gouvernement la croissance a été nulle en 2012 et le pouvoir d'achat des ménages s'est contracté de 0,4% sur l'année, affirme l'Insee. Du jamais vu depuis 1984. La baisse du pouvoir d'achat des Français est selon l'insee "à mettre au compte des mesures votées par la gauche pour rehausser le rendement de l’impôt sur le revenu en 2012 "la forte hausse des impôts (+10% après +6,6% en 2011) est le principal facteur de cette baisse". Autre responsable:  la progression des "cotisations sociales à la charge des salariés" imputable à la "hausse du taux de cotisation" ainsi qu'à "la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires"


Le taux d'imposition en France est a la limite de ce que les citoyen estime comme un impôts supportable : "trop d’impôts tue l’impôt". Autrement dit, le taux d’imposition ne doit pas dépasser un certain seuil, sinon les recettes fiscales de l’État risquent de diminuer. Une augmentation de l’impôt conduirait alors à une baisse des recettes de l'État, parce que les agents économiques sur-taxés sont incités à moins travailler.
A l'inverse une baisse des  taux d'imposition permette un regain de recette pour l’État ainsi le ministre néo-zélandais Maurice McTigue indique dans les années 1980 : « Ainsi, nous avons réduit de moitié le taux de l'impôt sur le revenu et supprimé un certain nombre de taxes annexes. Paradoxalement, les recettes de l'État ont augmenté de 20 %. ». plus récemment au états-unis le trésor américain a annoncé que les recettes fiscales avaient atteint leur second point le plus haut de l'histoire à la suite des baisses d'impôts de 2003

dimanche 14 avril 2013

la réserve parlementaire menacée

Le gouvernement envisagerait, selon le Journal du Dimanche, de supprimer la « réserve parlementaire. »,
Une information cependant non confirmée pour le moment, ni par le gouvernement, ni par le Parlement, et qui n'a pas manqué de surprendre la présidence de l'Assemblée nationale, qui dit "ne pas être au courant du tout" d'une telle mesure.

Elle permet à Chaque député ou sénateur de dispose d’une réserve de 130.000 euros par an qu’il peut distribuer comme il veut à des projets ou des associations de sa circonscription. La seul réglementation est de publié en fin d’année une liste de ces dons. Les chefs de groupe disposent de 260.000 euros et le président des assemblées de 520.000 euros.
Des enveloppes qui représentent un total de 90 millions pour l'Assemblée auxquels s'ajoutent les 60 millions du Sénat (où le dispositif est encore plus opaque). Plusieurs réformes ont été mises en place pour mettre fin à l'opacité qui entoure l'attribution et l'utilisation des fonds. Ainsi, jusqu'en 2002, le président de la Commission des finances et le rapporteur décidaient de l'enveloppe de chacun. Une tradition s'était créée, faisant que les élus de la majorité en recevait les deux tiers.

Certains journalistes dénoncent d'ailleurs l'attribution de subventions provenant de la réserve parlementaire à des associations servant directement ou indirectement les intérêts des parlementaires qui les attribuent. Ainsi Le député François Grosdidier est mis en cause d'avoir financé une association proche de ses intérêts. .
Le sénateur Philippe Marini est critiqué en 2013 pour des financements d'un centre équestre dont une association présidée par son épouse est une utilisatrice importante.

La suppression de la réserve parlementaire permettrait d’économiser l’équivalent de ce que rapportera à l’état la fameuse taxe a 75%

samedi 13 avril 2013

Hollande/ Trierweiler bientot sur le banc des accusés ?

Le 14 mars dernier, M. Xavier Kemlin a déposé plainte contre Valérie Trierweiler pour détournements de fonds publics. Certain fonctionnaire de police au commissariat de Saint Étienne ont d'ailleurs commencé par refusé sa plainte en expliquent que c'est " Trop compliqué " avant de prévenir les renseignements généraux ainsi que le procureur de la République, suite a l'insistance de Mr Kemlin et de son avocat maître Buffard
ce n'est pas son premier combat juridiques : actionnaire révolté contre la spoliation d'actionnaires minoritaires, justicier dans le procès Kerviel contre la clémence dont auraient bénéficié les anciens dirigeants d'EADS soupçonnés de "manquements d'initiés", bagarreur contre Carrefour qui selon lui l'a floué...

D'ailleurs le traitement par les médias de sa plainte est révélateur de leur manque d’indépendance vis a vis du pouvoir socialiste : "Insolite, étrange, drôle de plainte...", concernant la maîtresse de François Hollande, les gros titres qui la citent sont au conditionnel insinuant une plaisanterie.

Dès la prise de pouvoir par François Hollande, de nombreuses voix se sont élevées contre la présence sous les ors de la République de sa maîtresse en titre avec son arrogance sans précédent, ces caprices imposant sa censure, exigeant départs ou sanctions pour ceux qui lui déplaisent. Elle est entretenue par la République depuis l'avènement de son amant à la présidence. Elle a ainsi pu recruté dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de six "experts" , payée par le contribuable, et qui est chargé de sa communication.

Cependant selon le Code Pénal l'article 432-15 : "Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l'un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, [...] est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende... La tentative de délit, prévu à l'alinéa qui précède, est punie des mêmes peines." et l'article 432-16 : "Lorsque la destruction, le détournement ou la soustraction par un tiers des biens visés à l'article 432-15 résulte de la négligence d'une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, d'un comptable public ou d'un dépositaire public, celle-ci est punie d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende."

Valérie Trierweiler n'est dépositaire d'aucune autorité publique ni chargée d'une mission de service public. De plus elle n'a aucun lien juridique avec François hollande comme l'exprime clairement Xavier Kemlin :  « Aujourd’hui cette dame… il n’est pas marié, donc ce n’est pas sa femme. Il n’est pas pacsé, donc ce n’est pas sa compagne. Qu’est-ce que c’est ? C’est sa maîtresse ».

Si Madame Trierweiler n'a effectivement aucun statut légitimant sa prise en charge par l'État, ils sont tous deux en infraction, passibles de sanctions fiscales et/ou de condamnation pour détournement et abus de fonds appartenant à l'État. Le 12 mars dernier, Guillaume Larrivé, député UMP, posait une question au Premier ministre publiée dans le Journal officiel concernant "le site internet officiel http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler. Il lui demande de bien vouloir préciser en vertu de quel texte - constitutionnel, législatif ou réglementaire - la compagne du Président de la République bénéficie ainsi d'un site internet présentant une biographie et des portraits photographiques..."

Cependant si il est reconnu qu'ils sont en concubinage, ils ne sont alors pas en règles au regard du fisc qui  pour l'assimilation du concubinage à un foyer fiscal est l'une des caractéristiques marquantes. Dans la mesure où leur concubinage est notoire, Valérie et François doivent faire masse unique de leur patrimoine respectif ainsi que de ceux des enfants mineurs dont ils ont l'administration légale. Ils ont par conséquent l'obligation de faire une déclaration commune conformément au code des impôts qui stipule que les patrimoines nets des concubins doivent être additionnés pour déterminer l'assujettissement à l'ISF. Or, François Hollande a fait une déclaration séparée de son patrimoine

D'ailleurs contrairement à ce qu'expliquait un conseiller de François Hollande sur M6, le fils cadet qu'a eu Valérie Trierweiler avec son ex-mari Denis bénéficie des services du GSPR. Une originalité qui risque de perturber les juristes de la Cour des comptes dans la mesure où l'argent du contribuable n'est pas censé financer la sécurité personnelle d'un enfant sans lien juridique avec le président de la République. les règles d'emploi du GSPR limitent son action au président, son épouse et ses enfants.  La charge est lourde pour le budget de l'État. Ainsi, selon la Cour des comptes, un seul fonctionnaire du SPHP coûte, hors salaire, plus de 71 000 euros par an.

Fronde du PS contre la politique du président

Même au sein de sa propres majorité, francois hollande doit faire face a une fronde, des voix s’élèvent au Parti socialiste pour réclamer une autre politique. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, Benoît Hamon à la Consommation ou Cécile Duflot la ministre du Logement, n’y sont pas allés de main morte et critique l'action du gouvernement. Dans un gouvernement "normal", des ministres qui se mettent ainsi en opposition a la politique du Président et qui critiquent haut et fort le Premier ministre aurait été remercié. "Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne" disait Jean-Pierre Chevènement. Dans le cas de francois hollande il n'y a eu aucune réaction de sa part au attaque de ses ministres sur sa politique et sur ses compétences a occupé son poste. cela met en exergue l’incohérence et le manque de solidarité gouvernementale.

Certain député socialiste estime que francois hollande n'a pas prit la mesure de son poste et qu'il agit toujours comme président de conseil régional.
certaine attaques qui les plus forte sont celles qui insistent sur la naïveté d'un président à qui un ministre a pu mentir les yeux dans les yeux, qui n'a pas jugé utile de s'en méfier davantage, et qui assure à propos des comptes offshore de son trésorier de campagne et ami de longue date, Jean-Jacques Augier: «Je ne connaissais rien de ses activités!».

Même Eva Joly, censée être dans la majorité avec son parti écologiste, a pointé la faille du dispositif en accusant le président et son premier ministre de «naïveté coupable»!ce sont les révélations quotidiennes qui le contraignent à réagir, à modifier son agenda, à annuler ses déplacements en province. Le président de l'assemblé national  Claude Bartolone remet egalement en cause les mesure prevu par le president pour tenter de moraliser la vie politique. Il s'oppose ainsi à la publication du patrimoine des elus.

Quand des repris de justice font la morale

Alors que la manifestation de vendredi 12 avril, organisé par la manif pour tous, c'est deroulé dans le calme et sans aucun incident devant le sénat. Harlem Desir dénonce la soit disant radicalisation de la manif pour tous, rappelons qu'il est bien connu des service judiciaire pour abus de bien sociaux ainsi de novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs. Cela lui vaut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux. Il aurait également bénéficié d'une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992).
Jean-Marc Ayrault a appelé les "responsables de l'UMP" à ne pas "se laisser entraîner" dans la "radicalisation", rappelons également que : Jean-Marc Ayrault a également été condamné pour favoritisme remontant à 1997, condamnation pénale à 6 mois de prison avec sursis, contre laquelle le maire de Nantes ne fit pas appel. Il a finalement été réhabilité au bout du délai de réhabilitation légal et non parce qu'il a été blanchit.




Dans le même temps, certains milieu se réjouissent qu'un militant de la manif pour tous ai été poignardé  ainsi
alors que Samuel Lafont est hospitalisé suite à des coups de poignards au métro Odéon des tweets se réjouisse :

Dans le même temps le gouvernement a fait passé une proposition de loi communiste d'amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux.
Une manifestation avait notamment été organisée par le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) devant le Sénat pour appuyer ce texte sans que le gouvernement ne trouve rien a redire. Sont ainsi amnistiées les infractions, commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, passibles de cinq ans d'emprisonnement. Les faits commis à l'occasion de conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, y compris lors de manifestations sont concernés par la loi.

Alors qu’Harlem désir dénonçait la radicalisation de la manifestation d'hier,  il propose au syndicaliste de PSA de les recevoir en délégation alors qu'ils sont rentré de force au sein du congrés du parti socialiste et sont connu pour le radicalité. Ainsi aujourd'hui, plusieurs dizaines de syndicalistes de l'usine PSA d'Aulnay ont déjoué les services de sécurité et investi de force la scène de la réunion socialiste. Jean-Marc Ayrault a immédiatement été exfiltré. Les ouvriers ont scandé leurs slogans de longues minutes avant que la direction du PS réagisse. « Salariés de PSA, le changement, c'est maintenant ! »... « Aucune usine ne doit fermer, interdiction des licenciements ! »... « On est des ouvriers pas des casseurs, les casseurs, c'est les patrons ! ». 

Subvention francaise a un centre d'appel marocain

A l’occasion d’une visite au Maroc, le 12 décembre dernier, Ayrault, et Montebourg ont accordé un prêt de 150 Millions d’euros destiné à financer des centres d’appels et des services informatiques au Maroc. Alors que dans le même temps ils critiquent les opérateurs téléphonique qui ont délocalisé leur centre d'appel dans les pays méditerranéen. En proportion de leurs effectifs totaux employés à gérer au téléphone leurs relations clients, la part des emplois basés à l'étranger varie de 16 % (Orange) à 41 % (Free), en passant par SFR (28 %) et Bouygues Télécoms (40 %). Meme les regions francaise delocalise au maroc,  la region ile de France présidé par le socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a choisi pour le STIF pour ses relations clients, un prestataire disposant d'une plateforme téléphonique au Maroc.
Le centre d’appels dénommé « Casanearshore » qui emploie plus de 20 000 personnes, s’est spécialisé dans l’accueil des activités de service.
100 multinationales y sont implantées. On y trouve donc des centres d’appels Français, dont celui de Free, le Crédit Agricole, BNP Paribas, Axa, bouygues, STIF ile de france…

« M. Ayrault et M. Montebourg sont-ils tombés sur la tête ? » s’emporte Régis Granarolo, Président de l’Association professionnelle des informaticiens, pour lequel cette convention est un encouragement à la « ré-délocalisation ».
Il rappelle que « 36 000 informaticiens sont au chômage en France, avec une hausse de 16% sur les 6 derniers mois », et menace d’une « mobilisation nationale ».

vendredi 12 avril 2013

Les élus ont ils des problèmes pour gérer leur budget ?

C'est ce qui semble ressortir du déballage des patrimoines des députés et ministres qui avec des revenus nettement plus élevé que leur concitoyens, ils disposent au contraire d’un patrimoine nettement plus modeste. Ainsi parmi les déclarations, Delphine Batho, ministre de l’écologie et ancienne députée, annonce un patrimoine de 110 000 euros. Au même âge et en incluant les inactifs, les ouvriers et les employés, les Français, disposent plutôt d’un patrimoine moyen de  200 000 euros. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud –Belkacem présente un patrimoine de 25 000 euros alors qu'au même age les Français ont capitalisé en moyenne 124 000 euros.
Bernard Cazeneuve qui fut député pendant plus de dix ans, conseiller général, président de la communauté urbaine de Cherbourg, magistrat, puis avocat d’affaires et qui explique que son patrimoine « se résume à une ligne » : une maison d’environ 500 000 euros sur laquelle il lui reste à payer un emprunt sur 20 ans.
il y a  également certain député comme Rudy Salles calcule leur patrimoine sur la base du prix d’achat d'il y a plus de vingt ans : "Appartement à Nice avenue de la Lanterne 125 m² acquis en 1990 au prix de 1.750.000 francs (266.785.78€). Prêt sur 15 ans. Fini de payer en 2005."

Le manque de méthode qui voit des élus de tous bords lancer des chiffres dans tous les sens, ne va pas rassurer les Français. Il est surprenant de constater qu’aucun patrimoine professionnel n’a été évoqué par les élus jusqu’à présent. On remarque ainsi un étonnant défi lancé aux lois de la statistique.

Xavier Kemlin,héritier du groupe Casino et vivant dans le canton de Genève indique d'ailleurs : "J'ai appris qu'au moins 40 députés et sénateurs de droite comme de gauche possèdent des comptes rien qu'à l'UBS. Ces titulaires devraient se méfier car, à trop recevoir de coups, Jérôme Cahuzac risque, lui aussi, de faire des révélations". Il aurait ainsi donné au Point.fr le nom d'un ministre titulaire, selon lui, de plusieurs comptes non déclarés à l'UBS, sans pouvoir en apporter la preuve.

La chute de Cahuzac provoqué par les services secret ?

Selon des informations révélées par "L'Hebdo" l’affaire Cahucaz aurait été révélé a la presse par les services secrets français, cela aurait été dicté par la volonté de faire tomber le ministre du Budget qui préconisait des coupes massives dans le budget de la Défense.


Des "sources sécuritaires" dont plusieurs membres de la Commission de Défense de l'Assemblée nationale auraient ainsi affirmé à la rédaction romande que les services secrets français auraient provoqués la chute de Jérôme Cahuzac en transmettant les informations sur son compte suisse à la presse. Les services secrets auraient eu accès à des informations privilégiées sur son compte suisse, ce qui expliquerait la surprise des autorités genevoises devant la précision des renseignements permettant d'orienter l'enquête.
Selon l’hebdomadaire, un rapport de la DCRI aurait été remis en toute confidentialité le 16 février à un groupe de travail parlementaire sur les exilés fiscaux. Deux sources sont cités par le journal helvétique: des sources sécuritaires anonymes et des députés membres de la Commission de défense du Palais Bourbon.
Bien qu'aucune preuve formelle n'ait été avancée, les sources évoquent la suite d'évènements autour de la question du budget de l'armée. L'origine de la dispute remonterait à novembre dernier, date de la présentation du projet de budget de la Défense pour 2013 à l'Assemblée nationale. Jean-Yves Le Drian est alors sommé, au nom de la "stabilisation des ressources", de prévoir des économies dans son ministère avant la parution du Livre blanc pour l'année suivante. Jérôme Cahuzac envisageait de raboter jusqu’à 1 milliard d’euros en 2014. Une terrible nouvelle pour l’armée et les industriels du secteur.
La perspective d'une forte coupe budgétaire fait rapidement réagir les milieux militaires inquiétés par des coupes sauvages. Edouard Guillaud, chef d’État-major des armées, met ainsi en garde les députés contre les "impacts stratégiques, opérationnels et industriels irréversibles" d'une telle décision. Outre les coupes dans le budget de la Défense, Jérôme Cahuzac envisageait de s'attaquer à l'industrie militaire. Il avait annoncé en février vouloir renforcer le mécanisme de contrôle et de contre-expertise dans les achats de la défense. Une démarche qui lui a mis à dos le lobby militaro-industriel au chiffre d'affaires annuel de plus 15 milliards d'euros.

Jean-Yves Le Drian a finit par remporter une victoire au lendemain de la démission Jérôme Cahucaz, en repoussant le débat à l'automne 2013 et auquel l'ex-ministre du Budget n'aura plus la chance de participer. Le ministère de la défense aura désormais la négociation plus facile avec le nouveau ministre du Budget issue d’une région connue pour son important complexe militaro-industriel.
L'une des sources de l'Hebdo affirme que "d'autres ministres pourraient suivre si Hollande continue sur cette voie". Il indique qu’un certain nombre d’informations seraient gardées sous le coude par les services de renseignements, histoire de maintenir leur influence sur le monde politique.

Ses lois bâclées par le gouvernement

Depuis 10 mois, le nombre de censure par le conseil constitutionnel est en très forte augmentation.
Dernier en date le 11 avril le dispositif de bonus-malus sur la facture d'énergie, mesure la plus emblématique de la loi Brottes, destinée à favoriser les économies d'énergie. Le dispositif était "contraire au principe d'égalité devant les charges publiques". C'est un coup dur pour le PS, alors qu'il avait réussi à faire voter la proposition au terme d'un parcours législatif extrêmement compliqué, avec l'opposition de la droite et du Front de gauche.

La plus emblématique est la censure de la taxe à 75 % symbole de la campagne de Hollande, le gouvernement l'avait introduite dans le projet de loi de finances 2013. Mais le Conseil constitutionnel a censuré la mesure. Le non-respect du principe d'égalité devant les charges publiques a été retenu.
Le Conseil constitutionnel avait d’ailleurs censuré d'autres dispositions de la loi de finance. Le manque à gagner dû à la suppression de ces mesures s'élèverait à un milliard d'euros.

La loi sur le logement social de Cécile Duflot a connu le même sort que la taxe à 75 %. Cette fois, c'est pour un cafouillage dans la procédure parlementaire au Sénat que la loi a été rejetée en octobre dernier. Jean-Marc Ayrault avait ajouté à la confusion en annonçant la décision du Conseil constitutionnel avant que celui-ci ne l'officialise. L'UMP avait crié au non-respect de la séparation des pouvoirs.

Le plan de loi de finances de la sécurité sociale de 2013 a également vu certaine dispositions, dont une qui visait à établir une taxe sur les boissons énergisantes. Aucun "critère objectif et rationnel" ne justifiait que ce type de boissons soit taxé, selon les juges. Le gouvernement avait imaginé cette taxe pour lutter contre l'alcoolisme chez les jeunes, qui mélangent souvent des boissons énergisantes avec de l'alcool.

mercredi 10 avril 2013

Constat alarmants de la commission européenne

La commission européenne dresse un constat alarmant de l’économie française. Elle estime ainsi  qu’il y a trop de dette publique et trop de perte de part de marché par les entreprises. Le diagnostic dressé mercredi par la Commission européenne  estime que les déséquilibres macroéconomiques sont  « sérieux » et « doivent être jugulés » et appelle à davantage de réformes.

L'étude pointe la chute de 11,2% des parts de marché à l'exportation entre 2006 à 2011, le déficit de la balance des comptes courants atteignait 2% du PIB en 2011, se traduisant par une forte augmentation de la dette extérieure  « Si ces tendances devaient se poursuivre, elles réduiraient de plus en plus les perspectives de croissance de la France à moyen terme », indique la Commission. Celle-ci met en avant une détérioration de la compétitivité-coût de la France, liée à des salaires qui ont progressé plus vite que la productivité. Mais "la plus grande part de cette détérioration vient d'une compétitivité hors-coûts insuffisante", en particulier "un manque relatif d'innovation dans le secteur privé par rapport aux principaux concurrents de la France", et "un nombre limité d'entreprises exportatrices". Elle estime insuffisantes les mesure prise par François hollande : « elle ne seront pas suffisantes pour résoudre les problèmes de compétitivité ». Des « mesures supplémentaires seront nécessaires ».Celle-ci détaillera ses recommandations le 29 mai prochain mais pointe déjà les grands axes sur lesquels l'accent doit être mis.

L’étau se ressert autour du chef de l’état

Selon les informations du point, le président de la République devrait être cité comme témoin devant la cour d'appel de Paris pour le procès en appel, le 15 mai, du sénateur socialiste René Teulade dans le scandale de la Mutuelle de retraite de la fonction publique (MRFP). L’ancien suppléant  de François hollande en Corrèze de 1997 à 2002 qui sera jugé pour "abus de confiance", le comité d'information et de défense des sociétaires (CIDS) de la MRFP veut faire entendre l'actuel président de la République.
Rappelons que François Hollande avait pris l'engagement de répondre à toute convocation concernant le Parti socialiste du temps où il en était le premier secrétaire.

En 2011, René Teulade avait été condamné en première instance à 18 mois de prison pour avoir profité d'avantages indus. La proximité entre René Teulade et François Hollande est telle que le 20 octobre 2012, lors de son discours de clôture de la Mutualité française, le président de la République lui a rendu un hommage appuyé avec ces mots : "René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne."
Le nom de François Hollande apparaît dans le dossier d'instruction et dans le jugement, dans la partie concernant des associations proches du PS hébergées par la mutuelle. François Hollande fut de 1984 à 1986 trésorier de Cause commune, l'association présidée par Danielle Mitterrand. Or, cet associations a laissé une ardoise de 156 860 francs dans les comptes de la mutuelle. "Je n'avais pas connaissance des conditions du bail, ignorant même s'il y avait un bail ou pas", a justifié François Hollande lors de son audition par la PJ, le 24 avril 2006.

Dans le jugement rendu en 2011 par le tribunal de grande instance de Paris, on apprend que Georges Petret, directeur technique de la société patrimoniale de la MRFP, a affirmé avoir informé francois hollande : "certains administrateurs permanents de la mutuelle étaient bénéficiaires d'un grand nombre d'avantages qui ne respectaient pas l'esprit mutualiste". Notamment l’appartement que René Teulade occupait au 8, rue de Solférino à Paris.
Un appartement mitoyen du propre bureau de François Hollande, alors premier secrétaire du PS, situé au 10 de la même rue.

Le chef de l'État devrait également être cité comme témoin "pour qu'il fasse connaître au tribunal ce qu'il savait comme premier secrétaire du Parti socialiste pendant 11 ans du financement de la fédération du Pas-de-Calais" dans l'affaire Gérard Dalongeville. Ou l'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont, qui comparaît, fin mai, avec vingt autres élus et sympathisants socialistes devant le tribunal correctionnel de Béthune pour "détournements de fonds, fausses factures et corruption".
L'élu déchu, qui a déjà passé près d'un an sous les verrous, a déjà prévenu: il n'est pas prêt à payer pour les autres.il veut montrer qu'au sommet du Parti socialiste, donc aujourd'hui au sommet de l'État, on n'ignorait rien des pratiques de la fédération la plus importante du PS. Il décrit notamment par le menu la visite effectuée par François Hollande à Hénin-Beaumont, en sa compagnie - alors qu'il était encore maire - pour s'assurer, dit-il, du soutien de la «fédé». Dalongeville raconte la remise de médaille par François Hollande au premier adjoint, Claude Chopin, un homme que l'ancien maire a toujours décrit comme la cheville ouvrière du financement du PS local, toujours prêt à effectuer des allers-retours au Luxembourg pour alimenter la machine en liquidités.